Je veux ton amour... (Sanzu x oc)

Je veux ton amour

PDV Sanzu :

J'avais l'impression que mon âme s'était détachée de mon corps. Je voyais la scène d'horreur qui se déroulait sous mes yeux sans vraiment la voir...ou sans vraiment y croire. Des larmes brouillaient ma vue alors que je me dirigeais vers elle...

C'était impossible...Ce n'était pas la réalité, je rêvais !

Je lui avais promis, je lui avais promis de toujours la protéger et elle m'avait promis de toujours rester à mes côtés alors pourquoi ?
Pourquoi y avait-il autant de sang ? Pourquoi est-ce qu'elle ne bougeait plus ? Pourquoi est-ce qu'elle ne se relevait pas ? Pourquoi restait t-elle allongée par terre ? Pourquoi est-ce que sa main était-elle aussi froide ? Pourquoi elle ? Pourquoi pas moi ?
J'étais accroupi près du corps ensanglantée de Kyo... C'était un cauchemar, ce n'était pas réel, cette journée n'était pas réelle je l'avais imaginé ! Je serra la peau de ma main mais rien, je me pinça une nouvelle fois mais toujours rien... La rage, l'énervement, la haine, la folie, la tristesse, la peine, l'amour, toutes ses émotions me poussèrent à me mordre la main jusqu'au sang. Mais toujours rien... Je ne me réveillais toujours pas... Ce n'était pas possible, ce n'était pas la réalité. Je ne pouvais pas y croire, mes yeux voyaient quelque chose que mon cerveau refusait de croire. Ma raison de vivre était allongée par terre sur le dos avec une main sur son ventre où s'était écoulé du sang. Un fin trait rouge était dessiné le long de sa bouche, je remarquais des traces de larmes sur son doux et parfait visage.

Deux balles...

Une en bas du ventre et une en plein coeur qui l'avait achevé. Je la pris délicatement dans mes bras en la serrant fort contre moi. Qui ? Qui aurait pu faire ça à une personne aussi exceptionnelle et gentille que Kyoga ? Qui aurait pu être capable de commettre un tel crime.

- Kyoga ?

Je n'arrivais pas à y croire, tout mon être refusait d'y croire. Elle n'était pas morte !

- Kyo ? Réponds moi s'il te plaît...dis-je complètement en pleure.

Elle ne me répondait pas et ça me rendait complètement fou de l'intérieur.

- Mon amour ? Dis quelque chose je t'en supplie !

Toujours aucune réponse de sa part. Je refusais de l'admettre, ce n'était pas possible... Mon visage était collé au sien et je revis pour la seconde fois ces maudites trace de larmes. Elle avait pleurer avant de mourir, la personne qui l'avait tué avait prit plaisir à lui tirer la première balle dans le bas du ventre. Je savais qui avait fait ça et il avait commis une grave erreur. Je n'avais désormais plus rien qui comptait à mes yeux, plus rien à perdre. Alors j'allais le tuer...

Manjiro...

Je portais Kyoga toujours aussi délicatement pour ne pas déranger son sommeil et l'amenais dans notre lit. Je la posais puis embrassais son front. Lorsque j'allais partir, j'entendis un bruit. Je me tourna brusquement pour voir que j'avais fait tomber une sorte d'enveloppe rouge et blanche des mains de ma bien-aimée. Je la ramassais et me posais sur le lit aux côtés de Kyo. Il y avait mon nom d'inscrit sur ce que ressemblait être à une lettre.
Kyoga m'aurait écrit ? Mais quoi ? Et pourquoi ? J'ouvris l'enveloppe qui était fermée puis tirais deux papier. Les deux feuilles étaient pliées alors que je me décidais à commencer par celui où il y avait du texte. Kyoga m'avait écrit une lettre ?

Sanzu,

L'amour est fait de hasard et de chance... Le hasard a fait que je t'ai rencontré, et la chance a fait que nous soyons fait l'un pour l'autre. Ton chemin a croisé le mien et c'était le début d'une grande et folle aventure entre nous deux mon amour...
Tu m'as offert bien des choses Sanzu, des chose inestimables à mes yeux. Tu m'as offert des paroles, du repos, du plaisir, de l'amour, ton attention... Mais la plus cruelle des choses que tu m'aies offerte, est le manque que je ressens lorsque tu n'es pas à mes côtés. Je t'ai détesté de tout mon être pour ensuite apprendre à te connaître et pour finalement tomber follement amoureuse de toi... Je t'aime tellement Sanzu, d'un amour inconditionnel qui ne disparaîtra jamais et qui ne cesse de grandir chaque jour où je me réveille tendrement à tes côtés !
Rappelle toi, cet amour survivra par delà la mort...J'ai conscience que nous n'avons pas toujours était tendre l'un envers l'autre, que nos débuts étaient compliqués mais...toutes ses différences, toute cette haine, attirance, ont fusionné pour créer un sentiment d'appartenance et de dépendance indestructible. Je ne pourrais jamais me passer de toi et de ton amour Sanzu.
Tu dis que la plus belle des choses qui te soit arrivés dans la vie, est d'avoir reçu mon amour mais... Je vais te donner une autre belle petite chose qui arrivera d'ici huit petits mois... Tu m'as toujours donné sans rien attendre en retour excepté mon amour, alors c'est à moi de te donner quelque chose qui te fera plaisir. Je t'avais dit que je ne me sentais pas prête la première fois où tu m'en avais parlé et c'était vrai. J'ai toujours vécu avec ma mère avec aucune autre famille et lorsqu'elle aussi est partie, il ne me restait plus rien. J'avais tellement peur au début, mais tes yeux si brillants, ton visage si enthousiaste à cette idée, tes paroles si rassurantes, ton amour sans limite...m'ont fait changé d'avis. Je suis prête Sanzu ! Je suis prête à avoir un enfant avec toi !
Même deux enfants si c'est ce que tu veux ! Le premier ou la première arrivera en début d'année prochaine ! J'espère que cette nouvelle que je n'ai su te dire à l'oral te fait plaisir mon amour... Je souhaite te rendre heureux comme tu me rends heureuse chaque jour !
L'amour ne se créer pas, il se cultive, tu as cultivé cette amour et fait en sorte qu'il devienne infini. Je sais, je vais me répéter mais...si tu savais à quel point je t'aime mon amour. Tu étais, es et sera toujours le plus grand amour de ma vie.