13. The truth

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Chapitre 13:

The truth








Kaïana
16h42


Tout un tas de questions déboule dans ma tête, des questions toutes aussi farfelues les unes que les autres, des questions qui je l'espère n'ont pas les réponses que me fourni mon côté extrême.

Ces hommes, tous aussi musclés les uns que les autres, qui à l'exception d'un ou deux, doivent tous dépasser au moins le mètre quatre-vingts.

Ces hommes dont le visage est formé de traits plus durs les uns que les autres.

Ces hommes qui d'après ce que me permettent de voir leur t-shirt noir, ont tous des tatouages ou pour d'autres des cicatrices, voir les deux pour certains.

Ces hommes qui, le temps de quelques secondes se sont retrouvés tous aussi silencieux que des morts, faisant régner une atmosphère digne d'un cimetière.

Ces hommes qui à l'instant, viennent de se retourner d'un seul homme vers une seule et même direction.

Ces hommes qui, grâce à l'espace entre leur corps, m'ont permis de voir ce point qu'ils fixaient.

Cet homme, grand, blond aux reflets cendres, d'une carrure athlétique, et aux yeux d'un vert aussi transparent que l'eau de mer.

Cet homme qui en l'espace de quelques instants, a réussi à capter l'attention d'une vingtaine d'hommes, sans avoir eu à ouvrir la bouche. Seulement grâce à sa prestance et cet air froid, qui dégage une supériorité sans égale face à ces gens.

Un mal de tête soudain me force à fermer fortement les yeux. Ce maux, très rapidement suivit de palpitations ainsi que de tremblements.

La respiration devenant haletante, je me dirige le plus rapidement possible dans la cuisine en espérant qu'aucun de ces colosses ne m'aperçoive.

Une sensation de brûlure au cœur, je pars m'installer dans un coin de la cuisine dos à un mur tandis que mes yeux commencent à piquer sans pour autant lâcher de larmes.

La main sur la poitrine, je tente de me calmer et de ne plus laisser mon imagination succomber aux réponses chaotiques de toutes ces interrogations qui trottent dans mon esprit.

Mais je n'y parviens pas, tous les événements de ces dernières vingt-quatre heures me rattrapent d'une manière bien trop brusque.

Cette impression de suffoquer me consume, ces larmes qui refusent de couler ne font qu'accentuer cette sensation de brûlure au cœur.

En seulement vingt-quatre heures, la vie a réussi à déséquilibrer mon existence qui commençait à se stabiliser.

En vingt-quatre heures, mon toit a disparu, mes souvenirs se sont incinérés, mon travail n'est plus le mien, et  ce groupe d'hommes semblables à des criminels viennent bouleverser le fait que je ne me posait plus autant de questions sur ce blond.

Et maintenant, il m'est impossible de penser que ce blond n'est qu'un simple individu parmi tant d'autres.

Il m'est impossible de penser qu'il n'est qu'un simple jeune entrepreneur, qui réussit plutôt bien sa vie et qui peut se permettre d'avoir une telle maison.

𝑀𝐴𝑀𝐵𝐴Où les histoires vivent. Découvrez maintenant