Chapitre:15

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PDV Myriam:
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"Chapitre dédié à @Marokina_tangea"

Maman t'es partie...

Pendant toutes ces années, tu m'as appris ce qu'était la vie, tu m'as inculqué des valeurs ; aider son prochain, ne pas rester égoïste, sourire à la vie, toujours être fière de ce que l'on est....Ces valeurs, à moi de les mettre en avant, pour toi maman.

Pour toi maman de soldats, je réveillerai cette âme qui sommeille en moi depuis si longtemps.
Oui, j'ai choisis le métier de soldat, je n'ai pas toujours été proche de toi, mais je t'aimais.

Je t'aimais à en mourir.

Toi qui m'as porté, toi qui m'as éduqué, tu es partie trop tôt.

Trop tôt maman, trop tôt...

Pour toi maman je ferai mon possible pour faire de ce monde, un monde juste fait de paix et de liberté.
Certes il y a du travail, mais je n'abandonnerai jamais.Chaque mission qui me sera confiée je la réussirai coûte que coûte!!

Pour toi maman, j'aurai la fierté et l'honneur de servir mon pays.
Je ferai attention à moi, mais aussi à mes frères d'armes.Je t'en fais la promesse ...

Je t'aime de tout mon cœur ma chère maman, car c'est grâce à toi que je suis devenue ce que je suis.
Sans toi je ne serai pas là.

C'est le coeur lourd que j'arrivais enfin à la base.

Avant de gagner ma chambre pour pouvoir me reposer de ce long voyage, je devais aller voir le sergent chef Daniels.
Une fois dans son bureau, il m'invita à m'asseoir.

-Sergent : Toutes mes condoléances soldat. Je suis désolé pour votre mère.

-Moi : Merci chef...

Je lui répondis en retenant mes larmes. J'avais déjà pleuré une fois devant lui, je ne voulais pas paraître une fille pleurnicheuse.Même si on parlait de ma mère, j'essayais de ne laisser aucune larme couler malgré mes yeux rouges.
Fatigue et tristesse, se lisaient sur mon visage.

-Sergent : En vue des derniers évènements, vous ne serez pas sanctionné suite à votre comportement. Vous aurez le choix de débuter quand bon vous semble et lorsque que vous vous en sentirez capable. On vous expliquera également les changements de missions une fois sur le terrain.

-Moi : Merci chef. Et euuh... j'ai toujours le droit à une permission ?

-Sergent : Oui soldat. La permission qui vous a été accordé récemment est une permission exeptionnelle.Vous aurez donc votre permission.

-Moi : Merci chef.

-Sergent : Vous pouvez disposer.

-Moi : Oui chef.

Je sortis de son bureau.
Ça va, il n'était pas si mauvais que ça le sergent chef. C'était un homme autoritaire, son métier le requière. Mais au fond, il était bon.
Les relations chez lui faut éliminer, mais la famille faut jamais abandonner.

Ma fatigue surpassait ma faim, alors je me dirigeai dans ma chambre dans l'espoir de m'évader, ne serait-ce par les rêves, de toutes mes peines et malheurs.
J'entrai dans la chambre, après une longue absence rien n'avait changer.

Mon lit, et mes quelques affaires étaient toujours là. Je tournai la tête vers l'espace réservé à Célia et je la vis. Elle était là sur son lit.

Son regard croisa le mien.

Je lisais de la peine, tristesse, culpabilité dans ses yeux.
Elle se leva et s'approcha de moi.
Là, toutes mes larmes que j'avais pu retenir devant le sergent sortirent.
Le visage de ma mère sur son lit d'hopital était figé en moi.

Remember me..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant