Chapitre 14

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La soirée d'hier était une excellente réussite. La maman d'Adrian avait été très bien accueillie par Yohan, le père de Lisa. Le dîner s'était déroulé dans la joie et la bonne humeur. Les conversations fusaient dans tous les sens et les rires étaient au rendez-vous. Durant la nuit de dimanche à lundi, le soleil avait réussi à chasser la pluie. C'était désormais un rayon de soleil et de chaleur qui réveillait la charmante demoiselle. Elle ouvrit doucement les yeux, et sentit une autre source de chaleur à ses côtés. Elle se tourna en direction de celle-ci et tomba nez à nez avec un Adrian encore endormi. Prise par surprise, elle se retourna brusquement mais, le lit n'était pas assez pas grand pour lui éviter cette malheureuse chute qui réveilla le jeune homme.

« - Lisa ? C'est toi ? Le garçon se frotta les yeux et vit sa copine allongée sur le sol. Elle avait le visage tout rouge, peut-être à cause de la honte qu'elle ressentait en ce moment même. À la vue de sa tête, Dri ne put s'empêcher de rire.

-Ne rigole pas. Ce n'est pas drôle ! Elle fit mine de bouder telle une enfant de cinq ans.

-Qu'est-ce que tu fais par terre ? Il continuait de rigoler.

-Je ... je suis tombée. Je n'ai pas l'habitude de dormir à côté de quelqu'un.

-Allez viens-là. » Adrian tendit sa main et lorsqu'elle l'attrapa, il la prit dans ses bras.

Ils restèrent blottis l'un contre l'autre pendant quelques minutes puis ils descendirent à la cuisine pour prendre leur petit déjeuner. Marie, Yohan et Jason n'étaient pas encore levés et Linda était actuellement en train de nettoyer les salles de bain ainsi que le troisième étage. Ce qui signifiait qu'Adrian et Lisa avaient le rez-de-chaussée pour eux seuls.

« -Tu veux un café ? demanda Dri qui était actuellement à la recherche d'une tasse.

-Je veux bien, merci. La jeune femme s'installa sur l'une des chaises qui se trouvait près de l'îlot central. Adrian attrapa deux tasses dans l'un des placards qui se trouvait au-dessus de sa tête. Il mit la cafetière en route puis se tourna vers Lisa.

-Alors, qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui ?

-J'aurais bien aimé terminer mon livre ce matin, il me reste trois recettes à traduire et une ou deux photos à insérer. Comme ça, je pourrais enfin profiter de mes vacances.

-Tu dois le rendre quand ? Demanda-t-il.

-Dans quinze jours. Elle soupira et posa sa tête sur ses genoux l'air désespérée. Adrian s'approcha et plaça son bras autour de ses épaules.

Imagine que ça ne leur plaise pas. En entendant cette phrase, le garçon pouvait ressentir toute l'angoisse qui se trouvait dans la voix de Lisa. Il la serra fort dans ses bras tentant de la rassurer.

-Il n'y a absolument aucune raison que ça ne leur plaise pas. Tu as suivi les consignes à la lettre et tu as même réussi à y ajouter ta touche personnelle.

-Mais, tu n'as pas vu les autres personnes de ma classe. Je n'ai aucune chance contre eux, ils sont bourrés de talent.

-Et tu l'es aussi. Il rétorqua rapidement. Tu n'as pas moins de compétences qu'eux Lisa, c'est juste que tu n'en as pas encore conscience.

-Peut-être. Elle haussa les épaules tandis qu'il prit place à côté d'elle avec leurs cafés. Elle sentait le regard du garçon se poser sur elle à plusieurs reprises.

-Pourquoi tu me regardes comme ça ? Demanda Lisa, les joues rouges.

-Comment ? Le silence était de retour...

-Comme quelqu'un qui est en train de tomber amoureux. Adrian ne savait pas vraiment quoi répondre à cette phrase. Il continuait de la regarder et au fond de lui, il savait qu'elle avait raison.

-Ça te fait peur ? À l'entente de cette question, la jeune femme fut un peu mal à l'aise.

-Pas toi ? Elle espérait ne pas être la seule dans cette situation.

-Non, pas vraiment. J'ai l'impression que, quand je suis à tes côtés, je n'ai peur de rien.

- ça fait tellement cliché. Rit Lisa après être restée silencieuse un moment.

-Donc, je te fais limite une décla' et c'est tout ce que tu trouves à dire ? Il rit à son tour mais fit mine d'être vexé. Il se leva et fut retenu par les bras de la demoiselle.

-Mais non... Allez viens là. Dit-elle de façon convaincante.

-Je viens seulement si tu me fais un câlin ? La jeune femme le regardait étonnée.

-Tu as le sens des négociations visiblement.

-Alors, tu acceptes ? »

Elle se leva à son tour et se jeta dans ses bras, ce qui engendra un rire mélodieux.

Summer night [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant