𝐘𝐎𝐊𝐀𝐈

「 ͟͟͞͞➳」 O-Bakenekosama

❝ Chapitre 5 ❞
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𝓨ōkai

               Si faire quelque chose pour lui était l'unique moyen d'approuver sa liberté, alors elle n'avait plus le choix, mais quoi ? Quelle prestation plairait à ce fou en manque d'affection ? Tout dilemme devenait incontournable pour qu'elle puisse se libérer, des mains veineuses de Satan, aussi imposantes que celles de son frère. Une fellation ? Tous les hommes apprécient les fellations, et même si le budget sidérant ne justifiait pas cela, elle était l'unique chose qu'elle maîtrisait mieux que quiconque, alors proposer cette solution devenait son unique réponse, à cette question tant attendue de son bourreau.

— " Si tu me fais assez confiance au point de me permettre de me mettre à genoux, alors je peux te garantir un plaisir dont tu te rappelleras, tu acceptes ? "

Le culot, elle était pourvue de culot, et ceci devenait l'unique chance de la sauver, si seulement il accepterait cette courageuse proposition garantie. Un claquement de doigt et ses poignets précédemment joints furent détachés, de par les mains de cet homme, de nouveau apparu derrière elle. Les copies conformes étaient réunies, et cette double pression maudissait ce choix qu'était de lui faire plaisir, sans même savoir la présence de ce témoin, aussi muet que dérangeant. De ce silence morbide, il la fixait, comme si son désir la forçait à le déshabiller d'elle-même, là où lui seul serait témoin, de cette prestation satisfaisante, d'après ses dires.

Aucune hésitation n'était acceptable, ses mains rejoignaient la braguette de son pantalon noir, aussi vite elles l'avaient descendu, accompagné de son sous-vêtement, laissant à l'air libre, l'instrument de guerre qui allait la pénétrer. Difficilement mis en bouche, de par sa large taille, elle laissait sa langue chatouiller cette peau aussi douce que dure, sans ne jamais baisser les yeux. Sa tête mouvait lentement de haut en bas, aussi rude que sa mâchoire la tiraillait, lorsque sa bouche s'ouvrait à son maximum, pour accueillir sa virilité. Perturbant ils étaient, lorsqu'ils la contemplaient en silence, bien que le participant numéro deux se trouvait de trop, puisqu'il n'avait point payé sa part.

Jurer pour son efficacité ? Elle devait assumer ce titre de professionnelle pour lequel il avait payé une somme phénoménale. La prestation devenait si longue que les minutes écoulées ne se comptaient plus à deux mains. Impassible était son regard, où la manière de savoir si le plaisir lui parvenait devenait quasiment impossible. Si timides étaient ses mouvements que le balafré attrapait sa chevelure, poussant sa tête à accélérer la cadence pour satisfaire son reflet, si ce n'était autre que sa copie conforme. Ce qui s'appelait l'entraide, du moins, à sa manière. Ce simple geste la forçait d'accueillir l'entièreté de ce membre, aussi long que large au creux de sa gorge, où l'air devenait si rare, quand il s'y installait.

Il était si long à venir, ou elle était si lente à le sucer qu'il la stoppait d'un geste sur son front, l'écartant de ce labyrinthe impossible où le plaisir s'y perdait. Un bruit métallique retentissait et son membre disparaissait à travers son pantalon, soigneusement refermé après les faits. Ses fesses rebondies rejoignaient le sol glacé, où la honte prospérait à ses côtés, face à son incapacité de le faire gicler, bien que c'était sa spécialité.

— " Si tu n'es pas capable de m'exciter, comment oses-tu prétendre combler mon amour de ton absence ? "

L'homme était-il inhumain au point de laisser à ses arrières, l'excitation d'une jolie dame, soigneusement appliquée ? Le résultat était aberrant. Louper sa chance de liberté si poliment promise était la seule chose qu'elle eût raté. Remords et culpabilité, elle daignait relever les yeux vers cet homme, aussi impassible il était qu'il n'y prêtait plus attention, comme si la dernière vingtaine de minutes n'avait jamais existé, pourtant bien réelle. Mais renoncer ainsi n'était pas des moindres son genre. Se laisser piétiner par la domination amoureuse de ce dernier ferait d'elle une belle perdante, qui d'après elle, ne méritait pas ce titre. L'échec était humain, si encore ce mot le définissait, et peut-être une dernière chance lui ouvrirait la porte de la liberté, là où le monde inconscient se réveillait, sans la moindre appréhension des dangers que regorge ce monde. Les yeux rivés vers le sol, c'est ainsi qu'elle lui énonça une dernière chance, où corps et âme y seraient en jeu, pour seul but, la liberté.

— " Cette mine me quémande encore une chance n'est-ce pas ? Ce que je veux ? Ne faire qu'un avec toi. " – Lui révélait-il enfin.

— " Et bien si c'est ce que tu souhaites depuis le début, faisons l'amour ? Cela fait également parti de mes prestations... "

— " Non, non, non... Je crois que tu n'as pas saisi ma demande. C'est ça que je veux, mais serais-tu capable de me l'offrir ? "

Le doigt pointé en sa direction désignait bel et bien son cœur. Rempli d'amour, de tendresse et de joie, tel était celui qu'il convoitait, et il était hors de question de la laisser filer, si celle-ci refusait amèrement de partager son amour, à proprement parler. Buté il était à ce sujet, et Kana sentait ses nerfs vriller lorsqu'il énonçait le sujet puéril qu'était l'amour à son égard, sans même ne l'avoir connu. Peut-être était-il en manque d'affection, peut-être n'avait-il jamais fréquenté de copine, et cela devenait de plus en plus flagrant, en vue de son tact inexistant avec cette femme qui n'avait rien demandé de tel si ce n'était que, faire son travail. S'énerver ainsi ne mènerait à rien, et encore plus dans cette position où elle était la victime et lui le bourreau. Elle arborait une mine beaucoup plus détendue et compréhensive, dans l'objectif d'établir le contact, où le dialogue les mènerait à la raison, pour le meilleur comme pour le pire.

— " L'amour, ça ne fonctionne pas comme ça. Si ton souhait est de sortir avec moi, alors change de méthode et apprends à me connaître, on ne force pas une femme à aimer, tout simplement. "

— " Oh... c'est que tu me vexes, moi, et mon autre moi. "

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A suivre ...