Le brun s'affale violemment sur son canapé, ébouriffant ses cheveux, le mental rempli de frustration.
" Putain!"
Il jette un coup d'œil à son téléphone , espérant que tu aurais répondu , mais rien. Son collègue remarquant son comportement plus qu'inhabituel, se joint à lui .
" Qu'est ce qui t'arrive ? " il essuyait ses mains recouvertes d'huile de moteur.
Le brun regardait le plafond, oubliant quelque fois de cligner des yeux. Il en oubliait même de respirer. Il resta muet et stoïque pendant plusieurs secondes et finit par regarder son interlocuteur.
" J'ai revu Kakucho..."
Le blond écarquilla les yeux et s'assit rapidement. " Quoi ! Euh... comment tu as fais ?"
Il soupire . " Tu vois la fille dont je te parle tout le temps ?"
Il arque un sourcil. " [Y/n] c'est ça ?"
" Oui... ils étaient ensemble."
Il se gratte la nuque. " Pourquoi ça ? Tu penses qu'ils sont de mèches ?"
Draken se mit dos à Sei et ferma les yeux. " Franchement Inupi, je ne sais pas quoi penser. Je ne peux pas dire non, pourtant je n'ai jamais rien su de sa vie. Elle a vécu des tas de choses qui me pousseraient à croire que ça pourrait être possible. Mais j'espère vraiment me tromper."
Il tapote l'épaule de son ami. " T'inquiète pas, je suis sûr que tout ceci a une explication logique."
" Humm..."
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(Pensées de [Y/n])
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Quand j'étais petite, je me disais que la vie était un ensemble de sentiers.
Au départ on avançait petit à petit , puis on se retrouvait à un croisement de chemins, et il fallait choisir lequel prendre.
Je me disais que le déroulement de la vie dépendait de ce choix, que le monde était rempli de possibilités excitantes.
Je pensais aussi que quand on était fatigué, on pouvait regarder derrière soi, et voir se dresser une maison chaleureuse dans laquelle on pouvait à tout moment...
Rentrer se réfugier.
Mais une fois passé à un moment de notre existence factice de gamins insouciants, on se rend compte que la vie n'était pas une clairière illuminée ,remplie de belle senteurs, mais une grotte sombre dans laquelle on ne voyait pas la moindre chose devant soi.
Je ne pouvais plus voir ma maison chaleureuse, ni les amis qui avançaient en me tenant la main, car ça faisait longtemps qu'ils avaient bifurqué en chemin.
Je n'avais aucun moyen de savoir...
Si j'étais sur la bonne route ou si j'étais la seule à ne pas pouvoir sortir du mauvais sentier.
Tout ce que je voulais ,c'était que quelqu'un me prenne la main...
Pour marcher avec moi, le long de ce chemin obscur et inquiétant.
Je voulais juste que quelqu'un me partage sa chaleur ,et qu'on puisse se reposer l'un sur l'autre pendant le trajet.
J'espérais juste obtenir l'amour et le soutien d'une personne, qui m'aiderait probablement à adoucir la sensation insoutenable des pierres sous mes pieds.
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Beauty and The Beautiful Beast
Fiksi Penggemar«Tout était faux... comme ce sourire que tu arborais quand tu me parlais.»
