Chapitre III

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"La pensée est un vin dont les
Rêveurs sont ivres"
-Victor Hugo.

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PDV TON PRÉNOM :

  Un long après-midi s'annonçait et je n'avais rien à faire, autre que de rester à glander dans mon lit. J'avais hâte d'être ce soir pour enfin avoir un réel prétexte pour dormir, puisque la nuit dernière s'était déjà annoncée assez longue pour que je n'ai pas à me recoucher de sitôt.

  J'étais allongée, et mes paupières se fermaient sans que je ne résiste, jusqu'à ce que je sois obligée de les réouvrir à cause d'un vibrement venant de mon téléphone.

  Je soupirai d'agacement et pris le déclencheur de mon malheur pour voir le numéro d'un personnage que je ne connaissais que trop. Qu'est-ce que Gojo Satoru me voulais à cette heure ?

  Je decrochais sous peine qu'il me pique une crise lors de notre prochaine rencontre puis il dit une adresse que j'eus peiné a comprendre.

  Après avoir traversé mainte fois la préfecture de Saitama, je trouvai enfin ce foutu lycée paumé et rejoignit Satoru.

  Il était accompagné de trois adolescents, qui, après avoir écouté malgré moi un long monologue de l'exorciste, s'appelaient Yuji, Nobara, et Megumi.

  Qu'est-ce que je pouvais en avoir à faire ? Sérieusement, je ne les reverrai sûrement jamais.

  "... Et je sais que tu dis que tu ne les reverra plus mais tu te trompes, ma chère ! Tu seras leur nounou temporairement !"

  Je levai d'un coup, et regardai Satoru, hébétée.

  "Pardon ? Artuculais-je malgré moi. J'essayai vraiment de rester polie, mais cette situation avait le don de me mettre dans un de ces états, et les adolescents n'avaient pas l'air enchantés non plus."

  Je regardai Satoru, hébétée. Leur nounou ? Vraiment ? Et puis quoi encore, il sont assez grands pour s'occuper d'eux mêmes et si Satoru veut qu'ils soient sous surveillance il n'a qu'à le faire lui-même.

  Il lâcha un petit rire sournois avant de nous regarder, moi et les adolescents, à tour de rôle.

  "Ton boulot commence maintenant, Tp, je dois y aller. A plus tard ! Cria-t-il, fier, alors qu'il s'éloignait. Je cru que ma mâchoire allait toucher le sol tellement je ne pouvais y croire."

  Je le regardai s'éloigner en sautillant et chantonnant une quelque chanson, puis dis :

" Vous voulez faire quoi ?"

  Tous les trois haussèrent les épaules et je laissai échapper un soupir d'agacement. Qu'était-je censée faire avec ces trois mômes ?

  Je m'appuyai sur une voiture derrière moi et regardai le ciel en fronçant les sourcils à cause de soleil tapant.

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  Nous ressortions d'un magasin avec les bras chargés de sacs, dû aux caprices de Nobara qui voulait juste "regarder" la nouvelle collection d'habits.

  Mes talons me heurtaient à cause de leur effort à me faire tenir debout et je ne rêvais que d'une chose : m'asseoir. La chaleur du début de printemps n'aidait pas et je n'osais même pas imaginer lors des prochaines éventuelles canicules.

  Nous passions devant une crêperie et mon estomac me cria de lui porter une faveur après tout cet effort à tenir.

  Nous rentrions dans le mini restaurant et nous asseyions à une table. Nous commandâmes et un quart d'heure plus tard, à entendre trois gamins se gueuler dessus, nos crêpes arrivèrent.

  Rien que de voir la mienne me donnait l'eau à la bouche et je n'attendis pas le coup de feu pour enfin commencer à manger.

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  J'espèrai que Satoru ne me demanderai plus de jouer à la nounou, oui je l'espérai vraiment.

  Je commandais le je-ne-sais-combientième de verre. Je le méritais, après tout. J'étais censée rester dormir chez moi ou glander dans mon appartement et je suis finalement sortie de chez moi pour garder trois mômes et faire les magasins.

  La soirée devenait longue, et j'étais encore assez sobre pour prendre la voiture et rentrer chez moi en évitant les accidents, donc j'allais m'arrêter ici.

  Mais le hasard n'était pas de cet avis. Alors que je repoussais d'un geste vif de la main mon dernier verre, un homme vint s'asseoir à côté de moi.

  Je le dévisageait de haut en bas sans gêne, je supposais que l'alcool avait déjà fait un petit effet et que je ne me rendais déjà plus tout à fait compte de ce que je faisais.

  Il avait des cheveux assez longs et une cicatrice coupait son front en deux.

  "Vous avez l'air sinistre, lança-t-il.

- Imbécile, je répondais en me tenant la tête qui commençait à tourner, je me rendais finalement compte que je n'étais pas aussi sobre que je l'imaginais."

  Je posais mes deux mains sur le comptoir devant moi et poussait dessus pour m'aider à me relever. Je pris une petite respiration, histoire de me donner du courage.

  Ma voiture était à une centaine de mètres du bar où j'avais bu, et la distance me paressait interminable.

  " Vous n'avez pas l'air d'être en état de conduire. Je me retournais, et vis à nouveau cet homme.

- Encore vous, dis-je en retournant sur mon chemin. Je ne sais comment, ou bien parce que mon cerveau est ralentit, j'eus l'impression qu'il s'était déplacé à côté de moi en une fraction de seconde.

- Laissez-moi vous raccompagner.

- Non.

- J'insiste. Je me tournai face à lui, posai mes mains sur son torse et le poussais avec le peu de force qu'il me restait.

- Je ne veux pas de votre aide, je finissais avant de reprendre ma route. "

 

 

Monster-:-  Gojo x Reader Où les histoires vivent. Découvrez maintenant