Chapitre 18

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- Avant que je te dise enfin tout, je veux que tu me promettes une chose. Si je ne reviens pas, ne penses plus à moi. Et si tu n'as plus de nouvelles, n'essaie pas d'en chercher.

Robin avait alors pu éclaircir tous le points que Zoro n'avait pas pu comprendre, et suite à cela, avant même qu'il ne puisse réagir, l'appel fut interrompu.

Le vert était déjà prêt à partir. Il avait enfilé ses bottes aussitôt qu'elle l'avait appelée, mais il avait finit par se résigner et ranger ses sabres loin de lui, pour ne pas être tenté de repartir.

Il l'avait écoutée, à contrecœur, certes, mais il l'avait écouté.

Il s'était assis, sur la petite marche qui marquait le passage entre la maison et l'entrée, et il avait attendu qu'elle lui raconte tout.

Les paroles qu'elle avait prononcée avaient probablement été les plus dures qu'il avait eu à entendre.

Après ces révélations, un bruit sourd avait raisonné et l'appel avait coupé, brusquement.

Robin se volatilisa pendant six mois et plus jamais, durant cette période, quiconque n'entendit parler d'elle.

Certains la pensaient morte, d'autres gardaient espoir, et Zoro, qui ne s'était jamais remit des paroles de Robin, n'avait jamais plus parler de cette conversation.

Personne ne sut jamais ce qu'il avait entendu, et personne n'osait insister à lui demander.

Il avait essayé de ne plus penser à elle. Et il ne l'avait pas cherchée.

Il n'avait pas ressorti du tiroir la bague dont il ne se séparait autrefois pas et la vie avait repris son cour, sans Robin.

Nami avait été renvoyée de l'agence, au même titre que Zoro, qui avait été interdit de s'en approcher, de près ou de loin, à cause des missions clandestines qu'ils avaient menés pour Robin.

La rousse n'avait pas peinée à retrouver du travail, un travail qu'elle aimait d'autant plus, celui de présentatrice météo.

Luffy poursuivait ses missions à l'étranger indépendamment de l'agence, avec ses compagnons, et il s'assurait toujours de revenir souvent pour voir Nami, avec qui, l'on ne sut jamais comment, il avait fini par sortir.

Zoro, quand à lui, avait continué les tournois, et rares furent les journées où il ne semblait pas ailleurs, perdu dans ses pensées.

Cela ressemblerait bien à une jolie fin, n'est-ce pas ?

L'histoire de deux adultes brisés par un destin dont ils avaient pourtant tentés de se détacher.

Cependant, je ne me lancerais pas dans une fin si mystérieuse, et je vous annonce, lecteurs, que Robin finit par revenir, en chair et en os, comme la pièce manquante d'un puzzle.

- Robin ?!

Hm. Revenons un peu plus tôt. On rembobine.

- Elle est sûrement morte.

Encore un peu plus tôt.

- Votre bouteille Mr.

Stop. Parfait.

Assis sur la terrasse d'un café, Zoro savourait une énième bouteille de saké, l'air songeur. Comme d'habitude, il grommelait lorsque le soleil lui tapait dans les yeux et ne manquait pas de froncer les sourcils lorsqu'il constatait qu'il avait fini sa boisson.

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