« Zayn m'a embrassé. »
Alors là, je dois dire que je suis sur le cul.
« Attends, quoi?!
-J'étais précisément dans la cuisine en train de... »
Flashback pdv Liam
Je décide de sortir enfin de mon lit et de m'éclipser le plus discrètement possible de mon antre afin de ne pas faire de mauvaises rencontres. Je descends les escaliers à pas de loup et me dirige vers la cuisine où j'espère trouver mon bonheur, maintenant que je suis à court de provisions. Je suis conscient de mon état plus que pitoyable mais je dois avouer que je n'en ai rien à secouer pour le moment. C'est la première fois que je suis désespéré à ce point et j'espère que ça ne durera pas. Mais tant qu'il continue de m'ignorer, je sais que ça n'ira pas mieux. J'ai besoin de lui, même s'il n'éprouve que de l'amitié envers moi.
Arrivé dans la cuisine je vide littéralement le placard puisque de toute manière nous partons après-demain et m'apprête à faire demi-tour lorsque je sens des mains me retourner pour me plaquer violemment contre l'armoire ce qui me fait lâcher tout ce que mes mains portaient. Je n'ai pas le temps de réaliser ce qu'il se passe que des lèvres chaudes et humides viennent se coller aux miennes. Je suis tellement surpris que je ne bouge pas d'un poil et lorsque j'ouvre les yeux et que je réalise que Zayn est là à quelques centimètres de moi, me tenant le visage en coupe et m'embrassant comme on ne m'avait jamais embrassé, je manque de tomber par terre et de m'évanouir. J'ai l'impression de rêver tellement ça me paraît irréel, ça ne peut pas être possible. Je me suis imaginé tellement de fois ce moment, que je n'arrive pas à croire qu'il se produise enfin. Tout ça n'appartient qu'à mes fantasmes les plus fous. Je réalise que je suis toujours figé et qu'il est le seul à bouger ses lèvres. Tant pis si c'est un rêve, je dois en profiter un maximum. Je m'empresse de répondre au baiser et de me laisser aller, ce qui a l'air de le satisfaire car il se rapproche encore plus de moi et je me retrouve complètement bloqué entre lui et le placard. Nos respirations sont saccadées, mes mains n'arrivent pas à décider où se placer tant je désire toucher son corps entier, quémandant toujours plus de contacts. Puis il me mord la lèvre inférieure et je ne peux m'empêcher de gémir dans sa bouche qui s'ouvre pour que je puisse introduire ma langue dans celle-ci. Nos langues entrent en contact et là c'est l'explosion. Elles n'arrêtent pas leur danse, elles tournoient, se caressent, se cherchent... La sensation est juste incroyable, indescriptible. C'est encore mieux que notre faux baiser à la soirée qui ne signifie plus rien désormais. Je profite le plus possible de cet instant qui ne se reproduira probablement jamais et essaie de me mémoriser de toutes ces émotions fantastiques qui me traversent. Puis d'un coup, je le sens se détacher de moi pour mon plus grand désespoir. Je me sens vide, j'aurais aimé que ça ne se finisse jamais. Nous sommes en train de reprendre notre souffle et nos esprits après ce baiser passionné. J'ai maintenant peur de ce qu'il a l'intention de me dire et je crois que pour l'instant je le regarde en silence même si dans ma tête c'est l'explosion de joie. Finalement, je le vois me regarder, hésitant avant d'enfin ouvrir la bouche pour me dire:
« Je suis désolé. »
Il me lance un dernier regard puis se dirige vers la porte et je l'entends monter les escaliers. Je reste là, immobile et choqué par ce qu'il vient de se passer et par ses mots.
Pdv Louis
« C'est tout?!
-Ouais, il s'est barré comme il est arrivé.
-Mais qu'est-ce qu'il lui est passé par la tête? Je veux dire, je suis super content pour toi Li, mais je croyais qu'il ne ressentait rien pour toi?
-Ah bon? J'étais vraiment pas au courant! s'exclame ironiquement mon ami. Tu crois que je sais plus que toi pourquoi il m'a roulé une pelle?
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Desires {En cours}
FanfictionLouis est un jeune garçon de 22 ans à la recherche de l'amour. Il est en vacances lorsqu'il voit pour la première fois le beau serveur dans ce restaurant: « Les discussions reprennent tandis qu'un serveur arrive pour prendre nos commandes. Lorsque...