Quelque Chose D'Insignifiant [RÉÉCRITURE]

↠ Prologue ↞

"Miku ?

- Oui ?

- Dis, est-ce que tu te rappelles du jour où on s'est rencontrée, toutes les deux ?

- Évidemment, je ne pourrais jamais oublier. Enfin, peut-être que si, mais j'ai pas envie. Mais généralement mon cerveau ne me demande pas mon avis avant d'effacer une info."

Rin eu un petit rire et réprima un frisson en calant un peut mieux sa tête non loin de celle de sa camarade, qui lui demanda par ailleurs :

"Mais pouuurrrquoi cette question, chère compatriote ?

- J'en sais rien.

- Ah bha super ça.

- Peut-être que je me rappelle comment je t'avais jugé...

- Ben moi je le sais pas, je ne suis pas dans ta tête.

- Des fois il y a de quoi se poser des questions...

- Mais tu sais, je ne pense pas que les premiers mois où on se soit renontrées ne soient des souvenirs particulièrement bien. Avant, on était vraiment...

- Dans une merde pas possible ?

- Euh ouais, c'est ça."

Miku eu un petit rire amusé, pas son grand rire digne d'une échappée de l'asile mais un tout petit un peut différent, avant de dire :

"Mais bon... le passé est le passé, hein ?

- Ouais. Et maintenant, un avenir nous attends pas peut-être.

- Moi je dirait "sûrement", même si on aura toujours des soucis de toute façon.

- Tu es devenue de plus en plus optimiste...

- CORRECTION : Je suis devenue réaliste !"

La jeuen fille brune donna un tout petit coup sur la tête de sa camarde blonde qui s'écarta un peut avec un air faussement boudeur, avant de reprendre son air lassé habituel et de diriger son regard vers la fenêtre où le soir pointait le bout de son nez, puis demanda :

"Hé Miku... à ton avis, qu'est-ce qu'il se serait passé si on ne s'était pas rencontrées ?

- Probablement... des choses pas bien. L'une de nous deux aurait peut-être mal tourné. Mais tu sais que la vie ne se raconte pas avec des "si", et heureusement en l'occurence !

- Oui. Nous nous sommes rencontrées et nous n'avaons pas mal tourné et autre..

- Effectivment, camaraaaade !"

Rin se laissa aller à rire un peut au ton bizzare que l'autre adolesente avait employé.

Oui. Le passé était le passé.

Mais il laissait bien des traces.