Explication inexistante

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" Quelle idée de se battre ? C'est quand même absurde "

Julieta travaille une pâte dans un récipient avec ses mains. J'étais assise sur une chaise, mes bras et ma tête allongés sur la table. Je me sens faible. Je suis épuisée. Apparemment Imo est parti dormir, mais sincèrement je ne pense pas pouvoir faire de même. Finalement ma petite soeur aura tenu compagnie à Mirabel qu'une nuit.

Elle forme la pâte en plusieurs cercles puis les fait chauffer avant de s'asseoir à côté de moi. Elle reposait sa tête sur son poing, son autre main se pose sur mon bras.


" Pourquoi pleur-tu ? "


Je met un peu de temps avant de répondre.


" Je n'aurais jamais pensé que ça se déroulerait comme ça. J'aurais voulu que se soit parfait "

" Lio, elle ne sais toujours pas manié son don. Et pour une petit fillette stressée ce n'est pas évident "

" Avec la reaction des habitants elle va croire qu'elle fait peur au gens "

" Ne dit pas ça. Quand elle aura ton âge se sera plus facile pour elle. Elle est très jeune "


Je soupire, je sais qu'elle a raison mais je suis toujours angoissée. L'avoir vu se mettre dans tout ses états me brise le cœur. Et comment les autres ont réagis à cela n'a fait que d'empirer la chose. Julieta se leve puis revient.


" Tient mange ça "


Je prend dans mes mains l'arepa puis arrache une boucher de ce gâteau au fromage. Elle constate :

" Tu te comporte avec Imo comme ci elle étais ta fille, ce n'est pas méchant je trouve cela même mignon "


Ma brûlure perd sa couleur et disparaît totalement. Je me touche la cheville, c'est étrange je ne sens plus rien de désagréable. Quand je tourne mon visage vers elle, son sourire étais radieux.


" Merci Julieta "








Je suis de retour dans ma chambre, seule, sans un bruit. Je repense à tout en m'allongeant dans mon lit. Pourquoi a t-elle reçu ce don ? Pourquoi elle ? À quoi pense t-elle là maintenant ? Je revoie le regard inquiet de mon père, ou celui de Julieta. Je reprend peu à peu conscience que j'ai frappé plusieurs fois Camilo, et que bizarrement lui n'a pas levé la main sur moi. Est-ce que je lui ai fais mal ? Est-ce qu'il me vois différenment ? Est-ce qu'il va enfin me laisser tranquille ?


Je soupir puis tourne la tête. Le lit de mon père est vide, et j'ai une idée de où il peu être.


Je me lève et m'assoie en tailleur au sol au milieu de ma chambre. Je ferme les yeux, souffle et me concentre. En quelques minutes, un air fraie enroule mon bras, mon visage. Quand mes yeux se réouvre, je vient d'arriver dans l'el mondio borra.

Ici, tout est de couleur fade, principalement bleu et violet très clair. Beaucoup de bâtiment de la même couleur son fasse à moi. J'avance, essayant de trouver papa dans cet endroit gigantesque et peuplé de monde. Certaine personne savent qui je suis " la vivante ", mais certains autres ne me connaisse pas et prennent un malin plaisir à me dévisagé.

L'énorme bâtiment " Le livrai des mémoires " étais fasse à moi. Je suis sûr que mon père est ici. Il ne va pas souvent dans le monde des morts, il y va juste pour ça.


Je pousse la porte d'entrée et l'apercois rapidement dans la grande file d'attente. Je cours vite vers lui. Il étais assis sur une chaise, les mains enlacées, le corps penché en avant.


" Papa... qu'est-ce que tu fais ici ? "


Je m'assois à coté de lui.


" Il y a forcément quelque chose qui... "


Une dame lui coupe la paroles. Habillé d'un chemisier et d'une jupe noir.


" Monsieur, la place 257 est disponible "


Mon père se lève vite, hoche la tête en pars en prenant ma main. Nous attendons l'ascenseur.


" Papa, peut-être qu'il n'y a rien, c'est juste qu'elle ne sais toujours pas manier son pouvoir "


Je pense à Julieta en m'expriment.


" Ce pouvoir n'est pas pour Imo, il... il y a forcément quelque chose qui cloche "

" Et tu pense pouvoir trouver la réponse ici ? "


Les portes s'ouvre.


" C'est mieux que rien "


Nous montons à l'étage 200. Chaque étage contient 100 portes, tu appuie sur celle-ci, dit le prénom et nom de la personne que tu veux voir et la porte s'ouvre. Nous arrivons rapidement à notre étage. Papa pose sa main sur une porte blanche, si elle est de cette couleur cela signifie qu'elle est libre, si la porte est violet foncer, alors quelqu'un est déjà dedans il est impossible d'y entré.


" Imo Murillo "


Le reflet de ma petite soeur apparet sur la porte puis celle-ci s'ouvre. À l'intérieur, c'est une petite pièce carré avec des rectangles montrant un souvenir sur les murs. Comme une video. Ma soeur n'a que 5 ans, alors sa pièce est très petite, celle des adultes est plus différente. Mon père s'approche d'un tableau, puis l'autre, puis encore un autre avant de tous les regarder,  mais il ne trouve aucune information.

" Non... non il y a forcément un explication "

" Papa cela ne sers à rien. La réponse n'est pas ici "

" Alors où peut-elle être ? "

Je m'approche de lui doucement.

" Papa... quelle question veut-tu la réponse ? "

" De pourquoi a t'elle reçu se don et pourquoi cela c'est mal déroulé. Pourquoi un tel don pour Imo. Cela ne convient pas "

Il commence à paniquer.

" Papa s'il te plaît " dit-je inquiète. " nous comprendrons tout ça avec le temps, mais le passer nous indiquera rien "

Mon père pris du temps avant de se le convaincre et par la suite sortir de cette endroits. Certaine porte étais disponible, j'ai rapidement une envie de rechercher des moment du passer de Bruno. La personne m'intriguant le plus chez les Madrigal. Mais je ne le fais pas.

Quand je revient chez moi dans ma chambre, après être rentré de l'el mondio borra, je ne sais pas comment décrire mon état actuel. Je suis perdu. J'étais effrayée par la nouvelle du pouvoir de Imo mais quand j'en ai parler avec Julieta maintenant je pense que c'est moins grave et qu'il faudra voir avec les jours qui suivent. Je suis fatiguée mais je ne dors pas pour autant. Je me demande se que font les autres. Sont-ils toujours dehors ou dans leurs chambre ?

Je repense au yeux noir et à sa cruelle voix. Arrête ! Tellement sa voix étais forte, j'ai eu une impression que tout s'arrêtait. Je l'ai regardé dans les yeux, j'avais presque envie de pleurer de rage, pleurer de mal, pleurer d'épuisement. Je ne pouvais même plus bouger, ses mains sur mes poignet m'obligeais à coller mes bras au sol, et son large corps au dessus du mien me disait qu'il étais impossible pour moi de fuir. Je me souviens de ses mèches de cheveux tomber sur mon front. Je me souviens de l'odeur du vin sortant de ses lèvres. Je me souviens encore de sa voix si puissante.

El mondio borraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant