𝐀𝐍𝐂𝐇𝐎𝐑 (𝐋𝐢𝐯𝐚i 𝐗 𝐑𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫) 𝐓𝐑𝐀𝐃𝐔𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐅𝐑𝐀𝐍Ç𝐀𝐈𝐒𝐄

Chapitre 8

Tu étais assise dehors depuis un moment, Livaï se tenait à tes côtés.

Le chant des oiseaux était le seul bruit dans le coin, vu qu'il était tôt, peu de gens étaient debout, et encore moins en train de se promener à cette heure.

Alors que tu étais là, Livaï a décidé que tu allais répondre à une question qui lui trottait dans la tête depuis quelques temps :

" Comment connais-tu Erwin ?" Il a demandé.

Tu le regarde en fronçant un peu les sourcils. Tu ne comprenais pas pourquoi il s'intéressait à ça, donc tu haussa les épaules.

" Peut-être 8 ou 9 ans ? Il avait été envoyé dans la ville où je résidais, il m'a vu voler du pain et a essayé de me confronter à ce sujet et je l'ai attaqué, mais il y a quelque chose qui m'a fait arrêter. Tout le monde... ils m'appelaient "le monstre"... ils avaient peur de moi... mais pas lui. Il riait et me parlait comme si j'étais son amie. Depuis, je le vois plusieurs fois par an."

Livaï a hoché la tête, tu parlais comme si Erwin était comme une famille pour toi.

" C'est pour ça qu'il peut te calmer si rapidement, n'est-ce pas ?"

" Oui, parce qu'il a été la première personne à me montrer de la bonté humaine. Je ne voudrais jamais blesser Erwin... ou qui que ce soit..."

Livaï se mit à réfléchir pendant un moment, peut-être que c'était sa prochaine étape pour trouver des informations sur toi, demander à Erwin. Si tu le connaissais depuis si longtemps, peut-être qu'Erwin savait ce que tu cachais...

En se poussant de la barrière, Livaï a commencé à s'éloigner...

" Mon bureau après le déjeuner, morveuse. Tu dois encore faire ta punition pour m'avoir frappé."

" Oui Caporal..."

En faisant la moue, tu as croisé les bras et balancé tes jambes en soufflant. Tu savais qu'il allait t'en donner une tôt ou tard, tu voulais juste qu'il le fasse maintenant pour savoir ce que c'était.

'Il est crieux à ton sujet.'

" Comment le sais-tu ?"

'Il pose des questions. Comme celle qu'il vient de poser, ça ne prouve pas qu'il est curieux ? Nous savons très bien tous les deux qu'il n'est pas du genre à demander des choses aussi personnelles.'

'' Tu penses qu'il prépare quelque chose, n'est-ce pas ?''

'C'est possible, mais sois prudente. Tu sais ce qu'ils feraient s'ils le découvraient.'

Tu as hoché la tête pour toi-même, le démon avait raison. C'était étrange, et tu devais être prudente. Si les gens découvraient ce qui se cachait en toi, ils deviendraient fous.

Le démon n'était pas du genre à te mettre en garde ou à t'aider, mais il devait avoir un mauvais préssentiment s'il te mettait en garde contre Livaï.

Descendant de la barrière, tu as lentement commencé à te diriger vers l'intérieur.

Livaï, quant à lui, s'est rapidement dirigé vers le bureau d'Erwin, il a frappé à la porte avant d'entrer, trouvant l'homme debout.

" Que sais-tu sur (T/p) ?"

" Elle t'intrigue ?"

Livaï secoue la tête, croise les bras sur sa poitrine et se renfrogne.

" Non, elle cache quelque chose et je veux savoir quoi."

Erwin glousse et fait signe à Livaï de s'asseoir sur une chaise, ce qu'il fait.

" Je crains de ne pas savoir grand-chose. Elle venait d'un petit village, mais le village a été détruit, personne ne sait comment. Elle a trouvé son chemin dans la ville, tout le monde l'a traitée de monstre et voulaient qu'elle disparaisse. Mais quand on leur demandait pourquoi, ils refusaient de parler. Elle a été dans de mauvais endroits et on m'a demandé d'y aller et de voir pourquoi ils avaient peur d'elle, mais je n'ai pas pu."

" Comment s'appelait le village ?"

" C'était Kahoma, en plein cœur du mur Rose."

Livaï a acquiescé et s'est levé, quittant la pièce sans un mot de plus.

Kahoma, il avait entendu parler de ce village. On racontait qu'il avait été détruit par des bandits, qu'ils l'avaient brûlé et tué tous ses habitants. Livaï n'était pas sûr que l'histoire soit vraie ou non, mais il n'y avait aucune autre histoire sur le village. Cela ne lui expliquait pas grand-chose, pourquoi avoir tant de colère contre des bandits ? C'était inutile.

En retournant à son bureau, il se passa une main sur son visage. Alors qu'il trouvait des réponses à une question, d'autres questions surgissaient, c'était comme un cycle sans fin. Reposant son menton sur ses mains, LivaÏ fixa la porte.

Il allait découvrir le secret que tu cachais, peu importe les conséquences ou combien de temps il devrait chercher...

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COUCOUUUW
OK LÀ J'SUIS ENFIN EN VACANCES DONC GO POSTER UN CHAPITRE TOUS LES UN JOUR SUR DEUX
DONC PROCHAIN CHAPITRE VENDREDI
BYEEEE