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Jungkook s'ennuie dans le petit magasin où il travaille. Namjoon, motard et tatoué, s'arrête et cherche une part de flan, à défaut de dessert, il lorgne sur le vendeur.
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« L'apothéose, la douleur jusqu'à perdre les limites de son être. De ce qu'on a toujours connu, de toute cette violence qu'on mérite. »
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Il observe le monde. Namjoon se tient toujours derrière lui, son torse contre son dos. Ses larmes ont séché depuis plusieurs minutes et Jungkook sait que rien n'irait vraiment mieux. L'eau a lavé un bref instant ses doutes et, à la place, a fait revenir la résignation. Il n'y a pas de merveilleux futur pour les gens comme lui, sans passions, sans diplômes, sans ambition. Il vieillir mal sans futur, peut-être qu'un jour, par ennui et lassitude, il ira se cacher dans les paradis artificiels. Rien de beau ne l'attends. Il soupire et se rapproche un peu plus de Namjoon. Il ne reste qu'à fermer les yeux très forts.
Après tout, il a connu des hommes plus désagréables à regarder que ce client nocturne insistant.
« Tu l'as déjà fait en pleine nature ? »
Namjoon l'observe avec de grands yeux ronds. Ses sourcils sont courbés, sa bouche tordue et l'ensemble ne lui donnent pas l'air fin.
« Pardon ?
- Je te demandais si tu avais déjà baisé en plein air.
- Tu déconnes ? Tu pleurais, il n'y a même pas deux minutes ».
Jungkook a un reniflement de dédain.
« Ça ne se reproduira pas.
- Je m'en fous », crois bon d'ajouter Namjoon.
« Eh bien, j'aimerais coucher avec toi maintenant. Tu te fiches aussi ? Alors faisons-le ».
Il passe ses bras autour de la taille de Jungkook et glisse sa tête dans son cou. Il esquive son regard.
« Je vais te ramener en centre-ville. Nous nous verrons demain matin et, à la rigueur, nous aviserons.
- Non ».
Jungkook se dégage de son étreinte. Il a froncé les sourcils, ses deux grandes mains tatouées sur ses hanches étroites.
