Chapter22

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La lune avait complètement disparu, laissant place au soleil,qui ce jour là , brillait particulièrement fort. Du moins c'est ce que tu te disais, pour expliquer la chaleur qui envahissait ton corps.

Tu souleva difficilement le haut de ton corps et pressa ton crâne,à cause du mal qui s'y dégageait. Tu te leva du lit, et voulu te diriger vers la salle de bain quand tes jambes finissent par te lâcher en chemin, laissant entendre un gros « bam ».

Sanzu se leva en sursaut, en position d'attaque pensant que quelqu'un s'était introduit dans sa chambre, jusqu'à ce qu'il remarque que tu n'étais plus là, et te vis avachi sur le sol.

" Putain ! [Y/n] tu vas bien ?" Il se précipite hors du lit et vint t'aider à te lever.

Tu analysais la situation, en regardant le parquet, le regard complètement vide. Quelques petites goûtes d'eau s'échappèrent de tes yeux. Sanzu prit de panique cria ton nom plusieurs fois.

" Pourquoi tu pleures ? Qu'est-ce qui ne vas pas ?"

Il te déposa sur le lit et tu reprit lentement tes esprits. Il s'accroupit devant toi et tint tes mains pour les embrasser. Tu le regardais comme perdu .

" Tout..." marmonna tu.

Il te regarde tristement. " Qu'est-ce que tu as dis ?"

Tu baisses le regard et le dépose de nouveau sur le celui du rose. Ton regard était emplit de tristesse et de haine envers lui ,comme envers toi même.

" Tout va putain de mal Sanzu ! Tout va putain de mal depuis que vous avez fait éruption dans ma vie ! " Tu retires violemment tes mains des siennes.

" Ma misérable vie me manque ! Au moins j'étais libre de faire ce que je voulais. Vous êtes entré dans ma vie de façon si extravagante en m'aveuglant de belles paroles. J'étais tellement aveuglé que je n'ai pas voulu voir vos intentions une seule fois, tellement j'avais confiance... pourquoi faut-il à chaque fois que quelqu'un me trahisse ? Pourquoi ? Suis-je si facile que ça ? Pourquoi ?"

Sanzu se lève et te regarde perplexe. " Putain qu'est ce que tu me chantes là ?"

Tu fronces les sourcils et te lèves précipitamment pour essayer de lui faire face, mais la douleur dans tes jambes n'était pas encore partie. Tes gambettes te lâchent de nouveau et tu tapes tes fesses sur le matelas ce qui te fait rebondir.

" J'y arrive pas ... J'y arrive plus" Tu Chuchotes pour toi même.

Le rose s'assit à tes côtés et voulut te caresser le dos. " Ne me touche pas..."

Il fut surpris par ton changement d'humeur subit. Il serre ses doigts dans le creux de sa paume et soupire d'agacement.

" Okay... je vais te laisser alors."  Il sort de la chambre te laissant assise sur le bord du lit.

Tu fus surprise qu'il n'ai pas essayé de trop forcer le contact avec toi comme il avait la sale manie de le faire. Heureusement cette fois il avait vu que tu voulais réellement être seule.
Tu t'affales violemment sur le lit et recouvre tes yeux avec la longueur de ton bras gauche.

" Comment me débrouiller pour sortir de cet endroit ? " Dis tu entres quelques sanglots.

À force de te creuser les méninges, tu ne remarqua pas la fatigue qui s'emparait de toi. Il n'était que huit heures et tu n'avais rien à faire, donc dormir n'était pas une mauvaise idée. De plus avec l'état de tes jambes et ton bassin, tu ne pouvais pas faire grand chose. Tu te rendormis alors sur ta position actuelle, dans le sens de la largeur du lit. Ce n'est qu'en dormant que tu eu finalement une idée de génie sur laquelle tu travaillerais une fois ta phase de sommeil achevée.

*****

Tu te résolut à te lever, te sentant légèrement nauséeuse. Tu fis quelque petit mouvement avec tes jambes pour t'assurer que tu pouvais de nouveau marcher. La douleur était faible mais supportable. Tu marches jusqu'à la porte de la chambre et te stoppe devant le cadre de celle-ci quand tu te dis que Sanzu était probablement là. Tu passa un regard furtif dans l'ensemble du périmètre et ne vit aucune trace de sa chevelure. Tu soupires de bonheur et va à la cuisine pour boire un verre de limonade, ou de quelque chose d'autre qui t'aiderait à faire passer tes nausées.

Tu ouvra le frigidaire et en ausculte son contenu,cherchant une quelconque boisson. Tu ne vis rien d'autre à part des canettes de bières rempli dans presque l'ensemble du frigo,et quelques aliments. Tu regardes un peu plus et tombe sur un bouteille de jus à la menthe, c'était une sorte de liquide qu'il fallait diluer avant de boire pour diminuer sa teneur en sucre . Tu l'as prise et avec ,une bouteille d'eau.

Tu bus le mélange des deux liquides et te concentra sur ton plan d'évasion.
Tu pensa à deux options. La première était de continuer ton petit jeu,c'est à dire essayer de les mettre en confiance et en profiter au max pour qu'il puisse te donner ce que tu veux,ta liberté. La deuxième consistait à foncer dans le tas. Mais tu n'allais pas faire long feu . Avec des gars qui ont probablement passé le clair de leur vie à tuer des gens, alors la première était la meilleure,du moins la moins pire.

Mais le dire était beaucoup plus facile que de le faire. Tu espérais réellement que ton mental faiblit ne t'empêche pas d'arriver jusqu'à tes fins. Ton but premier était d'amadouer les six dégénérés,pour qu'ils puissent t'aider à aller beaucoup plus vers leur chef. Celui qui rendrait cette tâche facile était Kokonoï Hajime. En voyant qu'il était beaucoup plus réfléchis que les autres,tu te dis qu'il devait sûrement être celui un peu plus proche de Mikey,donc le poisson parfait. Mais avant lui, il te fallait encore gravir de nombreuses montagnes, cinq pour être exact.

Tu souffles rien qu'en pensant à toute l'énergie que tu devras gaspiller pour ces tarés.

Un bruit sourd provint de la porte principale. Quelqu'un frappait. Tu ne pouvais évidemment pas ouvrir vu que tu n'avais pas le code pour déverrouiller la porte. Le bruit s'arrête après quelques secondes. Tu t'étais dis que la personne était partie,quand celle-ci s'ouvrît sur Ran qui tenait des centaines de livres entre ses mains.

" Qu'est-ce que tu fais ici ?" Dis tu toujours derrière le plan de travail de la cuisine.

Il ne répond pas et dépose tout le contenu de ses mains sur le meuble le plus proche. 

" Calme toi... je suis juste venu te donner ces quelques livres. J'ai cru comprendre que tu aimais la lecture et pour pas que tu t'ennuies, je t'en ai ramené. Je sais comme la vie avec cet imbécile te paraît monotone..."

Tu arques un sourcil. " Tu es très bien renseigné sur la vie avec Sanzu..."

Il écarquille les yeux. " Non... je voulais dire..."

Tu soupires. " Non c'est bon. J'ai compris... tu peux t'en aller maintenant ? Je n'aimerais pas que Sanzu te voit ici. Pas que le fait de vous voir vous battre me déplaise, mais là je suis épuisé. J'ai pas envie de ça..."

Il affiche une mine inquiète. " T'as un problème [Y/n] ?"

Tu rigoles ironiquement. " C'est pas comme si on m'avait kidnappé t'inquiète. Je vis ma meilleure vie. Maintenant vas-y s'il te plaît et merci pour les livres."

Il hocha la tête et s'en alla. Tu n'avais pas à le gérer tout de suite, alors pourquoi te forcer. Tu avais encore besoin de temps pour te motiver. Il te fallait encore forcer ton esprit à faire semblant d'accepter la situation dans laquelle tu étais.

Un début du syndrome de Stockholm s'annonce...

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