Souffle Coupé

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Rapproche-toi. Pose tes yeux sur moi. Mon regard lorgne sur ta bouche : j'imagine déjà ta langue sur mes seins. Mon prénom entre deux soupirs. La pulpe de tes doigts qui me fait frissonner. Nos dents qui s'entrechoquent sous tes baisers ardents. Je te sens déjà dur contre moi. Je devine une bosse pleine de promesses à travers ton pantalon. Touche-moi. Oui les hanches, les cuisses, les reins. Tu sais que je ne sais pas retenir mes gémissements quand tu m'effleure là. Encore. Ta langue est chaude sur ma peau. Je pousse un cri quand elle s'attarde sur mes lobes. C'est à la fois du plaisir, de la douleur et de la surprise tant cette zone est sensible. Déjà ta main glisse sous l'élastique de ma culotte. Tu l'aimes ? Je l'ai choisi pour toi. As-tu vu l'arrière ? Il est fendu pour que tu accèdes à mon cul.

Oui je te provoque avec cette culotte. Je répète que je suis une salope. Je sais que tu aimes quand je dis ce mot d'un air innocent. Tes yeux brillent. Je t'imagine déjà me culbuter par derrière sur l'accoudoir du canapé.

Je sais. Je suis déjà trempée. C'est tout l'effet que tu procures en moi. Tu me pousses contre le canapé. Tes doigts sont bien au chauds dans ma chatte. Tu me fixes. Vas-tu me bouffer ? J'en crève d'envie. Je veux voir ton visage disparaître entre mes cuisses. Attraper tes cheveux bruns pendant que tu me lapes comme un chat. Je veux sentir ton souffle contre mon excitation.

J'aime quand tu me masturbes. Tu as trouvé de suite la bonne pression et le bon rythme. C'est bon. Oui très bon. Mon clitoris t'aime. Tu lui fais tellement de bien. Je n'arrive plus à soutenir ton regard. Je veux ta queue dans ma bouche. Mon bassin se jette contre toi sans que je ne puisse le contrôler. Je sens un de tes doigts qui se faufile discrètement dans mon cul. J'ai compris. Tu veux me faire jouir.

De ton autre main, tu attrapes ma gorge. Bordel. Tu exerces cette pression : assez forte pour me couper le souffle mais pas suffisamment pour m'empêcher totalement de respirer. Je me sens un peu partir. Je ne sens que tes doigts que tu as ramené contre mon intimité pour me branler. Fort. J'aperçois ton bras qui se tend. Je ne peux même pas parler. Te dire que c'est délicieux.

Oui. Oui.

Juste là. Encore. N'arrête pas.

Mon corps est entièrement crispé sous toi. Tu appuies un peu plus fort sur ma gorge. C'est ça. Encore.

Je ne sais pas comment tu fais. Quand je jouis, tu relâches mon cou pour me permettre de crier.

La voix rauque, cassée. Souffle coupé.

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