Chapitre 11

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Lundi 15 mars 2004
Enfin. Le moment qu'Hermione attendait depuis plus de trois semaines était finalement arrivé. Elle était impatiente de revenir travailler dans le service que menait Mrs Grimms d'une main de maître et de retrouver Bill, elle devait bien se l'avouer, pour leurs pauses matinales.
La sorcière avait suivi les étapes de reconstruction de la banque des sorciers grâce aux nombreux comptes-rendus de Harry. Les Gobelins avaient formellement interdit aux sorciers d'y mettre leur nez, sous prétexte qu'ils avaient besoin de toute leur concentration pour voir leur bâtiment bien aimé de nouveau debout. Trois semaines leur avaient été nécessaires après la fin de l'expertise pour mener à bien leur mission et, de ce que l'Auror en savait, ils avaient fait du très bon travail.
Hermione s'était levée et préparée très rapidement ce matin-là, prête à revenir à Gringotts. Son meilleur ami l'avait prévenue qu'une petite cérémonie de réouverture des portes de la célèbre bâtisse était organisée à huit heures tapantes, alors elle s'était organisée pour être à l'heure.
En arrivant sur son lieu de travail, elle s'aperçut très vite qu'elle avait eu raison de ne pas arriver en retard. Il y avait une véritable cohue sur le Chemin de Traverse et elle se mit à douter de réussir à retrouver Harry, qui devait d'ailleurs être bien occupé, au milieu de toute cette foule. Tout le bureau des Aurors avait été mis sur le pied de guerre pour organiser la protection de la cérémonie. Hanzel, le Gobelin qui était à la tête de la banque depuis la chute de Voldemort, avait apparemment insisté pour que les protecteurs du monde magique soient présents en nombre et ainsi éviter tout problème de type explosion de bombes. Harry avait d'ailleurs été sur les nerfs la quasi-totalité du weekend après sa dernière entrevue avec la créature, qu'il décrivait comme quelqu'un d'autoritaire avec de légères tendances despotiques et narcissiques, ce qui ne lui plaisait pas du tout.
Hermione se faufila parmi les curieux qui s'étaient amassés au milieu de la rue sorcière, essayant d'y retrouver un visage connu. Quel ne fut pas son soulagement lorsqu'elle aperçut finalement Gregory et Bill en train de discuter au coin de la fontaine qui faisait face à Gringotts. Elle se dirigea avec hâte vers eux en jouant des coudes pour se frayer un chemin.
— Bonjour vous deux, les salua-t-elle.
— Tiens salut, Hermione ! s'exclama Gregory avec un immense sourire sur le visage. Ça fait un moment !
— Bonjour, Hermione, lui répondit Bill avec un clin d'œil, amusé par la réaction extravagante de son collègue.
— Eh bien oui, j'étais coincée à l'Ecole de Magistrature Magique, fit la jeune femme à l'attention de Gregory.
— Ce devait être plus intéressant qu'être coincé avec Bill dans un trou à rats à analyser des artefacts de pacotille, ronchonna le briseur de sorts en levant les yeux au ciel.
« J'aurais bien échangé ma place avec toi, moi » criait la conscience d'Hermione, mais la sorcière se contenta de rigoler à sa remarque, captant le regard rieur du rouquin.
— Monsieur Hanzel va intervenir ce matin ? demanda-t-elle, curieuse.
— Oui, nous l'avons vu passer, lui apprit Bill.
— Je ne l'ai jamais vu encore, confia Hermione en balayant l'assemblée des yeux.
— Rassure-toi, nous, si nous l'avons vu deux fois c'est bien tout ! s'esclaffa Gregory.
