Une semaine après sa sortie de l'hôpital, la nouvelle s'était rapidement répandue dans tout le village. Hinata recevait chaque jour de nombreux présents de la part de ses amis et parfois même d'inconnus. Elle les remerciait personnellement d'une lettre ou d'une visite, pour les plus intimes.C'est d'ailleurs à cela qu'elle avait consacré sa journée. Et quand enfin le soir pointa le bout de son nez, elle retourna chez elle, fatiguée. En petite tenue, dans sa chambre, elle se regardait dans le miroir que sa sœur avait fait installer, prétextant qu'Hinata se devait d'observer tous les jours l'évolution de sa grossesse. Une grossesse encore invisible, d'un point de vue extérieure. Car, même si son ventre demeurait encore plat, un petit bout de chou grandissait là dedans.
Se regardant de côté, elle se sourit à elle même. Son bonheur était si immense que des larmes commencèrent à perler sous ses yeux nacrés.
— La grossesse te rend-elle malheureuse, douce Hinata ? susurra une voix à son oreille.
Le sang se retira du visage de la brune. Ses cheveux, aux reflets bleutés sous la lumière de la lune, tombaient en cascade sur ses hanches larges. Ceux-ci furent tirés avec force en arrière, manquant de lui arracher la peau du crâne. Le cou cambré affreusement, elle avisa les yeux d'une noirceur glaciale qui la regardaient. Incapable d'émettre le moindre son, elle dévisagea ces deux pupilles effrayantes, la peur se mélangeant à sa paralysie.
— Pourquoi pleures-tu ? s'étonna-t-il faussement. Je suis venu te féliciter, douce Hinata.
Hinata aimerait l'attaquer, se mettre à hurler ou le repousser. Cependant, il n'en était rien. Son corps, totalement soumis à ce regard d'une obscurité inquiétante, ne bougeait pas d'un cil.
Il la lâcha brusquement et elle s'effondra sur le sol, les yeux baissés, les larmes naissantes. Elle aimerait tant retrouver son assurance, celle qu'elle a gagnée au cours de ses années à prouver sa valeur, mais devant lui, c'était impossible. Elle aimerait plus que tout lui sauter à la gorge, mais elle restait là à attendre.
— Tu es si silencieuse, dis quelque chose, douce Hinata.
Ce surnom, elle le détestait autant que lui.
— Va t'en... lui répondit-elle faiblement.
— Il est hors de question que je laisse comme ça. fit-il sèchement en avisant son ventre.
Hinata serra les poings, la colère s'amplifiant en elle. Relevant la tête, elle darda sur lui un regard des plus assassins. Ce à quoi il répondit d'un sourire radieux.
Et sans prévenir, il l'assena d'un coup de pied violent dans le bas de son ventre. La douleur qui se répandit dans tout son corps était insoutenable, elle cracha du sang et gémit, toujours dans l'incapacité d'émettre un cri. Sur le point de s'effondrer totalement sur le sol, il l'attrapa par les cheveux et la releva au niveau de son visage lui imposant ainsi son regard hostile et son sourire sadique.
Et à nouveau, il recommença, la main gardée fermement dans ses cheveux. Il ne voulait pas qu'elle s'écroule sur le sol, il voulait qu'elle subisse tout cela aux premières loges. Il voulait la regarder dans les yeux, bien que les siens étaient mi-clos.
La douleur déformait le visage de la jeune Hyuga, ses pleures étaient silencieuses, bien que son esprit criait sa souffrance à gorge déployée. Impuissante, elle le regarda écraser son pied dans son bassin de toutes ses forces. Encore et encore.
Pardon, mon bébé. Je n'ai pas su te protéger. Pensa-t-elle avant te tourner de l'œil.
Hinata se réveilla en sursaut, les larmes aux yeux. Elle regarda autour d'elle et reconnut sa chambre rapidement. Se redressant brusquement, toujours dans son lit, elle tira légèrement sur sa couverture jusqu'à sa taille et avisa son ventre. Son visage se crispa sur une incompréhension totale. En effet, son ventre ne portait aucun signe de coups qu'auraient dû lui laisser les épreuves de la veille.
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𝐋𝐄 𝐑𝐄𝐓𝐎𝐔𝐑 [ 𝐅𝐀𝐍𝐅𝐈𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 ]ⁿᵃʳᵘʰⁱⁿᵃ
Fanfiction{𝐄𝐍 𝐂𝐎𝐑𝐑𝐄𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍} Hinata Hyuga, jeune kunoichi de Konoha, vit la parfaite histoire avec son amour d'enfance, Naruto Uzumaki, héros du village. N'ayant jamais voulu affronter son passé, Hinata a longtemps réfréné ses traumatismes en les...