Le ding de l'ascenseur me coupe dans ma contemplation de l'apollon qui me fait face. La montée jusqu'à cet étage m'a paru interminable et en même temps, ça m'a permis de l'observer à volonté.
Son tee-shirt noir, un peu ample, fait marcher mon imagination. Je n'ai plus à l'esprit que le moment où je pourrais lui retiré. Mes mains me démangent tant j'ai envie de les passer dans ses cheveux, sur son torse, et puis plus bas...
Lui aussi me déshabille du regard, les mains dans les poches, dans une position seulement d'apparence décontractée.
L'ouverture des portes de l'ascenseur est une délivrance, et je me retiens de pousser un soupir de soulagement tant l'ambiance était électrique. Il me prend par la main, faisant naître ainsi une nuée de frisson sur mon bras, et me conduis à la chambre.
Il ferme la porte derrière nous, et j'ai l'impression qu'être enfin seuls déclenche une sorte de frénésie chez lui, comme chez moi. Je lâche mon sac à main pour me plaquer contre lui, et il agrippe mes hanches pour me tenir toujours plus proche. Nos lèvres ne mettent pas cinq secondes à se trouver.
Un gémissement incontrôlable m'échappe presque instantanément. J'ai la soudaine impression que je n'aurais jamais assez de ses lèvres, de ses mains, de lui tout entier.
Sa bouche descend presque avec précipitation dans mon coup, et ses mains empoignent mes fesses avec force. N'y tenant plus, j'attrape l'ourlet de son tee-shirt pour lui enlever, pressée de le voir. Il s'écarte, pour le faire lui même, sûrement aussi impatient que moi, et j'en profite pour retirer le mien.
Le souffle court, on prend un moment pour simplement observer nos corps à moitiés nus. Il est encore mieux foutu que ce que je ne m'étais imaginée. Athlétique, les épaules carrés, les bras musclés. Son torse se soulève rapidement. Ses abdominaux, divinement dessinés, me donne envie de le croquer, et une ligne de poils bruns tracent un chemin, de son nombril jusqu'à une partie de lui qui m'est encore inaccessible, mais qu'il me tarde de découvrir. Un chemin que j'aimerais d'ailleurs suivre de ma langue
Notre exploration mutuelle achevée, nos regards s'accrochent, et je me sens plus belle que jamais à travers ses yeux. Mes mains, presque de leur propre volonté, se placent sur son torse pour le caresser, puis sont vite remplacer par ma bouche. Lorsque j'arrive à son coup, il exhale un faible grognement qui m'excite.
Comme incapable de se retenir plus longtemps, il me soulève de terre sans difficulté pour me reposer deux mètres plus loin, devant le lit à baldaquin, et je comprend que c'est à son tour de me taquiner de ses lèvres. Il commence sur le haut de mon buste, et dans un même temps, retire mon soutien gorge en dentelle. Sa bouche s'attarde sur mon téton droit, qu'il suce et mordille légèrement, tandis qu'il taquine le gauche de ses doigts. Je me cambre en m'accrochant à ses épaules, et en gémissant.
C'est tellement bon.
Il se baisse en embrassant mon ventre, jusqu'à se retrouver agenouillé devant moi. Ses doigts suivent des lignes imaginaires sur mes cuisses, puis sur mes mollets, et un frisson me parcourent toute entière. Il saisi ma jambe droite avec délicatesse, embrasse l'intérieur de ma cuisse, et retire ma botte, puis fait de même avec la gauche.
Ses mains se placent ensuite sur le haut de ma jupe, et il relève la tête me demandant silencieusement la permission d'aller plus loin. Ayant peur de briser la sensualité du moment, en prononçant ne serait-ce qu'un mot, je me contente de hocher la tête.
Sans se faire prier, il me débarrasse de ma jupe, et s'arrête pour me regarder. Enfin, pour m'admirer plutôt, puis se relève. Sans mes talons, je me sens d'un coup toute petite. Il me dépasse d'une bonne tête, et ça me plaît.
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Oublie ce que tu pensais savoir de l'amour
RomanceAbigaëlle est parfaitement heureuse. Elle a des amis présents et une famille aimante. Pleine d'énergie, d'humour et de folie, ses amis disent d'elle que c'est un petit soleil. Mais il arrive que les sourires cachent des larmes. Anti-amour, depuis q...