Ursula

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Isabelle : La cabane de papa n'est plus loin. On va finir à pied.

Mary Margaret : Des nouvelles de Crochet ? Vous croyez qu'il a convaincu Ursula ?

David : À moins que ce soit le contraire.

Isabelle : Maintenant, vous doutez de lui ?

David : Bah, il était prêt à aller très loin.

Isabelle : Ça peut se comprendre. Bon, allez. Papa ne toucherait peut-être pas à un enfant, mais August... Qui sait ce qu'il pourrait lui faire ?

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Cruella garde August.

Soudain, Isabelle entre.

Cruella : La fille de Regina et du Ténébreux nous a trouvés, quel talent !

Elle pointe son pistolet sur elle et Isabelle lève les mains, prête à utiliser sa magie.

Cruella : S'il te plaît, va-t'en.

Soudain, Mary Margaret, qui est entrée par la porte de derrière, l'assomme avec une poêle.

Isabelle : Joli coup !

David et Emma viennent d'entrer.

Mary Margaret : Une des premières choses qu'apprend un voleur, c'est que la porte de derrière est généralement ouverte.

Emma se dirige vers August avec David qui commence à le détacher.

Emma : Comment ça va, August ? Tu n'as rien ?

August : Je survivrai.

Isabelle fait disparaître les cordes qui le retenaient avant qu'il se masse les poignets.

Emma : Venez, faut pas traîner ici.

Ursula apparaît soudainement sur le seuil de la porte.

Ursula : Personne n'ira nulle part !

Isabelle : Où est Killian ? Qu'est-ce que tu lui as fait ?

Ursula : Désolée, ma jolie. Ton mari nourrit les poissons.

Elle lance un tentacule sur Emma et lui serre la gorge, sous le regard choqué d'Isabelle qui lève ses mains.

Ursula : Non, pas de ça. Ou la Sauveuse aura besoin d'ouïes pour continuer de respirer.

Isabelle baisse les mains.

Isabelle : Ursula, rien ne te force à faire ça.

Ursula : C'est là où te trompes.

Elle regarde August.

Ursula : Il est hors de question que je le laisse partir, pas quand l'Auteur est le seul qui puisse me donner ce que je veux.

C'est alors que Killian entre dans le chalet, sous le grand étonnement d'Ursula.

Killian : C'est faux.

Ursula : Pourquoi tu respires encore ?

Killian : Je ne suis pas facile à tuer ou tu es un mauvais assassin.

Il s'arrête face à elle.

Killian : Tu peux avoir tout ce que tu veux sans l'Auteur. Je sais pourquoi tu n'as pas pu sortir ta voix du coquillage. Seul celui qui a lancé le sortilège peut le faire.

Ursula : Comment ça ? Tu ne veux pas dire...

Killian : Eh si !

Ursula voit Poséidon.

Ursula : C'est bien toi ?

Poséidon : Ursula.

Elle relâche Emma.

Ursula : Comment tu es venu ici, dans cet univers ?

Poséidon : Une jeune Sirène est venue me trouver et m'a conduit à un passage. J'ai quelque chose à te dire. Je te demande pardon. Je n'aurais jamais dû te forcer à utiliser ta voix comme une arme. Mais vois-tu, à chaque fois que je t'entendais chanter, j'entendais ta mère. Et ça me faisait tellement souffrir. J'ai laissé ma peine nourrir mon envie de vengeance, mais c'était une erreur. Au contraire, j'aurais plutôt dû me rappeler que j'avais toujours un petit morceau d'elle. Toi. Laisse-moi te rendre ta voix, que je l'entende une dernière fois.

Ursula lui tend le coquillage.

La voix chantée d'Ursula se diffuse du coquillage.

Poséidon : Tu as ce qu'il te manquait alors, je te laisse en paix.

Il s'apprête à partir.

Ursula : Attends. Ma voix est le seul souvenir qu'il nous reste de maman. Tu m'en as privé si longtemps, je ne veux pas que tu vives la même chose.

Poséidon : Que veux-tu dire ?

Ursula : Tu m'as tellement manqué.

Il sourit avant qu'ils ne se fassent un câlin.

Poséidon : Toi aussi, si tu savais.

Mary Margaret : Où est Cruella ?

David : Elle a dû filer en douce, sûrement pour avertir Gold. On doit s'en aller avant qu'il ne revienne.

Tout le monde sort, laissant Isabelle et Killian.

Isabelle : Killian, qu'est-ce que tu as ? Tu as donné à Ursula ce qu'elle voulait.

Killian : Mais j'ai failli ne pas le faire. Je voulais tellement découvrir ce que le Crocodile a prévu que je suis presque redevenu l'homme que j'étais. Si tu savais à quel point il est facile de retomber dans les ténèbres.

Isabelle : Si tu avais fait une erreur avec Ursula, tu t'es racheté.

Killian : Ouais, mais c'était aussi un avertissement.

Isabelle : Pourquoi ?

Killian : Avec ces histoires d'Auteur mystérieux et de livres, il y a une question dont on a jamais discuté. J'étais un méchant.

Isabelle : Mais tu n'en es plus un.

Killian : Tout comme ta mère, mais elle a perdu son bonheur. Et si on en croit les règles du livre de contes, je perdrai aussi ma fin heureuse d'ici peu.

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Isabelle prépare du café quand Regina rentre.

Regina : On a de la chance qu'il n'ait rien.

Isabelle : C'est pas de la chance, c'est grâce à ton message.

Henry : Maman !

Elles vont au chevet d'August.

August : Qu'est-ce qu'elle fait ici ?

Emma : Oh ! Tu ne crains rien, promis.

Regina : August, tu vas devoir m'aider à garder la couverture que j'ai auprès de Gold, d'accord ? La seule raison qui m'a permis de venir vous voir, c'est parce qu'il croit que je vais voler cette page du livre. On a pas trouvé la porte dans le Manoir du Sorcier.

August : Oui, parce que ce n'est pas là qu'elle est.

Henry : Quoi ?

Regina : Attends. Tu as dit que tu ne savais pas où elle était et ton nez ne s'est pas allongé.

August : Mon nez ne s'est pas allongé parce que je disais la vérité. Quand Gold a posé ces questions, je ne savais pas où était la porte parce que je ne savais pas où Henry avait caché cette page. Regina, ce n'est pas qu'une simple illustration. En fait, la porte, c'est ça, et l'Auteur est enfermé dans le livre.

Isabelle : Trio InfernalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant