Chapitre 16

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Me revoilà ! Bonne lecture pour ce nouveau chapitre !

"-Alors, comment on en est arrivés là, demanda-Atsushi ?

-Et bien, elle a l'air doué en tout !

-Ce n'est pas ce que je voulais dire... Kunikida ?

-Ne me regarde pas comme ça Atsushi, j'ai essayé de les arrêter.

-Ça vous va vraiment ? Elle reste une meurtrière... On pourrait avoir des problèmes... Ça ne vous dérange peut-être pas mais quelqu'un d'aussi droit que Rampo...

-Ne t'en fait pas pour ça.

La porte s'ouvrit dans un claquement.

-Je suis de retour !

-Rampo est actuellement le plus heureux de nous tous.

Celui-ci se lança d'ailleurs dans une explication sur un bonbon changeant de couleur. Il avait l'air fière des enfants de primaires qui apprennent un tour à leurs camarades.

-Attendez, repris le jeune homme. Pourquoi elle-est à l'agence ?

-Je l'ai amenée, intervint-(T/P). Enfin, c'est plutôt que...

-Je l'ai convoquée. Ou en sont la police militaire et celle de la ville ?

-Ils ont formés des groupes afin de patrouiller mais son identité reste secrète grâce à la mafia. Ce n'est qu'une question de temps avant que son nom soit affiché partout.

Fukuzawa se tourna en direction la jeune fille.

-Cela pourrait changer si je devient ton tuteur.

Kyoka réfléchit un instant avant de s'exclamer :

-Permettez-moi de rester ici. Je ferais n'importe quoi.

Atsushi tenta vainement d'intervenir.

-N'y pense même pas. Ce n'est ni parce que tu es une mafieuse ni parce que nous n'avons aucun travail pour toi. Le monde n'est simplement pas si tendre.

-Il a raison, la mafia te recherche, pourquoi ne pas aller te cacher loin d'ici plutôt ?

-Mais ! Vous allez la laisser prendre ses décisions ? Vous n'êtes ni ses parents ni le patron, vous n'avez pas votre mot à dire.

-Il m'a dit que je ne savais que tuer. C'est peut-être vrai, mais je veux lui prouver qu'il a tord.

-Patron, s'il vous plait, je soutiens sa candidature.

(T/P) se plaça près de la demoiselle, suivie de près par le tigre-garou.

-Je vous en supplie, ajouta-t-il."

Ce qui décida finalement l'homme fut le regard suppliant de Kyoka.

-Très bien, tu es engagée.

-Sérieusement ?

-Atsushi tu t'en occupe."

Quelques secondes s'écoulèrent avant que (T/P) ne pose sa main sur l'épaule de sa cadette.

"-C'est super ça !

-Oui, merci de m'avoir aidée.

Deux policiers entrèrent dans la pièce. 

-Désolée pour le dérangement, les documents que vous nous avions promis sont arrivés.

-Merci beaucoup !

-Ho ! C'est bien toi, le Minoura qui a arrêté son propre subordonné ?

-Nous venons pour autre chose cette fois Monsieur le détective. Nous avons une requête pour vous. Mais... cette petite fille est une employée ? Elle ressemble à la fille du mandat d'arrêt. Une orpheline qui serait devenue une impitoyable tueuse. Dans quel monde on vit... Où sont tes parents ? Tu as des papiers d'identification ?

-Vous savez Monsieur l'agent, vous ne devriez pas être aussi suspicieux avec les enfants. Vous risquez de leur faire peur et de les dégouter de la police, expliqua (T/P). Ce serait dommage quand même.

Le patron fit son entrée.

-C'est ma petite-fille.

-Votre petite-fille ?

-Oui, ma petite-fille.

-Mais... comme j'ai été impoli."

Ils discutèrent encore un moment avant que les deux agents ne s'éclipsent. Le travail qu'ils avaient amené fut confié à Atsushi. Malgré les inquiétudes de Kunikida, tout se déroula sans encombre. Il fallut cependant aller chercher Kenji qui s'était endormi après un bon repas.

Aucun autre incident ne vint perturber cette journée qui somme toute s'avérait plutôt calme. La soirée fut du même acabit. Ce n'est que le lendemain que les choses redevinrent bruyantes.

Kyoka avait élu domicile chez Atsushi sous les conseils de leurs collègues. (T/P) elle-même pensait que ça pouvait se montrer bénéfique. La jeune femme éprouvait une affection profonde pour le tigre-garou malgré le fait qu'ils se connaissent depuis si peu de temps. Vivre avec quelqu'un d'aussi gentil qu'Atsushi lui ferait le plus grand bien. Quant au jeune homme, avoir quelques responsabilités lui donnerai confiance en lui. Oui, dans le fond, ce n'était pas une mauvaise idée. Et puis, dans le pire des cas, il restait toujours une chambre de libre chez Dazai et (T/P), même si cette solution était à éviter.

(T/P) se retrouva donc une fois de plus seule cette nuit-là. Sans trop d'appétit, elle se coucha tôt et dormi peu.

Le lendemain, elle n'eut même pas le temps d'entendre son réveil sonner. Elle était déjà éveillée et en alerte. Quelque chose n'allait pas. Il y avait une présence dans la maison. Quelqu'un était entré en douce. Si ça avait été Dazai, elle aurait normalement entendu les clefs dans la porte. Or rien, pas un bruit. Juste cette sensation de ne pas être seule. Peut-être était-ce Kyoka mais maintenant qu'elle écoutait attentivement, les rares sons qui lui parvenaient semblaient trop lourds pour être ceux de l'enfant. Et puis, elle était supposée être avec Atsushi.

Qui avait bien pu entrer chez elle sans qu'elle s'en rende compte ? Pour qu'elle ne le remarque que maintenant, la personne avait dû être extrêmement discrète. Pourtant, il semblerait qu'elle s'activait simplement dans la maison, sans lui vouloir le moindre mal. Si ça avait été le cas, elle se serait déjà faite attaquer. Et rien de mauvais n'émanait de l'intrus, aucune envie de meurtre, plutôt quelque chose de joyeux même. Oui, la personne marchait d'un pas léger, tranquille. Comme si elle était chez elle. Qui ça pouvait bien être ?

Décidant qu'il n'y avait pas d'autre solution que d'aller voir ce qui se tramait, la jeune femme se leva, mit quelque chose par-dessus son pyjama et ouvrit la fenêtre. 

Doucement, elle se glissa dans le couloir, écoutant toujours attentivement. Courageuse mais pas téméraire, elle n'allait pas se jeter droit sur quelqu'un dont elle ignorait l'identité. Me manquerait plus qu'elle tombe sur un de ces fous qui s'introduise chez la personne qu'ils aiment avant de la séquestrer dans une cave. Il y avait peu de chance que ça arrive, voir même aucune étant donné son manque de communication envers ses semblables, mais mieux valait être prudent.

Sentent une odeur de bruler, elle accéléra un peu. Il n'allait quand même pas mettre le feu ?

Enfin, elle arriva dans la cuisine.

"-Enfoiré !"

Hou ! Mais qui est entré dans la maison ? Si tout se passe bien, vous le saurez la semaine prochaine. En attendant, hésitez pas à proposer vos idées ou donner vos impressions. Prenez soin de vous, bye-bye !

Osamu Dazai x readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant