Chapter 23

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Les trois derniers jours de vie commune avec Sanzu s'étaient écoulées au mieux. Beaucoup plus pour le rose que pour toi. Il s'était réjouit du fait que change lentement, serte, mais sûrement. Tu l'avais laissé te parler de lui, lui faisant croire que tu essaierai de le comprendre. De toute façon, qu'importe les raisons qu'il t'aurait donné, son statut de bâtard pervers narcissique limite masochiste n'aurait pas changé à tes yeux.

C'était donc le dernier jour avant l'échange. Tu ne savais pas pourquoi, mais tu te sentais comme un colis, voir même un crayon qu'on passe à son voisin quand il en a besoin.

Je suis un crayon... Te disais tu à toi même.

" J'ai vraiment pas envie de te laisser partir... mais c'est la règle."

Rindou rigole et le regarde hilare. " Tu n'as surtout pas envie de mourir c'est tout."

" Ferme ta gueule ! Je parle avec [ Y/n] pas avec toi."

Il te caresse la main et l'embrasse avant de te laisser te faire traîner par les gardes jusqu'à l'appartement de Rindou qui se trouvait au dessus de celui de Sanzu. Vous empruntiez l'ascenseur et Rindou appuie sur le bouton de l'étage suivant.

Tu restais silencieuse, la tête recouverte par un sac. Après quelques secondes en mouvement, l'appareil s'arrête et la porte s'ouvre lorsque l'un des gardes appuie sur un des boutons, pour que vous y sortiez . Vos pas claquaient sur le sol de l'allée, entrant en résonance avec les murs qui vous entouraient. Vous vous arrêtez quelque instant après. On te retire ton sac et la lumière émise par l'éclairage du couloir te fit un peu mal.

Rindou te sourit. " Enfin réuni... n'est ce pas ?"

Tu ne réponds pas et détourne le regard. Tu ne te souviens même pas de la dernière fois que vous avez parlé tous les deux. Heureusement que tu n'avais pas oublié son nom. Il passe sa carte magnétique sur un dispositif de sa porte et celle-ci s'ouvre.

" Bienvenue chez toi mon cœur !"

Tu découvris lentement l'ensemble de la pièce et te surpris à la regarder avec envie. Il faut avouer que lorsqu'on a en face de nous des hommes, on garde en tête le cliché de la pièce en désordre, ou à la décoration bâclée ou rustique représentant très bien en quelques sorte, la gente masculine. Son appartement à lui était au thème de l'océan. Chaque mur te ramenaient aux souvenirs de la mer. Tu avais même l'impression de sentir la brise légèrement de ce lieu. À vrai dire ça lui allait bien. Même si tu le détestais pour ce qu'il t'a fait, tu ne pouvais pas nier qu'il était aussi calme et serein que la mer en elle-même. Comme quoi chacun son truc...

" Tu aimes la déco ? Je suis un peu fan de la mer comme tu peux le constater."

Tu le regardes éberlué. " Un peu ?"

Il rigole. " Bon peut être trop fan... je n'y suis jamais allé donc c'est une façon de m'y sentir."

Tu arques un sourcil. " Pourquoi tu as pourtant les moyens pour..."

Il s'assoit sur l'un des canapés en cuir corail. " Serte oui, mais le temps je n'ai pas vraiment le temps pour . Quand on est pauvre on a des rêves, mais une fois atteint un stade de richesse assez élevé, on oublie très vite pourquoi on voulait gagner de l'argent. "

Il te regarde longuement et tape la place à côté de lui. " Viens là."

Tu obéis.

Il se tint plus près de toi, et te serra dans ses bras. Tu restais silencieuse et lubrique. Tu bagarrais avec tes envies de lui crever les yeux.

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