Quelque Chose D'Insignifiant [RÉÉCRITURE]

◤Chapitre 7 : Est-ce que ça va ?◥

Quelque chsoe cloche avec elle

Réalisa Rin en voyant que Miku fixait avec une certaine crainte dans le regard un groupe de fille qui venaient de s'installer à une table pas si loin, mais à peine eu-t-elle lentemps de suivre son regard que sa camarade de table le détourna.

Et elle recomença à sourire comme si rien ne s'était passé.

"Est-ce que ça va...?"

Demandera la lycéenne brune à Rin, probablement en remarquant qu'elle la regardait bizzarrement.

"Oui oui t'inquiètes."

Dira la blondinette en détournant à son tour le regard, visiblement incapable de poser la simple question : Et toi, est-ce que tu vas bien ?

Même si elle avait une petite idée sur la question, elle se demandait si elle n'avait pas mal vu. L'éclair de terreur dans les yeux de Miku n'avait duré que quelques secondes et interprêter les émotions n'était pour ainsi dire par le fort de Rin...

Un certain malaise s'installa pendant le reste du repas... Fallait dire que le faire de répondre "non rien" à Miku avait amené la lycéenne blonde à se fermer complètement, maudissant le monde de ne pas lui avoir donné le super-pouvoir de l'invisibilité.

"Miku, si il te plait arrête de mettre ce que tu n'aimes pas dans mon assiette tu vas encore me filer le corona !"

Ce fut la phrase, prononcée par ailleurs par Kyosuke, qui piqua son intérêt et la fit remarquer que la lycéenne brune venait totalement de mettre ses boulettes de viande dans dans l'assiette de son voisin. Du moins, la quantité de celles de ce dernier ayant doublé et l'assiette de Miku s'en retriuvant soudainement dépourvue semblait dire que c'était ce qu'il s'était passé.

"Mais qu'est-ce qui te dis que c'est moi...?

- C'est évident et tu m'a déjà fait le coup..

- Ahhh euh bah c'est possible..."

Finira par avouer la coupable en regardant sur le côté faisant comme si elle sifflotait mais sans émettre aucun son, elle ne savait peut-être tout simplement pas siffler. Rin décida alors de faire un effort incroyable, afin d'étancher le peut de curiosité qu'elle ressentait pour une fois, par un acte très simple : poser une question.

"Comment ça te filer le corona ?"

Avait-t-elle donc demandé à Kyosuke, qui lui répondit d'un ton désabusé tout en regardant "ses" boulettes d'un air presque désespéré :

"Avant le confinement, début 2020*, Miku est venue au collège comme si de rien était. Elle a foutu ses choux de bruxuelles dans mon assiettes... enfin je ne m'en suis apperçu que quand elle l'a dit le soir. Et on s'est apperçu le landemain qu'elle avait le corona, en asymptomatique, elle était cas contact donc on lui avait fait le test. Donc ar conséquement moi aussi j'étais cas contact et je l'avais aussi... Heureusement, on est jeunes et sans soucis de santé donc on a pas fait de formes graves. Elle elle allait carrément bien."

Pendant ce temps, la principale intéréssée feignait toujours de ne pas être concernée pas les propos de son ami. La blondinette, quant à elle, dira d'un ton qu'elle voulait sarcastique :

"Hé ben, vu que vous avez eu 2 semaines de confinement de plus que tout le monde, j'espère que c'était pas une mauvaise période pour vous."

à cette remarque, Kyosuke rit légèrement puis déclarera à la suite :

"Moi je me suis juste un peut plus fait chier car même un geek de mon espèce savent que faire des écrans tout le temps sauf en bouffant n'est pas vraiment l'idée du siècle."

Rin eu un renfilement amusé à cette réponse légèrement humouristique pour elle, et sourit presque. Mais sa bouche était crispée, comme si elle n'avait plus l'habitude de contracter les muscles nésscésaires à l'affichage d'un sourire.

Oui, c'était vrai, maintenant qu'elle y repensait, elle ne souriait presque jamais. Car elle n'avait absolument goût en rien, rien ne l'amusait, rien de la passionait, personne ne tenait à elle et elle ne tenait à personne, persuadée d'être une moins-que-rien.

Oui, ça aussi c'était vrai... Elle était une ado plus élevée par internet et les gens dessus que par ses propres parents, enfin selon elle. Les seuls moments où elle souriait étaient ceux où elle se retrouvait seule avec son téléphone ou, quand elle était plus jeune, avec Lyam devant un dessin animé qu'ils avaient mis lors de l'absence de leurs parents. Mais maintenant, même regarder les youtubers avec qui elle avait grandit ne suffisait pas à la faire à nouveau sourire. Elle avait envie de mourir tous les jours et n'avait pas sourit sincèrement depuis des mois, et il lui semblait que la dernière fois où elle avait rit remontait à des années.

Ce furent des paroles de Miku qui se sentait apparement enfin à nouveau concernée par la conversation qui ramenèrent la lycéenne blonde à la réalité.

"Moi le confinement je l'ait plutôt bien vécut, après la grande maison ça aide. Et pour une fois, mes parents étaient là, et pas en train de travailler loin dans leur entreprise ! C'était trop cool..."

Ahh, des parents absents...

Rin s'interdit en cet instant précis de ressentir une once de jalousie vis-à-vis de cette situation qu'elle savait pourtant pas cool et assez triste, mais bordel, qu'est-ce qu'elle aurai aimé avoir des parents absents... Du moins plus que ceux qu'elle a actuellement. Eux ils étaient bien là, bien là pour lui rappeller à quel point elle n'était qu'une petite merde insignifiante et inutile ne sachant rien faire.

"Il était comment pour toi le confinement d'ailleurs ?"

La questionnera alors la lycéenne aux couettes brunes, ce qui fit à nouveau revenir sa camarade à la réalité. Décidemment, ce repas de midi bient rop long maintenant la replongeait bien trop dans ses pensées.

"On va dire que c'était moins bien que vous... mes parent sont du genre picsous, ils accumulent et dépensent rien, donc on était en appartement pas très grand. Et ils étaient très irrités... Donc plus enclis à m'engueuler.

- Ah, bah RIP, heureusement que c'est fini pour toi du coup...

- Effectivement."

Pas la peine de dire que c'était au début du confinement qu'elle avait eu le plus peur de sa vie, déjà que les vacances d'été étaient un calvaire pour elle, avec ses parents qui ne se privaient pas de lui exposer ses qautres vérités et pointaient tous ses innombrables défauts en dénigrant ses maigres qualités à chaque fois. Ils lui avaient plus que jamais hurlés dessus, elle avait plus que jamais eu envie de mourir, et même si ça continuait à empirer d'années en années selon elle (Elle se rappellerai toujours de la première giffle que lui avait foutu sa mère, quand elle avait 11 ans. Un très mauvais souvenir pour Rin alors qu'elle pensait l'avoir mérité avec la connerie qui en était à l'origine. Maintenant, c'était limite si elle craignait pas de s'en prendre une si elle contredisait sa mère (avant elle se faisait juster engueuler TRES FORT))...

Ce fut probablement ces souvenirs là qui durent provoquer une réaction physique chez elle puisque Miku posa son regard gris-bleu clair sur elle pour demander, il lui semblait une deuxième fois :

"Rin, est-ce que ça va ?"

------------------------------------------------------------

Nombre de mots : 1162

* L'histoire se passe en 2023