Ils furent ensuite coupés par l'arrivée d'autres collègues de Gringotts qui vinrent les saluer et Hermione fut obligée de se rapprocher de Bill – ce qu'elle voulait éviter pour ne pas éveiller les soupçons – pour faire place aux nouveaux arrivants. Les discussions battaient leur plein et chacun y allait de son avis sur le discours du directeur, quand elle sentit la main de Bill se poser nonchalamment au creux de son dos et y exercer une légère pression. Elle dut se concentrer et se faire violence pour ne pas rougir et agir comme si de rien n'était car rien ne devait transparaître. Elle remerciait Merlin que la fontaine à laquelle ils tournaient le dos camoufle le geste du briseur de sorts au reste de la foule.
Quelques minutes plus tard, le silence se fit instantanément au moment où Monsieur Hanzel et Kingsley Shacklebolt apparurent devant la porte de la banque, en haut du petit escalier en marbre blanc qu'il fallait gravir pour entrer dans la bâtisse.
— Bonjours à tous, les salua simplement le Ministre. Nous sommes ravis de vous compter parmi nous pour célébrer la réouverture de ce bâtiment, qui est comme vous le savez l'un symbole du monde magique anglais.
Kingsley agrémenta ensuite son discours de quelques informations sur la politique actuelle et sur le dispositif de protection des lieux publics nouvellement mis en place. Hermione l'écoutait d'une oreille distraite, profitant de l'agréable et discrète caresse de Bill dont la main courait toujours en bas de son dos, et promenant son regard sur l'assemblée. Elle finit par repérer Harry, non loin du Ministre, accompagné de plusieurs Aurors. Son meilleur ami ne lâchait pas la foule des yeux, prenant sa mission de surveillance très au sérieux. Après tout, la banque avait déjà explosé une fois...
A la fin de son discours, Kingsley s'effaça pour faire place à Monsieur Hanzel. Le Gobelin n'avait pas franchement l'air ravi d'être là et de devoir parler publiquement, aussi commença-t-il son élocution d'une voix morne et clairement ennuyée par la situation, se contentant de relater des faits historiques concernant Gringotts. Cela fit ricaner Gregory, qui n'hésita pas à se moquer du directeur de la banque en donnant des coups de coude à son collègue de droite.
— Le dirlo est trop content d'être là, regardez sa tête, chuchota le briseur de sorts, hilare.
Monsieur Hanzel abrégea son passage et son discours, ne souhaitant pas faire durer le plaisir plus que nécessaire, et Gregory ne cacha pas sa déception en le voyant se retirer après avoir vanté les mérites des Gobelins qui avaient reconstruit l'édifice, un vague air de soulagement se peignant sur son visage toujours aussi fermé. Le Ministre de la Magie reprit la parole pour terminer la cérémonie et souhaita à la population anglaise sorcière une bonne visite de la nouvelle banque des sorciers.
La traditionnelle conférence de presse commença aussitôt les derniers mots de Kingsley prononcés. Tels des vautours, les journalistes se précipitèrent en bas de l'escalier de Gringotts et une dure bataille commença : c'était à celui qui réussirait à interviewer le Ministre et le directeur de la banque ne premier. Hermione repéra une tête blonde qu'elle assimila à celle de Luna, qui avait repris le flambeau du Chicaneur, se diriger d'un pas nonchalant vers l'endroit où se tenait Harry pour le saluer. Hermione sourit : leur amie n'avait pas changé et attendait patiemment son tour – car tout le monde savait que Kingsley ferait l'effort de répondre aux quelques questions de l'ancienne Serdaigle, dont le journal tenait une place de choix depuis la décadence de la Gazette du Sorcier.
Elle aperçut ensuite deux autres têtes blondes qu'elle aurait souhaité ne jamais revoir. Drago Malefoy et Fleur Delacour profitaient de l'occasion pour aller saluer les hauts placés de Gringotts et du Ministère, dont le Ministre lui-même. Il était clair que l'ancien Serpentard essayait de redorer le blason de sa famille et s'afficher aux côtés de la vélane – qui était une belle femme, quand bien même son comportement laissait à désirer – était sûrement une idée pour amadouer les hommes d'affaire et essayer d'étaler le peu d'influence qui restait accrochée au nom de Malefoy. Hermione leva les yeux au ciel en les voyant se pavaner de la sorte, constatant que l'appât du gain et du pouvoir constituait le maître mot de leur conduite.
