Joyce, jeune femme indépendante, décide de suivre
son père, sa seule famille, après sa mutation en tant que shérif sur l'île de Outer Banks.
Malheureusement, cette mutation cache une histoire bien sombre, qui va sans qu'elle le sache, bouleverser...
Joyce savait que JJ n'avait rien d'hostile, elle était compréhensive.
—Moi qui te prenais pour un bad boy avec toutes tes blessures.
Elle rigole un peu avec lui pour détendre l'atmosphère puis reprend son sérieux.
—Pardonne moi JJ, sache qu'il y a pas un jour où je ne culpabilise pas de ne pas avoir pu arrêter Rafe, je haïs la violence, elle bascule la tête en arrière.
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Il soupire puis ose enfin poser la question.
— Sincèrement c'est important pour moi Joyce, toi qui était proche de Rafe tu n'as jamais vu ou entendu des choses bizarres, si t'y réfléchis ? Il joue avec ses doigts. Il n'a jamais eu d'excès de violence envers toi ? Est-ce que si c'était le cas tu me le dirais ou tu le protègerai ?
—Rafe à des soucis pour gérer ses émotions c'est clair, tout ce transforme en colère chez lui, il a cette fâcheuse habitude de repousser les gens dès qu'il est frustré parfois ses mots peuvent être blessant, ses gestes brusques, mais je sais qu'il ne m'aurait jamais fait de mal intentionnellement, pourquoi c'est important pour toi de savoir ça ?
— Je veux pas qu'il t'arrive quelque chose et même si je ne sais pas comment tu peux trouver du bon en lui je ne te blâme pas, on va cumuler les preuves pour innocenter John B et toi et ton père vous allez voir qu'on ne ment pas.
— Mais je te crois JJ, si tu dis que John B n'a pas tué Petterkin alors je te crois, elle avoue.
—Mais tu ne crois pas que ce soit Rafe le tueur, pas vrai ?
—Non.. c'est indescriptible il avait un respect énorme pour mon père et sa fonction, je ne le vois pas tuer quelqu'un encore moins une sheriff, il y a forcément une autre explication.. Elle passe les mains sur ses tempes. Tu sais contrairement à ce qu'on pourrait croire on a eu plus de bon moment que de mauvais, je préfère garder les bons.
—C'était comment les bons moments ?
Elle se livre enfin et il est curieux d'en savoir plus.
—Quand il me faisait rire sans essayer, quand on discutait de tout et de rien pendant des heures, quand je passais du temps avec lui et Wheezie, il était toujours pleins de petites attentions, on se confiait l'un à l'autre et on s'aidait mutuellement.
—Et les mauvais ?
Ça devenait de plus en plus intéressant pour lui.
—Les disputes, elle dit simplement.
—C'est tout ?
Il faut avouer qu'il est un peu déçu de sa réponse.
—Je sais que tu penses que c'est un monstre, mais je crois que personne ne le voit comme je l'ai vu, il a juste besoin d'être aimé.
