Chapitre 26

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Lundi 22 juin au soir :

Il y avait du bruit. Je dormais depuis ce matin apparamment et la personne qui s’était introduit dans le bâtiment n’était pas très discret. Je me suis levée et suis aller voir qui c’était en mode ninja. Ça venait du bassin. L’intrus était de dos, face à l’eau je ne voyais pas qui ça pouvais bien être. Il faisait nuit. L’inconnu a alors retiré son tee-shirt, son pantalon, a descendu les marches et a commencer à nager. Il a fait l’aller et le retour sans sortir la tête de l’eau. Ok, c’est l’homme-grenouille. Em, ta gueule sérieux. Et là, il ressort la tête en mode pub pour les gels douche, les cheveux en arrière. B. Je n’ai aucunes envies de le voir. C’était parce que je l’avais défendu que je m’étais engueuler avec Zayn. Je suis encore très énervée en plus.

                        -Bordel, Em, qu’es ce que tu fou ici ? Tu ressemble à une psychopathe comme ça !

Apparamment, il ne m’avait pas entendu  arriver.

                        - Benjamin, casse-toi.

Ma voix est vraiment froide. Pourtant je bous a l’intérieure. C’est vraiment étrange.

                        -Quoi ??

                        -Casse-toi. Je ne veux plus te voir. Retourne voir tes poufs américaines et sors de ma vie.

                        -Em, il se passe quoi ? Pourquoi tu me dis ça ?

                        -Je me dispute avec tout les gens que j’aime pour te défendre. Et les seules choses que je récolte, ce sont la tristesse et la solitude. Maintenant, casse-toi. J’aurais du te virer de ma vie il y longtemps.

                        -Emilie, tu ne peux pas me virer de ta vie comme ça ! Je suis revenu pour toi !

                        -Tu n’aurais pas dus.

Ma voix n’est plus qu’un souffle. Il s’approcher de moi, m’a attrapé par les épaules et me force à venir dans ses bras. Je me débats comme je peux.

                        -Benjamin ! Laisse-moi ! Laisse-moi ! Je ne veux plus souffrir ! Je ne veux plus. Je t’en supplie laisse moi. Pitié…

Je pleure maintenant. Comme je n’ai jamais pleurée. Une vraie fontaine. Je me suis alors laissé aller contre lui.

                        -B, laisse-moi... Part... Je t’en supplie…

                        -Em, je serais toujours là. Que tu le veuille ou pas. Je suis une partie de ta vie. Une partie de toi. Et même si des fois tu déteste cette partie, tu ne peux pas t’en débarrasser.

                        -Je te hais. Tu m’a fais devenir ce que je suis. Je me déteste tellement ! Je ne suis qu’un monstre…

Je pleure encore et toujours. Il a raison. Il a raison et je le sais. Je ne peux rien y changer. Il m’a fait devenir ce que je suis.

                        -B, je l’aime. Mais je me sens prisonnière de mes sentiments. Et il est possessif. Je ne support pas ça. Mais je l’aime.

                        -Retourne le voir alors.

                        -Je ne peux pas. Pas tout de suite. Il ne voudra pas me pardonner. Il ne voudra plus de moi.

Je ne pleure plus. Il a un effet magique sur moi.

                        -Je suis sur que si. Tu te cache ici depuis quand ?

                        -Depuis hier midi.

                        -Tu as dormi là alors. Em, si tu veux squatter, prend au moi des couvertures et un oreiller ou viens chez moi. Tu es et tu serras toujours la bienvenue. Tu as mangé au moins ?

                        -Non, pas depuis avant hier. Tu as raison, je vais venir chez toi et aller chercher des affaires demain. Ton canapé serra plus confortable que le carrelage. Tu savais que le carrelage c’est froid? Moi nan. Viens avec moi demain, je t’en supplie. S’il est là, je ne suis pas sure de rester calme.

                        -Tout ce que tu veux princesse.

Il m’a prit dans ses bras, on s’est alors rhabiller et je suis montée dans sa voiture. Je me suis endormie pendant le voyage. Les transports m’endorment. C’est fou.

Jeudi 25 juin au réveil :

                        -Ma petite puce, il faut que tu te lève.

Oh non ! Mon rêve allait devenir fabuleux. Zayn allait m’embrasser après m’avoir dit qu’il me pardonnait.

                        -Aller debout. Il faut que tu aille chez toi récupérer tes affaires. Ce n’est pas que je n’aime pas te voir te balader en culotte partout dans la maison, mais tu ne peux pas esquiver ce moment toute ta vie. Aller. Petite puce, bouge tes fesses, ça fait 3 jours que tu n’as pas mis les pieds chez toi. Les autres doivent êtres inquiets.

                        -C’est bon, c’est bon. Passe-moi mon portable, tu veux.

                        -Tiens. Depuis quand t’as un IPhone et tu me le dis pas toi ?

                        -Depuis que tu disparais aux USA en me laissant juste un bout de papier pour me prévenir, bolosse.

Je lui ai tiré la langue et ai allumé mon portable pour la première fois depuis 3 jours.

1 appel manqué de Zayn (22/06/11 23:07)

1 message vocal de Zayn (22/06/11 23:08)

3 sms de Niall (23/06/11 03:10, 06:05 et 09:45)

1 sms de « Inconnu »

Je n’ai pas écouté le message de Zayn. Je suis passé directement aux sms de Niall :

« Zayn a eut un accident de voiture. On part pour l’hôpital. »

« On est à l’hôpital de Brest. Il ne va pas bien. Il l’on mit dans le coma. Viens je t’en supplie. »

« Em, je t’en supplie viens, son état empire. »

                        -Oh mon Dieu ! B, vite ! Il faut que tu m’emmène à l’hôpital de Brest !

J’ai enfilé des vieux vêtements de B, enfin des oublies de ses conquêtes plutôt, et nous sommes partis aussi vite que possible (http://www.polyvore.com/cgi/set?id=48219518&.locale=fr). J’ai expliqué dans la voiture ce qu’il se passait.

En arrivant, je suis directement monté à l’étage des comateux, que je connaissais comme ma poche. Ne me demander pas pourquoi, c’est trop dur d’en parler.

Les garçons sont là, dans le couloir. Ils regardent tous le sol, comme s’il allait leur prédire l’avenir. Niall à relever la tête et a courut pour se jeter dans mes bras. Il pleure, il pleure tellement que je ne sais pas quoi faire. Les autres se lèves a leur tour, Harry se met dans mes bras aussi, Louis vient prendre Niall et Harry dans ses bras comme moi et Liam vient se mettre autour de nous tous. 

                        -Niall, il est où ?

Avec Niall, on parlait français. On parlait toujours en français.

                        -Dans la chambre. Vas-y. 

LIFE IS A BITCH saison 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant