HUNTED - Dramione (VF)

Chapitre 16 : Eau

Elle écarta ses doigts sur sa mâchoire et son cou et prit une inspiration apaisante avant de se pencher. Avec ses yeux fermés, elle manqua le léger écarquillement de ses yeux, mais elle sentit le moindre halètement contre ses lèvres. Elle se précipita pour l'embrasser, paranoïaque à l'idée qu'il s'éloignerait d'elle ou que le moment serait volé.

Elle soupira dans sa bouche quand il commença à l'embrasser en retour, ses mains venant doucement se poser sur ses côtés. C'était plus doux que la dernière fois ; elle était nerveuse et il se sentait réticent à accepter complètement son geste, mais elle avait besoin de plus. Elle poussa plus loin dans sa bouche, enfonçant hardiment sa langue plus profondément, essayant de faire passer son besoin.

Il sentit ses actions devenir plus frénétiques, plus passionnées, et il combattit le grognement dans sa gorge. Il ne pouvait pas vraiment y croire. Elle était là, abandonnant de doux baisers, et les pensées dans sa tête lui hurlaient d'arrêter ça. La dernière fois qu'ils avaient fait ça, elle avait failli avoir une crise de panique, et ils n'avaient rien fait d'autre que se crier dessus ou endurer des silences chargés pendant quinze jours. Ils venaient juste de se remettre de cette tension inconfortable, et maintenant elle recréait la situation qui avait tout déclenché. Il s'était juré de prendre ses distances avec elle. Il s'était juré d'ignorer ses envies tenaces de la toucher.

Ses ongles effleurèrent un point sensible juste derrière son oreille, et ce grognement de grattement tomba dans sa bouche.

Arrête ça.

Il se colla contre elle, savourant la petite taille de son corps, contre le bord de la piscine. Ses vêtements trempés étreignaient étroitement sa peau, lui permettant de sentir chaque centimètre d'elle contre sa poitrine, et cela lui faisait des choses terribles à l'intérieur. Il leva une main vers son visage, saisissant l'arrière de sa tête pour rapprocher un peu leurs bouches.

Alors que leurs actions devenaient plus frénétiques et désespérées, l'eau éclaboussa autour d'eux, se mêlant aux sons humides du baiser. Ses dents tirèrent sur sa lèvre, et cette morsure fit dissiper le dernier de ses scrupules, peut-être avec sa santé mentale. Il voulait se rapprocher le plus possible de son corps, la tirant et la poussant contre le rebord en même temps. Ses mains variaient entre tenir son visage ou saisir sa taille, incapable de décider quelle position larapprochait. Ses doigts partaient de ses épaules, effleurant les parties réceptives de sa gorge et passant parfois au peigne fin ses cheveux trempés. 

Les baisers et les caresses devenaient plus sauvages maintenant, plus chauds, et les respirations lourdes qui s'échappaient entre les succions et les caresses sans entrave résonnaient sur les carreaux. Elle arqua le dos etun autre de ses gémissements vigoureux bourdonna contre sa langue. Cependant, elle n'était toujours pas assez proche de lui. Sa bouche plongea dans sa gorge, sachant qu'à tout moment elle pouvait le repousser, comme la dernièrefois. Il avait besoin de la toucher autant qu'il le pouvait, et sa poitrine fit un bruit sourd lorsqu'elle laissa échapper un gros soupir contre son oreille. Il pouvait encore sentir son odeur naturelle sous les gouttelettes d'eau et il en avait faim.
Il était si conscient qu'elle pouvait le gâcher à tout moment. Il avait envie de plus d'elle avant qu'elle ne sorte de sa transe.

Ses doigts se posèrent sur les boutons de sa chemise, se précipitant pour les relâcher. Il pensa que cela romprait peut-être le charme, mais juste au moment où il réussit à arracher le dernier bouton, il sentit sa jambe s'enrouler autour de son mollet. Il enleva brutalement la chemise, s'inclinant immédiatement pour lécher une ligne allant de son menton jusqu'à sa clavicule. Sa main descendit pour saisir sa cuisse relevée et il la hissa plus haut, savourant la friction que l'eau, son pantalon et son caleçon provoquaient. Il était déjà raide, et il savait qu'elle pouvait le sentir, mais elle ne l'arrêta toujours pas.