Chapitre 7 : La destinée de Lord Voldemort

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    Chapitre 7 : La destinée de Lord Voldemort

    L'été avant sa septième année, bien qu'il fut encore étudiant, Tom ne retourna pas à l'orphelinat

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    L'été avant sa septième année, bien qu'il fut encore étudiant, Tom ne retourna pas à l'orphelinat. Maintenant qu'il était majeur, il pouvait utiliser la magie comme bon lui semblait. Il n'avait pas encore tué Mrs Cole et Billy Stubbs, il attendait le bon moment. Dumbledore le surveillait toujours, il ne pouvait pas prendre de risques. Il avait attendu dix-sept ans, il savait se montrer patient, il attendrait encore un peu.

    Avec les économies qu'il avait, des années à se priver d'acheter des choses neuves, et l'argent qu'il arrivait à voler, il put prendre une chambre au Chaudron Baveur. Il appréciait sa toute nouvelle indépendance. Il n'y avait aucun Moldu pour lui dire quoi faire, il faisait ce qu'il voulait quand bon lui semblait. Il avait été embauché, pour les vacances, chez Barjow & Beurk. Mr Beurk ne faisait que vanter ses mérites. Il était un excellent vendeur. Bien sûr, sachant charmer quiconque, il était très facile de vendre n'importe quelle babiole à chaque sorcière – et même sorcier – qui pénétrait dans la boutique. Tout ce qu'il avait à faire, c'était leur sourire et leur faire la conversation.

« Ah, Tom, après Poudlard, si tu ne sais pas quoi faire, je serai ravi de te proposer un poste à temps complet ! Tu pourrais même être mon dénicheur d'objets rares ! Avec une tête comme la tienne, tu es encore plus efficace qu'un Niffleur ! Une véritable mine d'or, Tom ! » avait dit Mr Beurk.

    C'était une proposition intéressante qu'il garderait en tête si on lui refusait le poste de professeur à Poudlard qu'il convoitait. Dénicher des objets était sa spécialité et, ce fut en entrant pour sa septième et dernière année à Poudlard, qu'il comptait dénicher l'objet le plus précieux de sa – pour l'instant – modeste collection. Il avait été nommé préfet-en-chef, évidemment, et il tenta de profiter de chaque instant à Poudlard. Il était, également, temps de s'assurer que ses fidèles partisans continueraient à le servir après Poudlard.

« Ce sera un honneur de te servir, Voldemort, assura Abraxas, un soir alors qu'ils profitaient du feu de cheminée dans la salle commune.

— Le contraire n'est pas envisageable, Abraxas, répliqua-t-il. Par ailleurs, je souhaiterais, désormais, que tu me vouvoies. Que vous me vouvoyez tous, ajouta-t-il à l'adresse de Demos, Rodénias et Walden. Faites passer le message aux autres.

— B... bien sûr, Voldemort, acquiesça Demos. Nous ferons ce que vous souhaiterez.

— Encore une fois, Demosthenus, le contraire n'est pas envisageable. »

    Il adressa à ses fidèles un sourire teinté de menaces perceptibles. Ils devaient le craindre plus que tout pour mieux le servir.

    Parfois, il se promenait dans la forêt, le soir, perdu dans ses pensées, déjà nostalgique de son école qu'il allait bientôt devoir quitter. Le seul endroit où il se sentait chez lui. Il avait de grandes ambitions pour le futur, certes, mais Poudlard était sa maison. C'était un lieu fondé par son noble ancêtre, Salazar Serpentard, là où il avait trouvé de fidèles partisans, l'endroit qu'il connaissait mieux que quiconque, de la Chambre des Secrets dans les souterrains jusqu'au dernier étage où se trouvait l'étrange salle qui offrait un grand champ de possibilités. C'était l'école où il avait tué et créé son premier Horcruxe, là où il avait su charmer, là où il avait pleinement pris conscience de sa digne destinée.

Plus loin que quiconqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant