L'élégance d'un
Silence vaut mieux
Que l'impuissance de
Tous les mots.
-John Joos| | | |
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PDV TON PRÉNOM :
Je me reveillai avec un silence inhabituel. D'habitude, j'entendais les enfants crier en bas de l'immeuble, suivis de leurs parents qui leur répétait de parler moins fort, puisqu'il y avait des habitation à côté. Mais pas ce matin.
Je me redressais sur les coudes, et me levai pour jeter un coup d'œil à la fenêtre. Je fronçai les sourcils et continuais de regarder la rue vide.
Mes yeux s'ouvrirent bien grand lorsque je me rappelai d'un événement : la foire. Oui nous ne sommes pas en mars, et alors ?
Ma tête se mit à taper violemment. Je me rassis sur mon lit et me maudissant pour avoir trop bu hier.
Et si j'allais y faire un tour, à cette foire ?
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C'était blindé de monde - logique - et j'avais du mal à me trouver des points repaires. On passait même dans les endroits qui ne nous étaient pas réservés pour gagner du temps.
Je ne sais pas si c'était avec le mouvement, mais j'avais parfois l'impression de voir un visage qui m'était familier, mais je ne le distinguait pas assez pour mettre un nom dessus - ou peut-être était-ce la gueule de bois ? -
Ne sachant où aller, je m'accoudai contre un mur et regardai le ciel. Et là, j'aperçu quelque chose qui me fit un frisson d'excitation : un grand huit.
C'était rare d'en voir des aussi beaux et grands dans une foire, alors je n'allais le rater. Et d'un pas déterminé, j'avançais vers le fameux manège.Une fois mon ticket pris, je me dirigeait vers la file d'attente. Elle était moyennement longue, mais puisqu'un train pouvait prendre une dizaine de personnes, il y avait moins d'attente que ça en avait l'air.
Pour me distraire, je regardai autour, histoire de voir si une autre attraction pourrait m'attirer, et je vis de nouveau ce visage familier. C'était énervant de ne pas se souvenir de qui il s'agissait, comme lorsqu'on se souvient d'un acteur dans un film et que l'on n'arrive pas à se souvenir dans quel film il avait joué.
Mais cette fois le visage était là pour de vrai, pas juste une fraction de seconde.
Je le reconnaissai : c'était l'homme que j'avais croisé au bar hier, avant de partir.Je tournai le regard, je n'avais pas envie de me souvenir de lui, finalement. Cherchant autour si autre chose pour me tourner l'attention de lui, je vis une pancarte affichant que le manège était nouveau. Je me disai bien, je ne l'avais jamais vu auparavant.
Je sursautai lorsqu' un bras se mit autour de mon épaule en criant mon nom, mais je fus rassurée lorsque je reconnu la voix de Satoru. J'étais obligée de lever la tête pour voir ses yeux, il devait faire au moins dix bon centimètres de plus que moi. Voire vingt.
Je saluai l'exorciste et jetai un coup d'œil rapide à l'homme du bar, qui avait disparu.
Quelques minutes plus tard à entendre Satoru se vanter de son existance nous entrions enfin dans les vagons.
Nous mettions les sécurités et malgré le comfort que nous offraient les sièges, j'étais vraiment mal à l'aise : c'était l'homme d'hier soir qui était aux commandes de l'attraction.
Où était l'homme qui était censé contrôler le manège, à la base ? Il était hors de question que je reste assise ici si c'était lui qui gérait.Malgré mes efforts pour essayer de me retirer de la sécurité je ne pouvais pas bouger, tout était bloqué.
J'eus la boule au ventre lorsque les wagons commencèrent à avancer lentement, montant les rails qui allaient retomber à la suite.
Satoru remarqua à quel point j'étais raide et dit : " T'as envie de faire caca ?"
Je tournai ma tête vers lui et du mieux que je pu lui lança un regard noir. Si ce n'était que ça.
On arriva à la descente et sans surprise le wagon s'arrêta. Je regardai vers la cabine où l'homme du bar était et elle était vide.Le train dévala à toute vitesse la descente à laquelle je ne m'étais pas préparée, concentrée sur la cabine. J'attrapai rapidement la barre de sécurité devant et m'y accrocha comme si ma vie en dépendait.
Le tour étant fini, on entendait les gens rire de leurs cris ou se vanter d'avoir réussi à avoir levé les mains durant la descente, près à laisser la place à d'autres personnes.
Mais si la cabine était vide, qui va arrêter l'attraction ?"Un tour gratuit ? Génial ! S'exclama Satoru.
-Non, pas génial, y'a personne dans la cabine, je répondai."
Il tourna la tête et vu qu'effectivement, il n'y avait personne.
Alors en tant que héro il se dévoua pour aller arrêter cette foutue machine, qui commençait déjà à escalader de nouveau les rails."Hé ! Me laisse pas là ! Je criai en le voyant s'éloigner."
Vu la tête qu'il tirait, soit il y avait un cadavre, soit il ne savait pas comment faire. Ou bien les deux.
Avant que je puisse parler pour potentiellement l'aider les wagons tombèrent de nouveau dans les cris des gens devant et derrière moi.Des lumières s'allumèrent et de la musique commença à jouer, étouffant un peu les conversations des passants, et me laissant moins de chance d'arriver à parler à Satoru.
La fin du tour arriva, j'avais pour but de descendra comme Gojo l'avait fait pour l'aider, mais manque de chance : ma barre de sécurité était trop serrée, je ne pouvais pas m'en détacher.
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Monster-:- Gojo x Reader
ФанфикOn n'a pas besoin de mourir pour perdre la vie. - Mary Relindes Ellis, Wisconsin