Il s'agit d'une histoire d'interdit et il y aura des scènes très explicites.
Résumé :
Je veux Tyler Evans.
À l'époque lorsqu'il était mon prof, je le désirais déjà. Aujourd'hui, encore plus.
Il y a cinq ans, j'étais élève dans la plus prestigieus...
C'est lui qui aurait dû m'aider à ramasser mes affaires tout à l'heure. Sur le coup, j'aurais dû me demander pourquoi il intégrerait une nouvelle classe, seulement quatre mois avant la fin de l'année mais ses yeux m'empêchèrent de réfléchir normalement.
Ils me coupèrent la parole pendant quelques secondes. Moi, qui d'ordinaire trouve toujours un truc à dire, je me retrouve à ne pas savoir comment formuler une phrase. Sujet, verbe, complément, je me répète. Mais rien ne sort.
Aucun garçon ne m'avait jamais regardé de cette façon. J'ai l'impression de faire face à un homme. Plus séduisant, plus mature, plus intelligent. C'est comme s'il avait été créé avec la dose parfaite de chacun de ces éléments, et le mélange est...sexy.
J'ouvre grand la bouche, puis la referme et l'étudie encore de la tête aux pieds.
J'adore déjà tout chez ce type. De ses cheveux courts un peu décoiffés - comme s'il venait de sortir du lit- à sa chemise blanche près du corps, en passant par sa peau bronzée, jusqu'à son jean noir comme le mien. Instinctivement j'essaie de le comparer aux acteurs sur lesquels je fantasme, mais rien ne me vient. Lui, il est juste...parfait.
Beaucoup trop pour que je ne saisisse pas ma chance de lui faire du rentre-dedans avant qu'il soit noyé de toutes sortes de demandes de la part des autres filles.
— Coucou. Tu es nouveau, c'est ça ? Moi c'est Kelly. Si tu ne sais pas un truc ou si tu as besoin de quoique ce soit, demande-moi, d'accord ? Et au passage je te trouve vraiment à tomber ! complimenté-je en espérant qu'il ne m'éconduira pas en public.
Heureusement pour moi, il ne m'observe pas bizarrement. Il parait d'abord surpris, puis je remarque qu'il cherche à cacher son amusement.
Quand Annie frappe ses deux mains sur son visage avec désespoir, je me tourne vers elle. Elle me demande à travers de grands gestes de retirer mon casque.
— Ah oui, j'avais oublié, dis-je en m'exécutant.
Ma meilleure amie souffle en se cachant la bouche d'une main :
— Ce n'est pas un nouvel élève ! C'est Evans !
Je penche la tête, et renfrogne la mine. Pourquoi elle me précise son nom ? Est-ce que je suis censée le connaitre ? Je crois que je m'en serais souvenue si j'avais croisé un type pareil. Peut-être que mes parents le connaissent ? Comme ça ne me dit rien, je lui demande :
— Qui ça ?
— Evans !
Je pince lentement ma bouche, pour réfléchir, puis me fige quand je réalise qu'il ne peut s'agir d'une personne. Je me rappelle enfin qu'on a reçu un mail il y a deux jours, dans lequel ce nom apparait. Seules mes lèvres bougent pour questionner doucement :
— Le futur remplaçant ?
— Oui ! crie mon amie entre ses dents, associée à toute la classe.
Mes yeux s'agrandissent et je suis certaine que mes joues rougissent sous mon teint métissé. Mon visage passe du choc à l'effarement puis à une profonde gêne. Je serre mon casque dans ma main et me force à ne pas baisser la tête, honteuse. Les dix autres cancres en maths de ma classe se moquent de mon erreur.
Mais ce n'est pas ma faute. Franchement, lui, prof de maths ? Il a dû y avoir une erreur sur le CV. Il est beaucoup trop jeune et sexy pour être enseignant.
— Mais pourquoi il ne l'a pas dit depuis ? continué-je, toujours en chuchotant.
— Je ne sais pas, peut-être qu'il est du genre patient. Excuse-toi au lieu de chercher à savoir !
— Je vous entends les filles, intervient enfin mon soi-disant nouveau prof.
Je sursaute en entendant sa voix. Et c'est avec cette voix profonde et terriblement érotique qu'il va nous donner cours ? Je m'apprête à faire une remarque, mais ses yeux m'en dissuadent. À la place je m'entends bafouiller en même temps que ma meilleure amie un :
— Désolée monsieur.
Il porte toute son attention sur moi. J'ai bien dit : toute son attention.
— Je laisse passer votre retard pour cette fois, mademoiselle... ?
Son ton est autoritaire, aussi froid et tranchant qu'une lame de rasoir. Mais son regard. Son regard me dit que je ne laisse pas insensible. Prof ou pas, c'est un homme, et j'ai suffisamment surpris Elio me regarder comme il le fait pour savoir qu'il n'est pas indifférent. Je me fais peut-être des films, mais j'aime prendre des risques, alors je lui souris d'une façon tout à fait insolente.
— Je vous l'ai déjà dit, moi c'est Kelly. C'est vous qui ne vous êtes pas présenté.
— Evans. Je parlais de votre nom, Mademoiselle.
— Moore. Je parlais de votre prénom, Monsieur.
Mes camarades lancent des « ouuuh » appréciateurs autour de nous. Devant mon sourire effronté, je le vois serrer son poing dans sa main. Je sens que mes derniers mois de lycée, vont être extrêmement divertissants.
Note à moi-même : toujours mettre une petite culotte Kelly. Parce que tu ne sais pas quand est-ce que tu vas rencontrer quelqu'un dont le regard te fera mouiller, au point où tu seras bien obligée de l'enlever.
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Ladies & Gentlemen, voici mon inspiration pour Kelly :
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