* Chapitre 14 *

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Heavy :

Je pensais vraiment que nous étions à la fac est que les conneries de collégiennes étaient terminées. C'était avant que je découvre le message sur twitter de la blondasse. Elle salit ma réputation en me traitant de pute, et une photo de moi et DK en train de rigoler se trouve sur son profil. Si je situe dans son contexte la photo, elle a été prise pendant une de nos soirées, j'étais légèrement amoché et DK tentait de me retirer le verre que je voulais boire. Ce souvenir me fait beaucoup rire en attendant. J'ai envoyé le lien à Damon, elle m'a inclus dans leur bataille à la con alors que je voulais rester en dehors de ce genre d'histoire. Je soupire en rangeant mon ordinateur.

En sortant je vois quelques mecs me dévisageaient, mais ils passent vite à autre chose. Tout le monde connaît nos comportements à DK et moi, on ne se cache pas sur le fait que faire enrager l'autre et un jeu génial. Le message qui m'est renvoyé de Damon regorge d'insulte plus vulgaire les unes que les autres. Si la vulgarité était une image, ce serait DK en colère. Emy rigole en voyant les mimiques que je peux faire, mais elle grimace quand elle voit la teneur de son message.

- " On fait quoi on lui éclate la tête maintenant ? " me demande Emy en serrant les dents.

- " Cela n'aurait aucun sens, pourquoi ne pas attendre un peu " je lui réponds en tentant de modérer ses ardeurs.

- " Je déteste que cette garce puisse faire ce genre de chose " crache-t-elle en la fusillant du regard.

- " Laisse là s'amuser pour le moment, on agira au moment venue " je lui dis dans un sourire.

Peu convaincue par mes paroles elle finit quand même par me suivre dans le dédale de couloirs. Nous sommes stoppés par la blondasse. Elle veut un spectacle visiblement, donc elle attend l'heure de pointe, celle où tout le monde va manger. Je la regarde en soupirant, sérieusement j'ai vraiment autre chose à faire que de l'entendre geindre sur je ne sais quelle fabulation tout droit sortie de son cerveau étriqué.

Moi : La blondasse me barre le passage.

DK : J'arrive, c'est moi qu'elle devrait faire chier pas toi.

Moi : Nous sommes bien d'accord, t'as fait quoi pour qu'elle soit autant en rogne ?

DK : J'ai dit tout haut que c'était le pire coup du campus.

Moi : Les gens ont vraiment un problème quand il s'agit d'entendre la vérité.

DK : Et toi, t'es quel genre de coup ?

Moi : Ça y est je te déteste à nouveau.

DK : On sait tous les deux que c'est faux.

Je range mon téléphone mettant fin à cet échange, je ne comptais pas donner d'importance à ce qu'il venait de dire, mais ce n'est pas complètement faux. Pourquoi faut-il qu'on passe autant de temps ensemble, ça serait bien plus facile si on ne se voyait que tous les trente-six du mois. C'est quand je le souhaite que sa silhouette se met à fendre la foule massé sur le côté. La blonde n'a pas bougé depuis tout à l'heure m'empêchant de passer. Il se plante devant moi, plus position chevaleresque ça n'existe pas. Aussitôt, un large sourire né sur le visage cristallin de la blondasse en face.

- " Regardez ça, elle est même pas capable de se défendre toute seule " déclame la blonde devant la foule.

- " Si tu cherches le collège c'est à une heure d'ici au cas où que tu te sois perdue " je rétorque sans me laisser impressionner.

Peux-tu sentir mon coeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant