Psycho - OUTERBANKS

33*

— C'est Rafe ? Il t'as fait du mal ?
JJ demande en la voyant si pâle et triste.

— Oui, Joyce renifle.

Il l'a regarde et aperçoit son poignet, sa mâchoire
ce contracte, il prend sa main doucement pour regarder les traces violettes qui l'entoure et qui
ont l'air toute récente, il connaît bien ça.

— C'est lui qui t'as fait ça ?

— Non JJ, elle retire son poignet pour le cacher,
pas du mal comme ça..

— Qui t'as fais ça alors ? Il s'inquiète encore plus.

— Son père, elle avoue.

— Qu-quoi Ward ? Mais pourquoi ??

Ward était aussi taré que son fils il n'y a pas de doute mais c'est la fille du sheriff, il est intelligent alors pourquoi aller risquer un conflit avec les flics ?
Si les Cameron commençaient à faiblir c'était intéressant et flippant en même temps.

— Rafe m'a quitté, elle explique, et je pensais que c'était à cause de lui, c'est ma faute je l'ai insulté
et il a commencé à s'énerver.

— C'était pas le cas? C'était pas à cause de son père ?

— Non.. elle baisse la tête. Tu sais quand tu m'as demandé si je l'aimais, la réponse était oui, je le
sais maintenant, mais j'ai compris que ce n'était
pas réciproque.

— Je suis vraiment désolé...

En réalité c'est sûr qu'il était plutôt content et soulagé qu'elle soit séparée de Rafe.

Ce mec était un meurtrier complément timbré et
en plus de ça un kook, mais il avait de la peine pour elle, elle semblait vraiment s'être attaché à lui.

— C'est la vie, j'ai tout fait pour lui mais il
faut croire que c'était pas suffisant, j'étais pas suffisante, elle hausse les épaules.

— Eh ne dit pas ça, il la conforte, j'aimerais
que tu puisse te voir comme je te vois moi, t'es
plus que suffisante.

Elle lui sourit sincèrement ce qu'il venait de lui
dire lui remonte un peu le moral

Il était si gentil avec elle pourtant elle ne l'avait pas vraiment était avec lui depuis le début, peut être que tout ce temps elle c'était intéressé aux mauvaises personnes.

— Tu as peut être fait les mauvais choix mais
tu peux encore choisir qui tu veux devenir Joyce.

C'est comme si il lisait dans ses pensées.

— Genre une Pogues ? Elle le regarde ironiquement.

— Pourquoi pas ? Il hausse les épaules.
J'ai bien vu que tu t'éclatais avec nous, t'es plus dans le délire joints et surf que soirée de bobo chic pleines de magouilles et drogue dur je me trompe?

— C'est vrai, elle rigole. Mais pour l'instant
j'aimerai sortir de ces cases s'il te plaît, je suis
ni une kook ni une pogues, juste Joyce.

— D'accord Juste Joyce, il sourit.

Puisqu'aucun d'eux ne faisait rien ce soir ils
avaient décidé d'aller au cinéma, en discutant ils avaient trouvaient ce point commun  : ils adorait tout les deux là pop culture en plus du surf.