••• « Entre amour et obsession, il n'y a qu'un pas . »
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Cela faisait près d'une demie heure que tu étais partie. Les six cadres du bonten étaient tous assis sur un des canapés de Mikey présent dans son appartement. L'atmosphère était lourde, atmosphère dans laquelle flottait une aura noirâtre , et rempli de colère.
" Vous avez quoi ?" Demandait-Il calmement, essayant de cacher sa colère.
Manjiro se leva de son canapé pour se diriger vers la baie vitrée qui donnait directement sur la forêt où tu te trouvais. Un rire nerveux passa l'encadrement de ses lèvres. Lui qui t'avait fait confiance, qui t'avait trouvé digne de vivre à ses côtés. Toi seul la femme à qui il avait sourit. Pourquoi t'étais tu enfuis ? Pour lui tu étais comme un chaton qui malgré tout l'amour qu'on pouvait lui donner, préférait retourner là où il vivait mal. Raison pour laquelle, moi narratrice ,je n'aime pas les chats.
" Elle n'est pas allé bien loin. Elle est dans la forêt. Ramenez la moi, et surtout vivante." Dit il tout de go.
Les six hommes assis hochèrent simplement leurs têtes, ne voulant même pas contester les dires de leurs boss. Malgré sa blessure, Ran voulait participer aux recherches. Son nez saignait presque et sa blessure s'était réouverte. Mais qu'en avait-il à faire ? Absolument rien.
" Tu es sûr que dans cet état tu peux venir ? Tu vas nous emboîter le pas." Ajoutait Sanzu sans gêne.
Ran l'ignora simplement. Chacun d'eux se revint dans la grande cours avec une arme et des lampes de poche.
[...]
La nuit commençait sérieusement à tomber et tu ne voyais presque plus rien. Il n'y avait que des arbres à perte de vue. Tu commençais à te demander si ce n'était pas un cul de sac. Tu marchais encore, sachant que tu étais déjà assez loin d'eux. Quelque mètre plus tard, tu décides de t'arrêter, afin de camper quelque moment pour te reposer. Devant l'arbre où tu avais décidé de te reposer se trouvait une petite rivière. Tu t'en rapprochas et y trempas tes pieds car ils te faisaient souffrir. Tu regardais ton reflet dans les flots de l'étendue.
