04 • Détresse

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PDV Kyoga :



"Tu es la honte de la famille !"  "Ne t'approches pas de moi, démon !"  "Tu n'aurais jamais du naître."  "Pardonne-moi Kyoga..."


Je me réveillais en sursaut, dégoulinante de sueur et le souffle court. Je peinais à reprendre ma respiration et mes yeux allaient dans tout les sens.
Alors que je commençais à me calmer, mon coeur me lâcha.

Cette chambre...

C'était la chambre de laquelle je m'étais enfuit, ça voudrait dire que...Il m'avait retrouvé ? Non ce n'était pas possible. Comment aurait-il fait ?

Ma main alla vers mon cou à l'endroit où l'on m'avait injecté quelque chose mais elle fut stoppé net dans son trajet. Je tournais lentement ma tête en direction de mes mains et vis qu'elles étaient attachées au lit avec des chaînes !
J'essayais de bouger tant bien que mal mais mon corps était tout engourdi. J'étais de nouveau dans cette chambre que j'avais réussi à fuir. Une tristesse immense s'empara de moi. Comment avait-il fait pour me retrouver ? Je voulais pleurer mais aucune larme ne sortait, je voulais bouger mais ces chaînes m'en empêchaient. J'étais traitée tel un vulgaire objet et ça m'énervait.

La porte s'ouvrit et je vis l'homme aux cheveux rose s'avancer vers moi. Il sortit un trousseau de clefs de la poche de son jean violet taillé, puis inséra la clef dans la serrure afin de me défaire de mes liens. Il était silencieux et ne disait rien, ça ne lui ressemblait absolument pas. Je ne le connaissais pas, et pourtant je savais que ça n'était pas dans son comportement habituel.


- Pourquoi es-tu partit Kyoga ?


Comment ce type pouvait tout savoir de moi alors que je ne savais rien de lui ? Je ne connaissais même pas son nom ! Comment avait-il fait pour savoir des choses à mon sujet ? Qui était-il ? Et pourquoi m'avait-il choisi moi ? Il pensait réellement que j'allais vouloir rester avec lui ?

Il défit mes liens, me prit dans ses bras tel une princesse prisonnière de son enchanteur et m'emmena dans la salle de bain. Une fois à l'intérieur il me posa, j'attendis qu'il sorte pour aller me laver car visiblement c'est ce que je devais faire mais il fit couler l'eau dans la baignoire et resta appuyé, le dos contre le lavabo en face de la baignoire, le temps que l'eau monte jusqu'en haut.


- Tu ne comptes pas sortir ? lui demandai-je.

- Je t'avais prévenu que ma patience avait des limites et toi...tu as cassé tout le mobilier, m'as frappé et es parti tout ça en l'espace de même pas une demi-journée. Je te félicite, dit ironiquement. Je t'avais pourtant dit que je n'hésiterai pas à t'enlever des libertés, ajouta t-il en prenant mon menton pour me forcer à le regarder. Félicitations Kyo tu les as toutes perdues !


Le sol se déroba sous mes pieds. Qui était ce type pour me prendre du jour au lendemain et me retirer tous mes droits ? Des larmes de rage coulaient sur mes joues. Je le haïssais plus que tout au monde et souhaitais qu'il meurt.


- À partir de maintenant tu n'auras plus accès aux autres pièces de mon étage hormis la chambre, m'expliqua t-il dans la plus grande des sérénité. Dès que tu voudras faire quelque chose tu devras me demander, tu n'auras même plus le droit de manger seule. Tu seras constamment sous ma surveillance, tes moindres faits et gestes seront contrôlés par ma personne, moi et moi seul !


Son ton sévère se stoppa puis une mine gravement triste apparu sur son visage. Il était bipolaire ?


- Je pourrais te rendre tellement heureuse si tu m'en laissais l'occasion...


Je veux ton amour... (Sanzu x oc) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant