El mondio borra

Bracelet

Quand j'entre dans la chambre de ce cher Camilo, je suis impressionnée par la grandeur de celle-ci. Les chambres de ma famille ne sont pas forcément spécial mais celles des Madrigal sont différentes.

C'est un énorme espace, avec un grand lit collé au mur. Tout étais de couleur blanche, beige et jaune. Pratiquement tout le mur étais des miroirs, même le plafond en ai un. Et des commodes de partout avec plein de choses posées dessus.

Quand j'avance de quelques pas, je me rend compte qu'il n'est pas là, même pas caché. Je suis seule dans une chambre qui n'est pas la mienne. J'essaye de faire les plus petits pas que je puisse faire comme ci mes gestes étaient interdits. Sans faire exprès, en me retournant je tape ma hanche contre une commode qui vibre et fais tomber à la suite un objet que je n'ai pas le temps de visualiser. Comme un réflexe, je le rattrape par ma main
pour ne pas qu'il tombe au
sol. Mais le temps est
trop court pour
effacer mon
geste.

« pour que tu ne m'oublie jamais » dit une petite voix féminine.

Je me retourne est voix cette fille au cheveux blond passant un bracelet sur le poignet de Camilo un peu plus jeune. En regardant dans ma main, l'objet que j'ai empêché de tomber au sol étais ce bracelet à perle jaune clair. Le même.

Les deux personnes s'effacent et je me retrouve sans dans un lieu vide, ce n'est qu'une lumière beige foncé. Je cherche quelqu'un, mais personne n'est là.

« Tu m'as dit que tu m'aimais ! »

« Non je... je ne t'aime pas, je t'ai jamais aimé ! »

Je me retourne et vois Camilo, les bras en l'air suppliant je ne sais quoi juste avant de s'écrouler au sol.

Je reste sans mot. Dans l'incompréhension de ce qui vient de se passer.

" Qu'est-ce que tu fais toi ? "

Une voix vulgaire me fait gémir de peur. Je me retourne et fais fasse à bouclettes, visiblement plus grand que dans ma vision. Il fronce les sourcils en voyant mes yeux. Je les baisses afin de les cacher.

" Euh excuse-moi c'est vrai que... "

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'il m'attrape violemment le poignet et se met à me hurler dessus.

" Donc en plus d'entrée dans ma chambre à l'improviste tu fouille dans mes affaires ?! "

Il m'arrache des mains le bracelet qui lui appartient. De toute façon, à la force de sa main sur mon poignet j'aurais laisser tomber l'objet automatiquement. Il me fusillais du regard, j'ai de nature un fort caractère et un rôle de grande sœur qui s'écroule en une seconde en voyant la manière dont il me regarde. Cette personne que j'ai visiblement sous-estimé.

Par une colère, il balance fort son bras sur le côté et je fini écroulé au sol par une telle violence. Je reprend petit à petit mes esprits. Lio ne se laisse jamais traiter de la sorte. Je décide de lui faire fasse. Mais je change vite d'avis lorsqu'il se retourne vers moi et me fusille encore une fois du regard. Je reste clouée au sol par choque.

Il souffle, fait tomber ses épaules et se rapproche de moi. Sa colère avait un peu changé, il étais plus énervé mais comme saoulé.

" Aller pleur pas " dit-il en me proposant sa main pour me relever.

Ce garçon est vraiment le pire que je n'ai jamais rencontré de toute ma vie. Je me relève tout seule.

" Tu... tu te fiche de qui ? " demandé-je calmement.

" Quoi ? "

" Tu me propose de m'aider à me relever alors que c'est toi qui m'a jeté au sol sans pitié ? "