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L'art du stalking...
••••
Suite à ta déclaration assez impromptue, Kakucho voulut te demander d'aller un peu plus dans les détails, mais lorsqu'il vit ton expression, changea tout de suite d'avis.
Il se gare sur un parking pas très loin, te tient la main et caresse ta paume. " Si tu as envie d'en parler... je suis là."
Tu avais beau enterrer ces maudits souvenirs qui te faisaient souffrir, ces pensées qui te rongeaient l'âme, tu avais beau vouloir garder ta souffrance pour toi, tu n'y arrivais pas.
Tu te mords violemment la lèvre inférieure, la faisant saigner au passage,pour empêcher toutes larmes de s'échapper de tes orbites .
" On peut y aller s'il te plaît ? Je suis un peu fatigué." Tu ne lui accordas pas un seul regard.
Tu te contentais de lécher le sang qui coulait sur ta lèvre, de façon très rapide.
Le brun soupira et finit par redémarrer. Il ne voulait pas te brusquer. Vu comment tu en parlais , il se dit que tu as eu une enfance difficile. Il savait bien ce que c'était. Vivre avec ce sentiment de désespoir, il l'avait connut. C'est alors que de vague souvenir de son enfance ressurgissent. Un seul prénom lui vint à l'esprit, « Izana » son tout premier ami, celui qui le comprenait mieux que personne et ainsi de suite. Celui qu'il «comprenait»... celui qui est mort sous ses yeux. Son ami, son meilleur ami, Izana...
Un léger sourire se forma sur ses lèvres lorsqu'il repensait à eux deux, quand ils étaient encore des gamins pleins d'espoir et d'idéologies fantasmagoriques . Maintenant quand il y repense, il se dit qu'en réalité ils n'étaient que des idiots parmi de nombreux idiots, qui rêvaient de paix et d'amour, sans savoir qu'iln'existe pas de paix sans guerre, ou encore de joie sans malheur. Le monde ne sera jamais parfait... jamais.
Il soupira et appuya sur l'accélérateur pour pouvoir te ramener chez toi.
•••
" Pardon Kakucho..." marmonnes tu en essayant d'ouvrir ta porte.
" Tu as dis quelque chose ?"
Il te tient l'épaule gauche pour que tu cesses tes mouvements et répètes ce que tu avais dit plutôt. " Je suis désolé... à cause de moi tu as dû partir de la fête. J'aurai dû te demander ton avis d'abord au lieu de te forcer la main."
Il rigole et te caresse les cheveux. " Ne t'en fais pas pour une telle futilité princesse. En plus que vaudrait un cavalier sans cavalière ? Et puis de toute façon ça avait l'air chiant."
Tu souris et enlève sa main de tes cheveux, et ensuite lui embrasses le dos de la main. " Merci d'être venu Kaku..."
Il rougit de gêne. " C'est pas très hygiénique tout ça... mais de..de rien." Il cache ses rougeurs et détourne le visage.
Tu ne prêtes pas grande attention à son geste et ouvres ta porte. " Tu devrais aller te reposer Kaku... bonne soirée."
Il bégaie un peu, encore sous le choc."Bonne...bonne soirée [Y/N].
Il s'en va , en courant presque.
Tu arques un sourcil et secoues la tête, puis refermes la porte derrière toi. " Qu'est-ce qui lui prend ?"
Pendant ce temps, il entrait dans sa voiture, soupire une fois son dos bien adossé sur le dossier. " Elle est beaucoup trop mignonne... ça devient compliqué."
Il jette un œil à la bosse présente sur son pantalon. " Tu peux pas juste te tenir tranquille toi ?"
Il grogne et s'apprêtait ouvrir sa glissière quand une voix grave et un peu nonchalante l'en dissuade.
" Tu ne vas pas faire devant moi quand même?"
" PUTAIN DE BORDEL DE MERDE ! Ran ? Qu'est-ce que tu fous là ? Comment es-tu entré ?" Hurla t'il en refermant brusquement sa braguette.
" Cherche pas à savoir. Pourquoi vous êtes rentré aussi vite ? Je te signale que tu aurais dû l'occuper, pour que je puisse installer les caméras." Il se glisse entre les deux sièges avant et s'installer sur celui du côté passager.
" C'est pas de ma faute... il y a eu un petit problème à la soirée."
" Quel genre de problème ?"
" Je t'expliquerai plus tard. Tu as réussi à installer les caméras ?"
" Ouais de justesse, et pas grâce à toi. " Le violet, allume une des cigarettes qu'il avait sorti d'une boîte.
" Maintenant dis moi ce qui s'est passé pour que tu en viennes à vouloir te branler." Demande t'il simplement , comme si c'était la question la plus normale qui existait .
" Elle m'a embrassé...la main et m'a appelé Kaku..." Il rougit de honte, repensant à la douceur de tes lèvres.
" Annnh ! Carrément?" Dit Ran faussement surpris. " Tu as la bite facile mon pote... mais quand on y réfléchit bien, c'est normal, c'est l'effet [Y/N]." Il souffle la fumée qu'il gardait dans sa bouche.
" Ferme ta gueule..." Il fronce les sourcils et démarre.
Ran rit en voyant la réaction de son partenaire. Il jette un dernier coup d'œil à ta fenêtre. Il était impatient de te voir sous toutes tes formes et toutes tes facettes. Ces caméras leur permettraient d'en savoir plus sur ta personnalité, et peut être ton chère et magnifique corps. Rien qu'à y penser,il en frisonne d'impatience.
