Chapitre 11

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Lucie n'en revenait pas elle avait les lèvres de Zoro sur les siennes !! Il lui avait attrapé la hanche et la nuque pour la rapprocher de lui et de sceller leurs deux bouches. Elle se laissa aller à un baiser réciproque et passionné, les lèvres de Zoro avaient un léger goût de métal, sûrement à causes des haltères et des sabres. Les mains de Lucie pendaient encore dans le vide, elle les posa sur son torse. Instinctivement il pensait qu'elle allait le repousser, alors Zoro sépara leurs lèvres. Lucie ne comprit pas:

-Tout va bien Zoro dit-elle inquiète.

-Désolé. J'aurais peut-être pas dû faire ça.

Il s'apprêtait à la libérer de son étreinte, Lucie attrapa le col de son kimono et le réembrassa sauvagement.

-Je pense qu'on devrait arrêter là..

-Lucie écoute..

-Je dis qu'on devrait s'arrêter là sinon je vais pas pouvoir m'arrêter...

Lucie se sépara du beau sabreur qui ne se cachait pas de sa déception. En voyant sa triste expression, elle s'approcha pour murmurer à son oreille. Son visage devint pivoine en une fraction de seconde !

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Le soir suivant, en regagnant sa cabine, Lucie constata que Zoro n'avait pas trouvé de meilleur endroit pour dormir que sa couchette où il prenait vraiment l'entièreté de la place. Elle ne savait pas comment faire, elle n'allait certainement pas le réveiller, il était toujours de mauvais poil après.

Elle se racla la gorge et soupira bruyamment, toujours plantée devant le sabreur dans un sommeil tellement profond que ses ronflements faisaient trembler les murs de la cabine. Résigner, elle tenta de se faire une place sur le lit entre Zoro et le mur. Heureusement qu'elle était toute fine parce qu'elle était vraiment à l'étroit. Le matelas n'était pas tellement conçu pour deux personnes, surtout pour un hommes aussi musclé et imposant que Zoro. A cause d'un faux mouvement, il gigota. Elle pensait qu'elle allait finir par le réveiller si elle ne cessait pas de bouger. Il se plaça sur sa droite, en face de Lucie qui soupira de soulagement.

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Arrivé dans la cuisine, Zoro bailla sans gêne, tout le monde avait déjà commencé à manger. Ce n'était qu'à son réveil qu'il avait réalisé dans quel endroit il avait fait sa sieste. Il s'est assit en face de Lucie en la regardant de son œil fatigué. Gênée, elle se concentra plutôt sur le contenu de son assiette. En prenant une gorgée de bière, il soupira en silence, l'air pensif. Lucie finit son assiette avant tout le monde et débarrassa en deux secondes et partit. Zoro lui emboîta le pas, très pressé.

Il la suivi jusque dans les couloirs, il la pourchassait pour la rattraper. Il était presque obligé de lui courir après. Il ne comprenait pas comment elle faisait pour le semer aussi vite. L'écart entre eux se réduisait jusqu'à ce que je bretteur arrive à l'apercevoir et lui attrapa le bras pour l'emmener:

-Zoro ?! Mais qu'est-ce que..-

-Tait-toi, j'aimerai qu'on soit discrets.

Il l'emmena jusqu'à sa chambre:

-Mais enfin mais Zoro lâche-moi, je suis capable de marcher !

-Rentre.

Zoro ouvrit la porte en trombe et poussa presque Lucie à l'intérieur. Il regarda qu'on ne l'avait pas suivi puis referma la porte:

-Bon tu vas m'expliquer ce qui te prends ? Si c'est pour me dire que tu regrettes ce baiser je peux tout à fait comprendre que ça te mette mal à l'aise-

Zoro X OC Où les histoires vivent. Découvrez maintenant