03 • Faux espoirs

2.7K 116 74
                                    

PDV Kyoga :


J'avais pu récupérer complètement le contrôle de mon corps grâce à ma petite "sieste". C'était toujours ça, ça m'aiderai à fuir cet endroit et ce taré de kidnappeur.
Cela faisait plus de trois heures, à en déduire selon le réveil, que j'avais cassé tout ce qui se trouvait dans cette maudite pièce. J'espérais qu'il y ait des choses auxquelles ce connard tenait comme ça, ça le fera bien chier !
J'entendis des bruits de pas dans la pièce d'à côté.

Il revenait...

Je pris une déco en verre qui avait survécu à ma crise de nerf, me mis derrière la porte et attendus qu'il ouvre. La poignée se tournait et mon coeur accélèraient ses battements, il fallait que je vise bien et fort. Une fois assommé, il prendra du temps à se relever et je pourrais descendre ! Le temps qu'il descende lui aussi, j'aurais largement pu trouver de l'aide dans la rue ! Non ? Si ! Ça allait fonctionner ! Ça devait fonctionner. Je n'avais pas d'autre solution.

La porte commençait à s'ouvrir et l'homme aux cheveux rose entra. Je pris tout mon élan pour le frapper, mais au dernier moment son bras se tendit en ma direction pour saisir mon poigné fortement. La douleur provoqué par le fait qu'il serrait atrocement ma main me fis lâcher mon arme.


- C'est extrêmement décevant Kyo... commença t-il d'une voix froide qui me figea sur place. J'avais acheté toutes ses belles choses pour toi et tu les as détruite.

- Vas te faire foutre pauvre con ! hurlai-je en tentant de le frapper de mon autre main.


Il attrapa mon poing dans la volée, se retourna brusquement m'entraînant au passage avec lui, pour au final me plaquer contre la porte qui se ferma dans un grand fracas.
Non ! Je devrais être de l'autre côté de cette porte !


- Ma patiente a des limites ! rétorqua t-il avec ses yeux exprimaient une rage folle. Ne me provoque pas trop et arrête de jouer les rebelles.

- Je t'emmerde sale connard ! dis-je en me débattant. Je ne voudrais jamais de toi, tu ne peux pas forcer quelq'un à t'aimer sale violeur !


Il rapprocha son visage du mien, son nez frôla ma joue puis il s'arrêta au niveau de mon oreille.


- Je ne suis pas un violeur, je ne te forcerais jamais à rien si tu n'en a pas envie. En revanche tu resteras ici que tu le veuilles ou non.


Il embrassa ma joue et j'eus un haut-le-cœur. Il s'écarta légèrement augmentant la distance entre nous, mais en me maintenant toujours contre la porte.


- Si tu veux que je sois le méchant, alors je serais le méchant mais ça ne changera rien au fait que tu ne sortiras pas d'ici. Bien au contraire...je te réduirais juste tes libertés.


Avec un élan de folie ou de courage, je ne sus le dire, je lui foutus mon front dans son nez ce qui le fit reculer.
Me retirer mes libertés ? Plutôt crever !
Il se tenait à présent le nez et pissait le sang. J'en profitais alors pour le pousser et sortir de cette maudite pièce. Je courrais à présent dans le couloir extérieur à ce qui devait être son appartement. L'autre taré hurlait mon nom dans la chambre mais je ne m'arrêtais pas et continuais de courir comme une folle. Je trouvais finalement un ascenseur mais optais pour les escaliers qui se trouvaient à côté. Je serais plus vulnérable si je montais dans cet ascenseur que si je faisais le chemin à pied. J'entendais toujours l'homme aux cheveux roses crier mon nom mais je continuais de courir jusqu'à enfin voir la fin de ces immenses et interminables escaliers. J'étais à bout de souffle cette mais j'allais le faire, j'allais réussir à sortir !

Je veux ton amour... (Sanzu x oc) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant