Chapitre 62 (+ 1er 🍋)

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Le regard de Livaï me parcourait. Vu notre proximité, tout ce qu'il pouvait voir, c'était mon visage, ou ma poitrine.
Je sens ses bras bougés, rapidement, il échange nos places, je suis assise sur la table, les jambes écartées, lui entre elles. Il mets ses mains sur mes cuisses. J'ai la respirations qui s'accélèrent, mais je ne décèle pas ça chez lui. Il est calme, son regard fixe le mien un moment, ce que j'y vois est très excitant.
Il relâche mon regard pour observer le reste. Sa main remonte vers mon ventre. Il s'arrête dans son mouvement.

Livai: Ce qui se passe dans les bas fonds

Havoq: reste dans les bas fonds ? Ça me va.

[ 🍋 ]

Il lâche un sourire provocateur. Il reprend là où il s'était arrêté. Sa main remonte sur ma poitrine. Ses gestes sont doux et curieux. Il me caresse. Sa deuxième main quant à elle, descend entre mes jambes. Je suis surprise et sursaute.

Livai: Ça te va ?

Havoq: Oui.. c'est juste que, je n'ai pas l'habitude..

Livai; l'habitude ?

Je gémis. Il est doux, ça me fait beaucoup d'effet. Une de mes mains attrape son épaule fermement. Je le vois sourire, est-ce qu'il se moque de moi ?

Havoq: que l'on s'occupe de moi.. ce n'est pas une habitude..

Il sourit. Comment se fait il qu'il sourit davantage dans cette situation que quotidiennement.

Livai: Intéressant.

Il continue ses mouvements en bas. Ça me provoque énormément de plaisir. Je minimise au maximum les bruits que je peux émettre. 

Je ressens quelque chose.. je le repousse un moment, sentant que je suis rouge, que j'ai du mal à respirer, que je suis bizarre en bas.

Livai : Qu'est-ce qui .. oh. Tu y es presque ?

Quoi ? Je le regarde sans comprendre, de quoi il veut parler ?

Havoq: Quoi ? De quoi tu parles ?

Il me regarde un moment. Il se rapproche, passe ses doigts sur mes épaules, laissant une ligne de frissons derrière eux. Il rapproche sa tête de la mienne. Ses lèvres se dirigent vers les miennes. Nous échangeons un baiser. Je suis surprise. Je cligne plusieurs fois des yeux. Il s'écarte. Je prends son visage entre mes mains et l'embrasse avec plus d'entrain, pendant quelque minutes.
Il me chuchotte à l'oreille.

Livai; laisse moi faire.

Je le vois humidifier son index et son majeur, dans sa bouche, avant de les descendre en bas, il écarte ce qui le gênait et reprends là où il en était.
Je m'accroche à son cou, je bloque mes gémissements mais ma bouche était presque collée à son oreille, donc ça ne servait à rien.
Peu de temps après, un violent frisson me parcours, puis des tremblements et enfin, une sensation très étrange et vraiment plaisante, me forçant à exprimer ce plaisir. Puis comme épuisée, ma respiration, j'essayais de la reprendre. Livai retire sa main il tente de se retirer.

Havoq: Attends, ne bouge pas s'il te plaît, je ne veux pas que tu me vois ainsi.

Il reste immobile, mais je sens ses épaules tressauter et j'entends son petit rire. Je reprends un peu de contenance. Je le laisse s'écarter.

Havoq: c'était quoi ça ?

Livai: tu n'as jamais ressentie ça ?

Il semblait surpris. Je l'étais tout autant, j'étais censé connaître ça ??

Livai: Tu es vierge ?

Havoq: Non, bien sur que non. Mais on ne fait pas ça d'habitude?

Livai; Quoi normalement tu ne fais que, entrée-sortie?

Je hoche la tête, c'était ça pour elle, le sexe. Livai tourne la tête de droite à gauche.

