Your eyes on Me

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Hello ~ Tout est dans le média, miam miam. 

Bon, je dois vous annoncer que ce sera l'avant-dernier chapitre de "Your eyes on Me" ! Et oui, 1 an après avoir commencé cette fic', ma première fic'....mon bébé, et bien c'est la fin. 

Profitez bien de ce chapitre mielleux au possible haha (j'ai d'ailleurs eu du mal à le finir...) mais bon on est sur du Victuuri! :3

Des bisous. ♥

TheFara. 

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Comme son appartement à Détroit, Yuuri fût estomaqué du loft que possédait Victor au sein de Saint-Pétersbourg. Le tout dégageait une aura chaleureuse et lumineuse.

Dès qu'on y mettait les pieds on se sentait tout de suite bien et chez soi, et ce fût le sentiment qui envahit Yuuri instantanément en découvrant l'appartement.

« Makkachin n'est pas là ? », questionna-t-il en ne voyant pas l'adorable caniche dans les parages.

« Il est chez une amie qui habite à Moscou et comme il se fait déjà tard, on ira le récupérer demain. »

Par la suite, le maître des lieux offrit une visite de l'appartement décoré avec goût au jeune Japonais.

Arriva le fameux moment où Victor lui présenta sa chambre qui était aussi spacieuse que celle qu'il avait connu à Détroit.

« Je vois que tu adores les lits plus grand que toi », nota le Japonais.

« En règle générale Makkachin dort avec moi et je veux qu'il ait le plus de place possible. »

Yuuri sourit malgré lui.

« Quoi ? » questionna le Russe.

« Rien. Je trouve juste ça mignon. »

« Donc tu me trouves mignon ? »

« C'est pas ce que j'ai dit. »

« Si. »

Le Japonais leva les yeux au ciel et fît mine d'être contrit.

« Où est ma chambre du coup ? »

« Justement... »

**•**

Une fois n'était pas coutume, Yuuri se retrouva dans le lit de Victor. Mais cette fois, il n'avait pas cherché à protester. Trop fatigué d'une part et d'autre part ils n'avaient pas arrêté de dormir ensemble pendant toute la période des jeux olympiques. A vrai dire, le jeune compétiteur s'était habitué à la présence de son entraîneur quand il dormait et il n'avait pas été difficile à convaincre.

La seule chose qu'il n'avait pas prévu était de dormir directement dans les bras de celui-ci, mais la fatigue pesant sur ses épaules, il réussit tout de même à s'endormir paisiblement.

Alors que la pièce était plongé dans un calme réconfortant et d'une semi-pénombre lunaire, deux corps entrelacés semblaient se réveiller de leur sommeil en même temps.

Ils se regardèrent et se blottirent plus fort l'un contre l'autre avant que leurs lèvres ne se cherchent passionnément.

Rien ni personne n'allait venir les déranger ou les interrompre ce soir. Ils n'étaient que tous les deux, seuls dans leur monde.

« Yuuri. »

Un soupir presque inaudible que le concerné entendu tout même parmi le bruit de leurs souffles erratiques.

« Victor. »

Une réponse prononcé de la même manière. Un oui commun résonnant dans la nuit.

Porté légèrement par son entraîneur, Yuuri se retrouva sur lui, leurs lèvres ne se détachant pas une seule seconde, rendant l'air autour d'eux encore plus électrique.

Bien vite le peu de vêtements qu'ils portaient, se retrouva au sol et leurs peaux nues rentrèrent enfin entièrement en contact.

Leurs mains se cherchèrent pressées, violentes, comme s'ils ne s'étaient jamais réellement toucher auparavant.

Ils n'étaient plus qu'un seul et même mouvement l'un contre l'autre. Le regard du blanc n'était plus que le reflet de son désir profond et enfoui depuis des mois qui l'avait tant bien que mal lutté pour réfréner.

Ce soir, leurs langages corporels étaient synchrones et il était compliqué de distinguer les deux corps tellement l'espace les séparant avait disparu.

Pour être plus à l'aise, Victor s'appuya contre la tête du lit et guida les jambes de Yuuri pour que celui-ci entoure sa taille. Satisfait d'avoir une meilleur emprise, il ne perdit pas le nord en prenant dans son tiroir du lubrifiant en vitesse pour venir insérer un à un ses doigts dans son amant qui gémissait de douleur et de plaisir.

Le Russe ralentit le rythme laissant tout le temps à Yuuri de s'habituer à sa présence en ne cessant pas les baisers échangés qu'ils approfondissaient tous les deux de plus en plus.

Les mouvements des doigts firent de plus en plus rapides et précis, Yuuri se détendant bien plus vite à cause de son excitation grandissante.

Leurs langues s'entremêlèrent également dans un balai endiablé couplé de gémissements qui devenaient de plus en plus rapides et forts. De lui-même, le jeune Japonais descendait et remontait le long des doigts de son amant. N'en pouvant plus, Victor les retira un peu abruptement arrachant à son passage un nouveau gémissement de plaisir et de plainte.

Le Russe se détacha de ses lèvres un moment, les laissant reprendre leurs souffles respectifs. Il attrapa un petit étui en plastique qui l'ouvrit avec empressement et plaça le bout de latex sur son sexe gonflé de désir collé à celui du Japonais.

Bien vite, ils reprirent là où ils en étaient, mais Victor fît passer son sexe entre les fesses de son élève avec une envie non dissimulé d'être en lui. De ses mains, il écarta un peu plus ses dernières et titilla l'entrée déjà bien dilatée.

« Yuuri...tu es prêt ? » demanda-t-il dans un dernier effort de lucidité.

Pour toute réponse, le concerné commença doucement à s'empaler avec lenteur n'étant pas sûr lui-même de ce qu'il faisait. Mais une chose était sûre ; il en avait autant envie que l'homme sous lui qui lui suçotait avidement le cou. Ce dernier aida Yuuri en donnant un léger coup de rein et ils ne firent plus qu'un la seconde d'après.

Le temps sembla se figer. Plus rien n'avait d'importance à part les sensations qu'ils expérimentaient tous les deux, ensemble, pour la première fois.

Sentant que Victor ne voulait pas le brusquer, Yuuri commença à bouger de lui-même ne savant plus si c'était la fièvre de la situation qui le faisait réagir ainsi ou la tension accumulé ces derniers mois qui redescendait, le permettant de lâcher prise.

Sauvagement, le Japonais embrassa Victor en s'arrêtant pour bien plonger son regard dans le sien.

« Sois à moi, Victor. »

Le Russe eut un petit sourire en coin, ancra ses doigts dans les hanches de Yuuri jusqu'à y sentir les os anguleux et répondit d'une voix rauque :

« Avec plaisir, Yuuri. »

Et ce fût à son tour de donner le coup de rein qui les emporta tous les deux tout au long de cette nuit.