Elle fut sortie de sa contemplation par ses collègues de Gringotts qui essayaient tant bien que mal de se motiver à traverser la foule pour gagner leur lieu de travail, qu'ils avaient tous hâte de visiter.
— Vous pensez que tout a été restauré comme avant ? demanda une femme qu'Hermione reconnut comme une collègue de la comptabilité.
— Connaissant les Gobelins et leur goût prononcé en matière de décoration intérieure, je dirais que oui, railla Gregory avec un grand sourire.
Fier de sa blague, le briseur de sorts se tourna vers Bill, lui tendant la main d'un regard entendu. Le rouquin s'esclaffa devant le comportement parfois enfantin de son collègue et ami, et enleva discrètement sa main du dos d'Hermione pour saisir celle du jeune homme qui rigolait autant que lui. La sorcière, bien que souriant devant la scène, ne put s'empêcher d'éprouver le manque de la chaleur que lui apportait la main de son amant quelques secondes encore auparavant. Mais elle se garda bien de laisser transparaître cette émotion. Après tout, ils avaient décidé de garder leur liaison secrète pour le moment...
Le petit groupe décida finalement de braver l'assemblée de sorciers pour entrer dans Gringotts. Hermione suivit le mouvement, sans cesser de parcourir la foule des yeux. Même si elle savait que les Aurors guettaient le moindre mouvement suspect, elle partait du principe qu'en tant que citoyenne anglaise, elle avait le devoir d'être elle aussi vigilante.
Elle ne vit cependant pas que quelqu'un vint sciemment lui couper la route.
Hermione manqua de percuter la personne qui s'était mis devant elle. Surprise, elle leva les yeux et découvrit avec colère la tignasse blonde parfaitement tirée en chignon de Rita Skeeter, la journaliste de la Gazette du Sorcier. Celle-là même qui avait écrit cet odieux article à son sujet après l'explosion de Gringotts.
— Oh, Miss Granger ! Quelle heureuse coïncidence de vous trouver ici en ce jour si important, croassa-t-elle en dévisageant Hermione derrière ses petites lunettes à monture noire.
— Skeeter, fit la jeune femme entre ses dents.
— Eh bien, en voilà des manières, ricana Rita, sa fidèle plume à papote griffonnant sur son calepin à ses côtés. La célébrité vous avait manqué depuis la chute du Lord Noir, tant et si bien que vous ne prenez même plus la peine de saluer convenablement les gens ?
Les yeux d'Hermione lancèrent des éclairs. Bill et Gregory, qui s'étaient arrêté en constatant que la jeune femme ne suivait plus, s'apprêtèrent à intervenir, quand soudain la sorcière répondit.
— Qu'est-ce que j'entends ? demanda Hermione d'une voix calme. Vous, Rita Skeeter, me parlez de bonnes manières et d'être convenable ? Après le torchon rempli de mensonges que vous avez écrit sur moi sans mon consentement ? Après tous les déboires que vous avez causé après la guerre ? Vous osez parler de bonnes manières et d'être convenable en société ?
La journaliste, dont la plume ne cessait de gratter le parchemin, eut un sourire forcé. Elle s'apprêtait à répondre, mais Hermione ne lui en laissa pas l'occasion.
— Soyons bien claires et honnêtes toutes les deux, fit la jeune femme en pointant sur Rita un doigt menaçant et accusateur. J'ai d'ores et déjà pris rendez-vous avec des avocats. Croyez bien que je vais vous faire un procès, à vous et à votre stupide journal, pour atteinte à mon droit à l'image et pour toutes vos violations du code civil magique concernant ma personne. Le droit au respect de la vie privée d'autrui, vous saisissez ?
Skeeter blêmit et, d'un coup sec de la main, elle ordonna à sa plume d'arrêter d'écrire.
— Et en plus, je dispose, j'en suis certaine, d'une information qui peut grandement intéresser le Ministère, continua Hermione dont les yeux reflétaient un mélange de colère et de malice.
A l'entente de ces mots, Rita commença à se décomposer. De nervosité, elle se mit à resserrer les pans de sa robe de sorcier et à jeter des regards inquiets autour d'elle.
— Je suis persuadée que le Ministère veille à ce que le registre des Animagi soit le plus complet possible... Je m'en voudrais de garder pour moi une information de cette importance. Vous voyez où je veux en venir ? Ou les cafards de votre espèce sont-ils dépourvus de la moindre once d'intelligence ?
Cette fois-ci, la journaliste tourna instantanément les talons et fila, tentant tant bien que mal de garder la tête haute. Hermione la regarda disparaître au milieu de la foule avec un sentiment de satisfaction. Elle mourait d'envie depuis des années de remettre Skeeter à sa place, c'était désormais chose faite.
Elle se tourna ensuite vers Bill et Gregory qui la regardaient avec un brin d'admiration dans le regard.
— Rappelle-moi, Bill, de ne jamais mettre en colère la stagiaire du service juridique, déclara Gregory avec un ton solennel.
Le rouquin s'esclaffa, non sans glisser à Hermione un clin d'œil complice. La sorcière leur fit un grand sourire et ils reprirent leur marche vers Gringotts, pressés de découvrir leurs nouveaux locaux.

oOo
Mardi 16 mars 2004
Hermione rentra au manoir dès la fin de sa journée de travail. Les choses avaient repris leur cours au sein de la banque des sorciers à une vitesse effrénée. Elle avait été ravie de retrouver le bureau qu'elle partageait avec les collègues de son service et de constater que les Gobelins l'avaient reconstitué presque à l'identique, veillant quand même à y ajouter une légère touche de modernité, mais qui ne jurait pas avec le style ancien de l'édifice.
En entrant au Square Grimmaurd, la jeune femme rangea sa robe de sorcier dans le placard et se dirigea vers la cuisine pour se préparer du thé. Elle y trouva Harry, installé, derrière les fourneaux, sous le regard réprobateur de Kreattur.
— Bonsoir, les salua-t-elle.
— Salut Herm, lui répondit Harry.
— Miss Hermione, s'inclina légèrement l'elfe de maison. Est-ce que Miss pourrait dire à Maître Harry d'arrêter de cuisiner ?
La sorcière haussa les sourcils devant la scène incongrue qui se jouait visiblement devant elle. Ainsi donc, Harry avait insisté pour faire à manger, au plus grand déplaisir de Kreattur qui ne vivait que pour le servir – et qui devait, soit dit en passant, craindre pour la qualité du repas que son maître s'apprêtait à servir...
— Allons, ça suffit, Kreattur, le gronda l'Auror. Je peux très bien préparer à manger tout seul, ce n'est pas si compliqué. D'ailleurs, Herm, j'espère que tu as faim !
— Effectivement, mon ventre commence à gargouiller mais je ne mange pas ici ce soir, lui répondit-elle.
— Miss Hermione a sûrement raison de découcher, intervint le petit elfe. Kreattur a vu la quantité astronomique d'épices que Maître Harry a mis dans son plat... Kreattur désapprouve, Kreattur pense que cela ferait exploser un Scrout à pétards à coup sûr rien qu'à l'odeur !
Hermione s'esclaffa bruyamment tandis qu'Harry se tournait vers l'elfe, le regard menaçant.
— Je t'interdis de juger mon plat avant de l'avoir goûté ! Et puis, je n'ai même pas terminé, maugréa le Survivant.
— Kreattur préfère s'abstenir d'y goûter de toute façon, annonça-t-il en secouant la tête.
Le rire de la jeune femme redoubla devant la mine renfrognée de son ami.
