Chapitre 9

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La matinée est passée rapidement, mais elle était paisible. Tu as pris ton petit-déjeuner, fait tes corvées avec Eren et Mikasa, et fait une petite sieste.

En entrant dans le réfectoire, tu t'es dirigée vers la table des autres cadets, cherchant une place pour t'asseoir.

" Ici (T/p) !" A crié Connie.

Il s'est déplacé sur le côté, te permettant de t'asseoir entre lui et Jean, une assiette de nourriture t'attendait déjà.

" Merci les gars."

" Pas de problème princesse." Répond Jean en souriant.

Tu lui as donné un léger coup de coude et tu lui as lancé un regard amusé avant de commencer à manger.

" Comment s'est passée ta matinée ?" Demande Sasha, la bouche pleine de nourriture.

" Pas trop mal, je me suis promenée ce matin, c'était agréable."

Tu as décidé de ne pas mentionner le fait que Livaï était avec toi, sachant qu'ils se demanderaient pourquoi il était avec toi...

" J'ai entendu dire que tu avais fait une sieste, paresseuse." Ricane Reiner.

" Je te ferais savoir qu'elle n'était même pas longue."

" Ouais, seulement deux heures." A ricané Eren.

" Comment j'aurais pu le savoir ?! Le temps passe vite quand on dort !"

Tout le monde rit et tu souris en secouant légèrement la tête.

" Je n'ai jamais vu quelqu'un dormir autant." Gloussa Armin.

" Oui, je te jure que je ne te vois jamais faire tes corvées et pourtant, elles sont toujours faites." Connie se joint à eux.

" D'accord ! C'est bon ! Pourquoi m'harcelez-vous ?"

Jean a passé son bras autour de tes épaules, t'attirant à ses côtés, ébouriffant un peu tes cheveux...

" On plaisante, on t'aime vraiment..."

" Bien que tu sois paresseuse..." Rajoute Ymir.

" Oh, allez ! Vous ne pensez pas que je le suis, n'est-ce pas Christa ?"

La jeune fille se frotte l'arrière de la tête d'un air penaud, ce qui te fait sursauter et tu te tourne vers Mikasa qui acquiesce simplement :

" Bon sang, vous êtes vraiment méchants !"

Tout le monde rit à nouveau et continue de manger. Tu finis ton repas, et commença à nettoyer.

" (T/p), mon bureau." Ordonne Livaï.

" Oh merde..." chuchotes-tu.

Tu avais oublié cela.

En posant ta brosse, tu te retourne lentement et commence à suivre le Caporal tandis que tes amis te lancent des regards inquiets et des mots de réconfort.

Même dans les couloirs, tu ne dis pas un mot. Livaï pousse la porte de son bureau, te laissant entrer en première avant de la refermer et de se diriger vers son bureau, prenant place sur la chaise derrière le bureau.

" Puisque je n'arrive pas à trouver une punition assez bonne pour toi, j'ai décidé de faire de ta vie un enfer. Tu vas travailler sous mes ordres pendant un mois."

" D'accord."

Livaï te montre une grande pile de papiers.

" D'abord, tu peux les classer par ordre d'importance."

" Comment je suis censée savoir ça ?"

" Débrouille-toi."

" C'est pas juste ! Je ne sais pas ce que vous considérez comme important !"

" Ferme-la et fais-le !"

En maugréant, tu te mords la langue, sachant que si tu continues, tu vas te mettre en colère. Tu t'es précipitée vers son bureau, tu as pris les papiers et tu es partie dans un coin de la pièce.

Tu as pris le premier, tu as vu le sceau de la police militaire, tu as haussé les épaules et tu l'as mis dans une pile, puis tu en as pris un autre et tu l'as mis dans une autre pile.

C'est comme ça que ça s'est passé pendant un moment, tu as mis les choses dans des piles séparées, tu as travaillé en silence, tu t'es ennuyée à mourir. Mourir avait l'air plus amusant que ce que tu faisais, tu ne savais pas si Livaï essayait de t'énerver ou de te tuer d'ennui.

Quand tu as posé le dernier morceau de papier, tu as presque sauté de joie.

" C'est fait, crétin..." tu as grommelé.

Livaï a levé les yeux de son bureau en entendant ta voix.

" Qu'est-ce que t'as dit ?"

" J'ai fini."

Livaï lève un sourcil, se lève et s'approche. Il s'est agenouillé à côté des papiers et en a pris un.

" C'est quoi cette pile ?"

" Des conneries sans importance."

" Alors tu as mis les lettres de la police militaire ici ?"

" Oui, elles sont assez importantes, alors." Tu hausses les épaules.

Tu aurais jurer avoir vu l'ombre d'un sourire sur son visage, mais avant que tu ne puisses vérifier, il avait disparu.

Livaï s'est levé, a ramassé la pile importante et l'a ramenée à son bureau, s'asseyant devant.

" Prends tous ces papiers devant toi et mets-les dans un bac. "

Debout, tu soulèves la pile, tu te diriges vers la poubelle où tu viens les déposer, éparpillant quelques bouts de papier, ce qui fait grogner Livaï :

" Ramasses-les."

Tu les ramasses et les mis à la poubelle avant de te diriger vers le bureau et de t'asseoir sur une chaise.

" Quand j'aurai fini de les signer, tu les apportera à Erwin."

" Comme vous voulez."

" Ne soyez pas insolente avec moi." Il a prévenu.

Tu es restée assise quelques minutes avant de pousser un gros soupir.

" Vous ne pouvez pas me donner autre chose à faire ?"

" Non."

" Je peux m'en aller jusqu'à ce que vous ayez fini ?"

" Non, dois rester assise, bien te tenir, et ne pas m'énerver."

Tu as essayé d'occuper ton temps en comptant tous les livres, mais tu t'es ennuyée, tu as ensuite essayé de prendre un morceau de papier, mais Livaï t'a jeté un regard furieux, ce qui t'a fait taire.

Tu as commencé à fredonner légèrement dans ton souffle, en chantant un air doux pour toi-même.

"...Esprit, conduis-moi là où ma confiance est sans frontières, laisse-moi marcher sur les eaux..."

Ta voix était douce, à peine assez forte pour être entendue de l'autre côté de la pièce, mais comme tu étais assise en face de Livaï, il l'entendait parfaitement.

" Tais-toi."

" Mais je m'ennuie !"

" Dommage. Tais-toi."

Grommelant légèrement, tu as enfoncé tes ongles dans ta jambe, laissant la douleur emporter la colère.

Une fois que tu as réussi à te calmer un peu, tu as craqué et tu as regardé fixement vers le haut, t'endormant lentement.

Livaï a soupiré en voyant la paix qu'il obtenait maintenant, ce qui lui permettait de faire son travail plus facilement. Il a jeté un bref coup d'œil sur ta personne avant de constater que tu dormais profondément. Il allait te réveiller mais il a finalement réalisé que le fait que tu dormes était le seul moyen pour lui d'avoir un peu de paix...

𝐀𝐍𝐂𝐇𝐎𝐑 (𝐋𝐢𝐯𝐚i 𝐗 𝐑𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫) 𝐓𝐑𝐀𝐃𝐔𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐅𝐑𝐀𝐍Ç𝐀𝐈𝐒𝐄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant