✶ ⋆｡˚
Jungkook s'ennuie dans le petit magasin où il travaille. Namjoon, motard et tatoué, s'arrête et cherche une part de flan, à défaut de dessert, il lorgne sur le vendeur.
˚ ༘✶ ⋆｡˚ ⁀➷
« Il y a des douleurs plus fourbes que d'autres. Je hais ces douleurs qui se maquillent en plaisir, personne n'aime souffrir. Okay... Mais c'est qu'on y prend goût. On fini par croire que pour s'extirper du sommeil mortel, il faut souffrir. La souffrance ça réveille, jusqu'à frôler l'inconscience. Un cercle ; la vie c'est que des cercles. »
* ⋆ . · ⋆
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Jungkook balance mollement ses jambes. Le siège en bois sur lequel il est assis lui met le dos en compote. A ses côtés le brun aux Dr Martens traine sur son téléphone sans trop d'engouement et répond à des sms. Lui, dans son pull trasher et ses pantalons cargo trop larges, enfonce son bob sur ses yeux et soupire tandis que son regard s'attarde sur les feuilles mortes et la crasse agglutinée sous les machines et dans les recoins du lieu. Il s'occupe de longues minutes à observer le tambour plein de mousse de la machine et ses draps qui tournent et tournent encore, c'est vide de sens, répétitif, un peu comme sa vie et il fait le parallèle de lui-même.
« Je perds mon temps ».
Hoseok grogne, signe qu'il écoute plus ou moins les lamentations de son voisin.
« C'est vrai que tu as un emploi du temps si chargé quand tu ne vas pas à la laverie.
- Va te faire foutre.
- L'agressivité est la marque de la bêtise.
- Je t'emmerde.
- Moi aussi, je te rassure », soupire le brun avant d'éteindre son téléphone, « elle est bientôt finie cette machine ?
- Il y a le séchage après.
- Quoi ? Sérieux ! Mais on va finir par pourrir ici... », il retient une injure en soufflant par le nez, « on aurait clairement pu se passer de laver les draps.
- Hors de question de dormir dans des draps tachés là », Jungkook lance un regard noir à son ami, torse nu dans la laverie, les bras croisés derrière sa tête, il exhibe sans trop y songer ses poils bruns et légèrement bouclés, « t'es juste dégueulasse.
- Tu es juste trop à cheval sur la propreté. »
N'ayant plus rien à se dire ils observent tous deux les tours incessants des machines et le bruit infernal de l'essorage. Une femme entre, cheveux crépus et peau mate. Elle dévisage les deux garçons dans leurs vêtements noirs trop grands, leurs piercings et leur façon de se tenir jambes écartées, torse nu pour l'un, dans une laverie. Leur présence ne l'empêche pas de remplir une machine, payer sa mise en route et laisser son sac de course sur celle-ci.
