Psycho - OUTERBANKS

80*

JJ et Joyce s'étaient endormi paisiblement
après cette longue et compliquée journée.

Mais la jeune femme ouvrit les yeux, dérangé
par des petit bruits, elle regarde alors le réveil il était seulement 4h du matin.

Elle fronce les sourcils en essayant de se concentrer sur les bruits, qu'est-ce que c'était ?

Elle pose une main sur l'épaule de JJ qui dormait sur le ventre et le secoue doucement.

— JJ, tu entends ces bruits ? Son cœur s'accélère un peu, JJ ? Elle répète voyant qu'il ne se réveille pas.

Elle était un peu apeurée, elle devenait parano avec tout ce qui c'était passé, ce n'était sûrement rien. Puis JJ avait l'air bien incrustée dans les bras de Morphée, il n'avait pas bougé d'un pouce.

C'était sûrement habituel, ils étaient plusieurs dans la maison, elle n'avait pas l'habitude de vivre en communauté, il fallait qu'elle se détende ça pouvait être juste quelqu'un qui se levait pour boire un verre d'eau. En parlant de ça, elle avait bien besoin d'aller aux toilettes.

Elle choppe la béquille à côté du lit et se lève, toujours un peu endormi elle avance sans faire de bruit pour éviter de réveiller JJ même si il n'avait pas l'air d'avoir un sommeil très léger.

Elle sort de la chambre, longe le salon, et avance vers le couloir quand elle s'arrête aussi sec.
Du verre partout au sol, elle lève la tête et voit que la fenêtre est brisé.

— Qu'est-ce que c'est que — elle commence à parler avant qu'une main vienne se poser sur sa bouche la plaquant au mur.

C'était lui, Rafe. Son visage était illuminé par le reflet de la lune et ses yeux bleus plongèrent dans ceux de la blonde apeuré.

— Écoute-moi bien Joyce, il chuchote, je ne suis pas là pour te faire de mal, je veux juste te parler, je te demande juste d'écouter ce que j'ai à dire et je m'en vais sur le champs, je te promet que je ne te veux aucun mal, compris?

La respiration de la blonde est forte, elle a peur mais elle n'a pas tentée de crier jusque là.

Effectivement elle avait la boule au ventre, le revoir après tout ce qu'il lui avait fait subir, et elle savait de quoi il était capable, mais JJ lui avait avoué qu'il avait aidé à la sauver alors pourquoi lui ferait t'il du mal maintenant ?

— Est-ce que je peux te faire confiance, si j'enlève ma main, tu ne hurleras pas? Demande le Cameron.

Elle secoue la tête de haut en bas, il la lâche et elle ne dit rien.

— Très bien, je te demande juste d'écouter tout ce que je vais te dire et je ne te demande même pas de répondre, puis il prend une inspiration pour commencer. Je vais quitter le pays demain soir.
Je pense que c'est la meilleure décision, d'être loin d'ici, je ne supporterai pas de continuer de te voir sans t'approcher et te voir heureuse avec quelqu'un d'autre alors je ne ferai plus de mal à personne comme ça, tu n'auras plus à t'inquiéter.

Joyce se détend peu à peu au fil de ces mots,
mais essaie d'encaisser les informations.

— Mais si tu veux bien qu'on se voit une toute dernière fois avant que je partes, ça me ferait vraiment plaisir de pouvoir te dire un dernier au revoir. Rendez vous sur le port à 18h, tiens l'adresse.

Il lui tend un papier qu'elle récupère.

— Je comprendrais si tu ne viens pas, il soupire et devient très sérieux, et je vais détester te dire ça mais.. mais je veux absolument que tu viennes seule c'est tout ce que je te demande, parce que si l'idée d'appeler les flics te traverser l'esprit, je me suiciderai. Je ne supporterai pas de passer ma vie en prison, il dit froidement.