Livai: ce que tu viens de ressentir, c'est ce que nous on ressent quand on finit.

Je regrettais de n'avoir jamais eu ça auparavant. Et peut-être aussi que ce soit si tard. Mais il fallait bien avouer que Livai se débrouillait bien, très bien.
Je baisse le regard sur l'attirail de Livai. Je me mords la lèvre, c'était égoïste, mais je n'avais plus envie de sexe.

Livai: Ne t'inquiète pas, va te changer plutôt. Et range la chambre.

J'obéis. Je me change et prends mon temps. Cependant, j'entends une respiration un peu forte, je tourne le regard vers la table. Je vois quelque chose d'iréel. Quelque chose de tellement sexy.

Je déglutie. Je reste discrète, mais je regarde, je suis attentive. Devant moi, Livai se soulage, un mouchoir en tissus au bout de son membre, il enchaîne les mouvements saccadés avec un visage si malsain, si excitant. Vient le moment de fin. Je sens ma gorge sèche. Il finit par remarquer mon regard. Il ne semble absolument pas gêné. Il me lance un sourire moqueur.

[ fin 🍋, seulement de la masturbation]

Livai: Tu as envie de moi ?

Je sors de ce rêve, et m'appuie sur l'encadrement de la porte, avec les bras croisés, avec un sourire.

Havoq: C'est vrai que tu es sexy.

Il lâche un rire.

Livai: je ne m'attendais pas à ce que tu répondes ça.

Havoq: Je le pense, et c'est pour te remercier, tu m'as appris une chose plaisante.

Il me regarde avec attention. Je le sens hésitant.

Livai: Je pourrais t'apprendre d'autre chose aussi.

Havoq: Dommage que nous en ayons finis avec les bas fonds dès demain alors.

Sa proposition était plus qu'alléchante, mais il fallait qu'on accepte les limites. Si on refaisait ça à la surface, ça pourrait être bizarre entre nous, et je ne veux pas le perdre.

Havoq: allons dormir.

Livai: Tu as raison.

J'avais peur de jeter un froid, mais pas du tout, on parle un peu dans le lit des informations et de ce qu'on pourrait en faire. On finit par s'endormir rapidement.

Le lendemain, c'est mon ventre qui me réveille. J'ai hâte de bien manger. Je me lève, récupère mes affaires, avec mes poignards, puis je rejoins la salle centrale où livai m'attendait.
Les souvenirs de la veille me reviennent, je me mords l'intérieur de la joue.

Livai: Parfait, on va pouvoir y aller ?

Havoq: Quand tu veux, j'ai hâte de respirer l'air d'en haut !

On part en direction du poste en bas du passage. J'espère que Layla est déjà remontée. On retrouve le soldat qui nous avait accueilli à la planque le premier jour.
Il nous salue et nous ouvre le chemin, je passe la première ensuite et rejoins la surface.

Je prends une grande bouffée d'oxygène en souriant. Livai me suit. On remarque rapidement la voiture de Erwin.

Havoq: On est remonté.

Je vois Livaï hochait la tête. Il me devance pour rejoindre le Major.

Livai: Dommage.

Je rougis et lui frappe l'épaule.

Livaï: ne me provoque plus, sinon je prendrais ça pour une invitation, ainsi c'est clair.

Il ouvre ensuite la porte et s'engouffre dans la carriole d'Erwin. Je me suis arrêtée. Qu'est-ce qu'il voulait dire par là ? Je secoue la tête, gênée, et entre aussi dans la voiture. Nous rentrons au bataillon. On fait par de nos informations au commandant, sachant qu'ici personne ne nous écoute.

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Bonsoir ! Voici le premier lemon, j'espère en faire d'autre ahah, désolé pour les âmes plus sensible.
Je tenais également à vous remercier de toujours suivre cette histoire, même apres 1 an et demi d'arrêt, merci 🧡

Pourquoi ça me tombe dessus ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant