Chapitre 23

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- Je passerais t'aider ce week-end, t'en fais pas.

- Merci, j'en aurais bien besoin, Luffy va bien finir par me rendre folle.

- Déjà ? Qu'est-ce qu'il a encore fait ?

- Il est tellement excité qu'il tient plus en place, j'ai arrêté de compter les choses qu'il a cassé "sans faire exprès" j'ai l'impression d'élever un enfant.

Robin ria.

- Mais vous êtes sincèrement heureux, c'est l'important. Je suis presque vexé de pas avoir su plus tôt que vous sortiez ensemble, et dire que vous préparez déjà votre emménagement...

- Désolée, je voulais être sûre de mes sentiments avant de le dire, et puis, je ne m'attendait pas à ce que Luffy puisse garder le secret si longtemps, ça fait déjà huit mois.

- Le temps passe bien vite...

- Hm, et en ce qui concerne l'emménagement, honnêtement, je suis pas sûre qu'il aura bien lieu, Luffy n'arrête pas de tout casser, je me demande si je ne devrais pas l'empêcher de m'aider...

- Voilà qui n'est pas surprenant, mais bon, si ça ne te déranges pas de le supporter, c'est bien pour une raison, non ?

- Tu m'étonnes, je sais que je le dis pas souvent et que j'ai tendance à beaucoup lui hurler dessus mais cet imbécile, je l'aime plus que n'importe quel autre homme, il est presque plus important que mon argent.

- Presque ?

- Il l'est tout autant, c'est bien suffisant, non ?

Les deux amies se mirent à pouffer de rire.

- CLANG !!

Robin éloigna le téléphone de son oreille, évitant la résonance désagréable du verre cassé.

- Oula qu'est-ce que c'est encore ?

- À ton avis ? Il a encore cassé un truc. Je vais le buter, je te rappelle.

- Oui chef.

- LUFFY RAMÈNE TON C-

Robin raccrocha avant de frissonner, elle se félicitait de n'avoir jamais eu à se disputer avec Nami...

Alors que la jeune femme sortait du travail, elle fût interpellée par un homme, qui se dirigeait vers elle presque en courant.

Cheveux verts. Joli kimono. Grandes bottes. Cicatrice. Boucles d'oreilles. Aucun doute, c'était Zoro.

Elle se mit à sourire, et lui faire signe de la main.

Lorsqu'il arriva enfin près d'elle, il lui tendit un café et garda son gobelet qui n'avait pas l'air, pour une fois, de contenir de boisson alcoolisée.

- Merci, on dirait bien que tu as fini plus tôt ?

- Mouais, je reprendrais plus tard, il y avait juste quelque chose que je voulais faire avant.

- Hm ? Quoi donc ?

Il attrapa sa main, qu'il entrelaça avec la sienne avant de la regarder dans les yeux.

- Odoriko ?

Elle sourit sournoisement.

- Tu pourras résister à l'humiliation de perdre ?

- Ça dépends, il faudra d'abord essayer de m'égaler.

Ils se mirent à adopter un sourire de défi. Odoriko était une salle d'arcade/café auquel ils avaient autrefois l'habitude de se rendre.

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