Une cinquième reine (Tome 3 )

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Je suis sur le pont avec une simple épée en main, tout en frappant dans le vide, les yeux clos.

- Tu te défoule ? Fait la voix de mon beau frère.

Je stop mon activité et me tourne vers ce dernier et le regarde un moment.

- Oui ça me permet d'être calme et de passé le temps.

- Je peux me joindre à toi ?

- Bien-sûr.

Il prend son épée et sans attendre il m'attaque, je le pars avec force et nous nous mettons à nous combattre avec amusement. Personne n'est sur le pont, il est tard et tous dorment.

- Dis moi Elerinna.

- Oui ?

- Est ce qu'aujourd'hui tu regrette ton geste ?

Je pars de nouveau son coup ré-attaque par derrière.

- Tu parle du jour où j'ai poussé Peter dans son monde ?

- Oui, je veux dire je comprend ton geste qui était le meilleur à mes yeux à prendre, mais pour toi, pour ton bonheur à toi, tu penses que tu as eu raison.

- A vrai dire... pendant un long moment j'ai regretté par égoïsme, c'est vrai que nous devons penser à notre bonheur mais si la personne que tu aimes n'est pas heureuse à 100% avec toi, mais que toi si et que tu ne penses qu'à toi. C'est de l'égoïsme et beaucoup confondent le juste milieu de tout cela. Le juste milieu à mes yeux est que si Peter est heureux avec sa famille et que j'ai une chance de pouvoir revenir près de lui, alors mon bonheur est tout autant malgré son absence.

- Je vois ce que tu veux dire. Mais toi même tu as une famille Elerinna.

- Narnia aura toujours besoin de sa gardienne Edmund. Un jour si je quitte Narnia pour votre monde, il ne faut pas oublier que je serais sûrement rappelé pour un problème qui met mon royaume en grand danger. Mon père a un pouvoir illimité, il peut interagir avec votre monde. Mais la votre de famille non. N'oublie jamais que je suis d'un monde remplis de magie et que le votre est loin de posséder ces dons puissants. Même vos plus grandes technologies ne pourrons toucher mon pays. Et encore moins avec moi en vie.

- Si tu viens dans notre monde, tes pouvoirs ?

- Resterons.

- Alors je veux te mettre en garde Ele. Edmund stop son attaque et me regarde.

- Oui ?

- Tu ne connais rien des gens qu'il y a la bas, ni de la façon dont est dirigé notre monde. Il suffit qu'une personne mal intentionné repert tes dons et ils feront tout pour t'utiliser comme un rat de laboratoire. Tu seras recherché par des scientifiques pour tes dons et te ferons vivre des expériences au prix de ta vie, ou bien des gens voudront te tuer car tu représentera un danger monstrueux à leurs yeux. J'aurais tant préféré que toute nôtres familles vivent chez toi, dans Narnia.

Je le regarde un moment et lui souris tranquillement.

- Je comprend Edmund, vu ce que tu m'as dit oui mon royaume est bien plus sûr que chez vous. Mais nous ne savons pas comment sera fait demain. Il suffirait que Narnia ouvre ses portes à moi et à vous tous les Pevensie et nous vivront ici.

-  Ce serais génial.

- Je te l'accorde. Je pose l'épée et regarde le ciel. Le monde est complexe Edmund, nous ne pouvons que subir les répercussions des actions de certains ou subir nos propres conséquences d'actions. En sois nous sommes parfois acteurs mais souvent nous somme mis en place de spectateur, même quand nous somme puissant, qu'on a tout pouvoir. Le temps, la nature, le destin, ou les dieux pour certains. C'est eux qui décident de nous. Pas nous qui décidons d'eux. Nous décidons parcontre entre :  détruire ou sauver. Et l'action qui revient souvent surtout pour régler des indifférents se sont les guerres. Ils y a tant de possibilités qui nous éviterais de nous tuer entre nous, mais se sont les conséquences des décisions prises et la seule chose qu'on peut faire, c'est de regretté et de subir.
Je n'ai pas besoin d'être allée dans votre monde pour savoir qu'il n'est pas différent du miens sur certaines choses. Ce qui différencie le tient au mieux c'est que Narnia n'est pas née avec le même passé ni la même mentalité.

- Oui... En sois nous sommes des êtres qui veulent tout contrôle et avec cette avidité de pouvoir nous détruisons notre espèces ainsi que notre propre monde.

- Exactement, nous avons tellement d'ego de pouvoir et de tout vouloir, que cela détruit et nous perdra.

- Mais pour Narnia cela est différent?

- Car nous n'avons pas la même mentalité ou le même mode de vie ainsi que peuple Edmund. Dans ton monde la seul marque de civilisation évolué c'est vous. Ce qui complique amplement la vision de décision et de mentalité avec mon royaume.

- Je vois ce que tu veux dire.

Nous nous sourions puis nous nous asseyons et regardons le ciel qui est juste magnifique. Les étoiles brillants de milles feux sous nos yeux.

- Elerinna je vous ai longuement jalousé toi et Peter.

- Oh pourquoi ?

- Car Peter avait tout, la puissance, il était le roi Peter, il a rencontré l'amour et si nous n'avions jamais quitté Narnia il aurait eu une famille.

- Et tu estimais que toi tu n'avais rien de tel ?

- Oui, j'ignorais la chance de vous avoir connu tous, quand nous somme revenu, je ne peux même pas imaginé la douleur que tu as ressenti le temps de notre absence, pouvant rajeunir et vieillir à volonté, pour nous tu es resté, tu es resté pour ton monde, en voyant tes amis périr, sois au combat, ou de vieillesse. Ne plus revoir nos amis d'avant, je me suis rendu compte à quel point je me suis focalisé sur quelque chose de si peu important et dont je savais que je n'aurai pas cette vie.

- Au fond si cela ne devait pas être à Narnia alors toi destin est dans ton monde d'origine, tout comme Susan et Lucie. Peter m'a moi mais vous trois vous aurez aussi des personnes aussi géniales, la seule chose qui différencie chacun nos relations est la façon dont nous la rencontrons. Mais nous somme tous destiné à rencontré l'amour, il viendra à toi comme je suis venu à Peter.

Il m'offre un sourire rempli de reconnaissance puis nous finissons par rentré dans nos compartiments.