— Donc tu découches ? fit soudainement l'Auror en se tournant vers elle. Et puis-je savoir où tu vas ?
— Étant donné que je ne sais rien de tes sorties, tu ne sauras rien des miennes, lui répondit Hermione avec un clin d'œil. Désolée en tout cas, tu as l'air de t'être donné du mal pour le repas... Mais je suis attendue et d'ailleurs, je file préparer mes affaires !
Et la sorcière s'empressa de monter sous le regard amusé de son meilleur ami, qui soupira en reportant son attention sur sa préparation culinaire ou plutôt, son échec culinaire.
oOo

Hermione était confortablement installée dans le canapé de l'appartement de Bill, quand celui-ci vint leur apporter deux tasses de thé fumant. Le rouquin s'installa à ses côtés et déposa un baiser sur sa tempe avant de tremper ses lèvres dans la boisson chaude. La jeune femme soupira d'aise et se pencha pour récupérer son petit sac en perles dont elle ne se séparait jamais. Elle plongea sa main dedans et dénicha l'ouvrage de Droit du travail chez les sorciers Anglais qu'elle cherchait.
— Quand retournes-tu à l'Ecole ? demanda Bill qui lui caressait la nuque du bout des doigts.
— Jeudi, lui apprit-elle. J'ai trois heures de droit du travail et j'avais une dissertation à rendre. Elle est déjà terminée mais je voulais peaufiner mes connaissances. J'ai emprunté ce livre et un autre pour le compléter.
Elle replongea dans son sac pour sortir le deuxième livre mais fit chou blanc.
— Mince, grimaça-t-elle. J'ai dû l'oublier au manoir.
— Et tu en as besoin ?
— Je voulais vérifier quelque chose dedans... souffla Hermione.
— Si je veux pouvoir profiter de quelques moments tranquilles avec toi après tes révisions, tu ferais mieux d'aller le chercher, lui fit Bill, un sourire moqueur aux lèvres. Sinon, tu ne vas faire qu'y penser et même les meilleures caresses du monde ne te le feront pas oublier.
— Vous me connaissez trop bien, William Weasley. Promis, je fais vite, lui dit-elle en l'embrassant, avant de transplanter directement au manoir.
A son arrivée dans l'entrée du Square Grimmaurd cependant, ses yeux s'écarquillèrent. Là, dans l'escalier, se trouvaient des habits qui jonchaient les marches. Les pensées d'Hermione se succédèrent pour aboutir à la conclusion que visiblement, Harry avait profité de son absence pour partager son repas – comestible ou non – avec sa conquête du moment. La jeune femme laissa échapper un ricanement avant de commencer à gravir les marches et décida d'annoncer son retour, même si elle ne comptait pas rester.
— Harry ! Je suis repassée chercher mon livre de droit pour réviser un peu.
Bien sûr, aucune réponse ne lui parvint. En haussant les épaules, elle continua son ascension jusqu'à sa chambre, constatant avec amusement que les habits cheminaient jusqu'à la chambre de son meilleur ami. Elle trouva sans surprise son livre posé sur son bureau et ressortit de sa chambre, en prenant garde à faire le moins de bruit possible.
Alors qu'elle venait de fermer délicatement sa porte, elle se tourna pour repartir sur la pointe des pieds et vit au même moment Théodore Nott sortir de la chambre de l'Auror. Celui-ci, simplement vêtu d'un caleçon, se figea en reconnaissant Hermione.
— Granger, souffla-t-il presque imperceptiblement.
— Elle-même, répondit la jeune femme un sourire amusé sur les lèvres. J'habite ici, vois-tu... et toi ? Une affaire juridique importante à régler avec Harry ?
Face à la mine décomposée qu'affichait l'ancien Serpentard, Hermione ne put retenir son fou rire plus longtemps.
— Allez, bonne soirée à tous les deux et pas trop de bêtises ! lança la jeune femme avant de regagner l'appartement de Bill, hilare.

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 04, 2022 ⏰

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