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<<AU FEU ! AU FEU ! >> Criaient des personnes affolées. En effet, un immeuble était en feu. Des genres acouraient de partout, certains pour aider les habitants de cet immeuble à éteindre le feu et d' autres pour assister à ce spectacle pitoyable. <<Du sable,de l' eau. Vite vite>>,c' était les seuls mots qu' on entendait. Mais le feu était intarissable. Il grandissait  encore et encore; il semblait se moquer de toutes ces personnes qui voulaient le supprimer. Le ciel était devenu noir de fumée au point où on ne voyait plus les nuages.
Des genres appelaient les pompiers de partout.
Tout le monde était captivé par ce feu et occupé à l'éteindre quand une jeune dame tenta d' entrer dans le bâtiment en feu. Elle fût arrêtée par un jeune homme. Mais la dame ne voulait rien comprendre. Tout ce qu' elle voulait, c' était d' entrer dans ce foure.
-Qu' est-ce que tu veux aller faire dans ce feu ? Tu veux te tuer ou quoi ? Dis un autre jeune homme
-Mon bébé....mon bébé est dedans. Dit-elle en pleure.
Même si l' enfant était, on ne pouvait plus rien pour lui. Et d' ailleur, il devrait certainement être mort. La pauvre dame. Comment annoncera-t-elle le décès de son unique enfant qui avait à peine deux mois à son époux ? En effet,cette dame avait des difficultés à enfanter. Après quinze années d' attente, Dieu lui fit grâce d' une fillette. Et à seulement deux mois de vie dans le monde des vivants la fillette s' en alla dans le monde des morts, calcinée.
Après trois heures de combat contre ce redoutable combattant, il fût enfin terrassé par ces vaillants personnes et ces pompiers. Les dégâts furent immenses. Le feu avait tellement faim qu'il a dévoré sept immeubles. Des pertes en vie humaine ? Il y en avait. L'ambiance ramena à la morgue le corps calciné de vingt-trois personnes dont quinze jeunes, trois adultes,deux nourrissons et trois vieillards. Cinq victimes blessées furent conduites aux urgences. Le lieu de l' incident était devenu une mer de pleure. D' autres avaient perdu des proches, certains avaient perdu plusieurs années de dûre labeur.
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Cette nouvelle était à la une sur les réseaux sociaux, dans les journaux ; partout où on pouvait avoir des infos. Les journalistes ne manquèrent pas de faire de cet incendie un de leurs sujets.
Anthony aimait bien regarder le journal télévisé de 20h. Sa sœur trouvait ça ennuyant. Ce soir là comme d' habitude, Anthony regardait le journal télévisé assi dans sa partie préféré du canapé.   Il invita sa mère à le regarder aussi. La première information passa puis la deuxième.
<<Un incendie a déclenché cet après-midi dans la commune de Port-Bouët. Sept immeubles ont été incendiés. Il y a vingt-trois morts et cinq blessés. Voici quelques images de l' incendie>>Dit la journaliste dans l' information suivante.
Ah oui, des spectateurs avaient filmé ce spectacle. À la vue de ces images, Peter qui était assis près son frère sautait de joie en disant :<< Maman regarde c' est le papa de Keni. Regarde comme il est grand et tout rouge. Il est trop beau.>>

PYROMANE 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant