"Don't forget to love yourself"

Chapitre 17 " Compliqué"

PDV Gabriel

Quand je me réveille, je me retrouve allongé sur mon lit. Je me lève doucement, ma tête me faisant un peu mal. Mon cœur se comprime me souvenant que mon âme-sœur était au plus mal, ce qui m'a valu de faire un malaise. Notre lien, même si Wyatt n'est pas encore marqué, est très fort et je ressens son mal être comme si c'était moi. Je me dirige vers ma salle de bain pour prendre une douche et me remettre les idées en place. Je ne dois pas flancher, je dois être fort pour lui, il a besoin de moi. Être fort, oui... même avec ces mauvaises images en tête. Il me tarde de le retrouver car il me manque, j'espère qu'il ira mieux.

Etant de nouveau présentable, je descends à la cuisine pour me prendre un bon café noir, sans sucre et sans lait, qui je l'espère me fera un bien fou.

Je me dirige vers le salon et je tombe sur une grande conversation. Présents dans la pièce, mes parents, Sam, Rory, Arthur et Demi, Molly et Sean et bien sûr les géniteurs de Wyatt.

Un grand silence pesant prend place et puis Arthur prend la parole :

" Nous avons des preuves, des aveux sur des enregistrements" dit-il.

" Des explications sont de rigueur, je crois !" demande mon père, énervé.

" Je ne sais pas de quoi vous parlez !" leur répond Brad.

" J'ai des aveux complets !" enchaîne Arthur, sûr de lui.

" Mais je ne comprends rien ! Diane, de quoi ils parlent ?" insiste le géniteur de Wyatt.

Alors que je vois Diane, assise sur un des fauteuils, elle reste stoïque, elle ne bouge pas d'un cil, rien ne la perturbe, pas même lorsque ma mère l'interpelle.

" Tu n'as rien à dire Diane ?" lui demande ma mère.

" Non, pourquoi ? Je devrais ?" lui répond-t-elle.

" Bien, comme vous ne voulez pas avouer. Arthur, mets en route l'enregistrement s'il te plait !" lui demande mon chef alpha.

Diane et Brad, écarquillent les yeux, surpris de la demande de leur chef de meute.

" Ah, oui ! Je ne vous ai rien dit mais depuis la disparition de Wyatt, vous étiez sur écoute. J'ai toujours eu des doutes sur votre sincérité et votre rôle de parents. Appellation que vous ne méritez pas, vous êtes plutôt ses géniteurs rien de plus, rien de moins. Pourquoi ? Pourquoi tant de haine sur lui, il ne vous a rien fait, rien !!" s'énerve mon père.

Arthur enclenche l'enregistreur et nous entendons une conversation entre deux personnes, que tout le monde arrive à identifier sans problèmes :

" - Allô !

- Oui.

- Nathan, c'est bien toi ?

- Oui, c'est bien moi. Que me voulez-vous encore ? On n'avait pas dit profil bas depuis la dernière fois ?

- Ecoute, on a appris que la fratrie Saint-Clair avait retrouvé notre anomalie génétique, sur New-York !

- Oui, et que voulez-vous que ça me fasse ?

- Je te propose autant d'argent que la dernière fois ?

- Ah, oui ! Et pour faire quoi cette fois ?

- Que tu l'achèves, que tu le détruises pour de bon, que cette erreur de la nature disparaisse une bonne fois pour toute, que cet oméga de malheur crève et souffre, du mal qu'il m'a fait !