Pourquoi ça me tombe dessus ?

chapitre 14

Je suis très étonnée de ne toujours pas me retrouver par terre. En effet, après être tombe dessus, il aurait pu facilement me dégager en inversant nos places, mais il n'en n'a rien fait. J'ai même eu le temps de reprendre mon souffle. Il m'a fixé tout ce temps. Lorsque nos regards se croissent, il detourne le regard.

Livaï: Tch.

Je souris, ça faisait longtemps tiens.

Havoq: Livaï, j'aimerais vraiment aller voir .. Ma famille.

Il ancra de nouveau son regard dans le mien, je fis les yeux doux.

Livaï: Je dois m'entraîner.

Havoq: Je vois que tu t'entrainer bien là.

Son regard se durcit. Je me rends compte que je le cherche à chaque fois. C'est insupportable ! 

Havoq: Pardon, c'est pas ce que je voulais dire..

Livaï: Tu veux y aller combien de temps ?

Havoq: Peut-être une nuit là-bas ? 

Il souffla du nez. Je le voyais déjà refuser..

Havoq: Tu peux venir ! Laisse moi les voir, j'en ai besoin !

Livaï: Nous partirons ce soir à 18 heure précise, soit prête. Je t'attends pas.

Havoq: Tu.. Tu veux bien ?

Livaï: J'espère juste qu'il y a de bon terrains d'entrainement ?

Havoq: Ah..

Oups ?  On va dire que oui..

Livaï: N'essaye pas de me mentir, je suis venue avec Erwin te chercher je te rappelle.

Havoq: C'est vrai.

Je me frotte la tête, un peu gênée. Il continue de me fixer avec son regard gris perçant..

Livaï: Si tu veux qu'on parte, il va falloir que tu te lèves. Même si j'imagine que c'est un vrai plaisir pour toi de te retrouver sur moi ...

Havoq: Oh. Ferme la, laisse moi ce petit plaisir  !

J éclate de rire, si j'entre dans son jeu, je ne suis pas sûre d'en ressortir. Livaï semble laisser un sourire en coin apparaître.

Je finis par me lever et lui tendre la main. Il la regarde un moment avant de la prendre et de se relever.

Havoq: J'aime bien cette trêve.

Je suis partie. C'est comme ci je m'étais excusée pour mon comportement et avait demandé pour repartir à zéro. Oui, pour moi cette phrase avait un triple sens. J'espère qu'il a pu la décoder.

Je monte faire un mini sac, de quoi survivre là-bas. En redescendant, je croise l'enfant que j'ai sauvée. On se regarde comme ci on se découvrait pour la première fois. Je m'approche doucement sachant qu'à chacun de mes pas, elle pourrait s'enfuir.