À force de rire, slalomer entre les stands du marcher et la fatigue qui prend place, Camilo est tombé au sol et s'est blessé sa main.
Quel cretin.
Il ne ressentais pas forcément la douleur. Je le ramène à la Casita mais visiblement sa tante n'est pas là. C'est pourtant la seule personne qui peut faire disparaître cette blessure.Vu que le sang me dégoûte et qu'il en perd énormément, je décide de le soigner - à contre cœur.
Nous sommes dans la cuisine, il me tend sa main que j'enroule dans un bandage.
" Je te met ça le temps que Julieta revienne "
Il ne réponds rien. Pose son autre bras sur la table pour y reposer sa tête dessus. Je ne sais pas à quoi il pense, vu par sa tête saoulé, il dois trouver que ce que je fais est ridicule. Mais si personne ne s'occupe de lui, il ne le fera pas sois même.
Il soupire.
Je relève la tête, je le vois grimacer puis remarque qu'il commence à pleurer. J'arrête mon geste et il crache :" J'suis vraiment qu'un pauvre con ! "
Sa tête devient rouge, les coins de sa bouche partent vers le bas. Bizarrement le voir comme ça me fait quelque chose. Même si je n'aime pas cette personne, je n'aurais jamais penser qu'il puisse se montrer ainsi devant moi. À exprimer ses émotions. Je pose ma main dans son dos.
" Éh... " Murmuré-je.
Il continue les yeux fermés.
" Je me... bourre la tronche puis voilà comment je fini ! "
Je fronce les sourcils.
" Mais enfin, c'est rien "
" Oui mais je me rend compte que si on inversait les rôles je ne te donnerais aucune bien vaillance de ma pars "
Il reprend son souffle.
" J'tai meme forcé à boire et... "
Cela m'impressionne de voir qu'il a l'aire de regretter ses gestes d'hier, même si pour moi c'est passer car je n'ai tout simplement pas beaucoup de souvenirs.
Il lève les yeux et nos regards se croise un long moment. Je pensais qu'il allait se calmer après avoir vu mon inquiétude sur mon visage mais à la place, une colère atroce l'envie.
" Ne me regarde pas comme ça ! "
Je fronce les sourcils, il m'agrippe sauvagement la nuque. J'en arrive même à être en difficulté de respirer.
" Ne me regarde pas comme ça ! " Hurle t-il avec une voix cassée.
Je suis tellement terrorisé par se changement brutal d'humeur que je suis incapable de répondre. Je pose mes mains sur son torse pour m'éloigner de lui mais il a plus de force que moi.
" Camilo s'il te plaît "
Mes mots sont si insignifiant.
" Pourquoi tu me regarde comme ça ? Hein ? Ça te plaît de me voir aussi faible ? "
" Non non ! Tu... tu te trompes "
" Je sais que ton souhait est que je me soumets à toi, que tu prenne les devant sur ma personne mais je t'interdis d'y penser encore une seconde "
" Camilo j'essaye juste de te soigner... arrête tu me fait mal "
Soudain, son visage et sa voix s'adoucît. Il me demande d'une vois suave :
" Pourquoi réponds tu ainsi ? Est-ce que tu... tu aurais peur de moi ? "
" Je ne peux pas avoir peur de quelqu'un que je ne connais pas. Du moins, pas assez pour savoir de quoi il est capable. "
" Tu veux savoir de quoi je suis capable ? "
Je souffle :
" Non "
Il sait que je mens.
" Provoque moi et je te ferrais crier "
Sa main est toujours dans ma nuque mais son autre se glisse sur ma jambe un peu plus haut de mon genoux. Je ressens plusieurs ligne de picotements passant par l'emplacement de sa main jusqu'à mon ventre. Je le regarde droit dans les yeux. Sa main c'était aplati dans ma nuque, son regard n'étais pas de colère. Je ne sais pas, je ne comprend pas son état actuel.
" Retire ta main " ordonné-je
Ses doigts étais long avec des phalanges bien ressortante ainsi que les veines sur le dos de sa main. Il créait de la chaleur sur ma cuisse.
" Tu aimerais peut-être que je la place autre part ? "
Sa main avance vers le milieu de ma cuisse amenant le tissu de la robe avec, mes mollets étaient découverts.
" Comme cela ça te convient mieux ? "
" Non Camilo arrête ça tout de suite ! "
Il penche la tête sur le côté en fronçant les sourcils. Sa main se dégage de ma peau et agrippe ma chaise en forçant vers lui, ce qui fait que je ne suis qu'à quelques centimètres de lui, nos genoux enlacés.
" Sinon quoi ? Tu vas encore me frapper ? Roh Lio... je sais que tu te mens à toi même "
" Camilo tu est bourré "
" Oh c'est vrai... que suis-je bête d'avoir oublié cela. Profite de ce moment de faiblesse de ma pars car cela n'arrivera pas souvent "
" Tu crois. Pour te remettre à ta place je serais prête à faire n'importe quoi "
" Parfait. Alors ridiculise toi "
L'odeur de vin m'enflammer les narines. Il scrute mon visage puis affirme :
" Demain soir aura lieu la fête nationale, tout le village sera réuni ici. Si tu décide de me ridiculisé par je ne sais quel moyen tu connaîtra ma colère "
" Hein hein ? Parce que tu veux battre ton record de partenaire en une soirée ? C'est bien la dernière fois tu étais à deux "
Il bouge sa jambe contre la mienne et rapproche son visage du mien encore plus. Ses cheveux repose sur les miens.
" Serais-tu jalouse ? "
" Absolument pas, ça me désespère même "
" Alors on vera demain quand je t'aurais bien baiser au point où tu ne puisse plus tenir debout "
C'est parole ne me font pas peur, mais son rapport au sexe m'exaspère de jour en jour.
" Je sais que c'est se que tu souhaites le plus depuis que je suis arrivée, mais malheureusement dans la vie on a pas toujours tous ce qu'on veux "
" J'ai toujours tous ce que je veux "
" Alors on vera bien, monsieur Camilo "
Je l'appelle comme cela pour me moquer de lui mais lui l'a pris au premier degré. Il relève mon menton de son index et murmure :
" J'aime déjà ça "
Il se lève et passe ses doigts dans mon cou et traverse mon bras et observant tout mon corps mais j'enlève rapidement sa main de moi. Il rigole.
Nous nous regardons dans les yeux, j'étais toujours assise sur la chaise. Mais lui, commence à faire quelques pas en arrière, me donne un léger sourire avant de partir. Une sensation, une émotion en moi prend place, je ne serais qu'est-ce qu'elle signifie. Une pensée honteuse me vient en tête et je déteste penser ça mais...
Il détient une beauté cruelle que je déteste.
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El mondio borra
FanficEt si Camilo était un bad boy ? Une famille ayant également obtenu un miracle se retrouve obligée de quitter leurs maisons et fuir leurs villages. La famille des Murillo se font hébergés chez les Madrigal, mais la fille au caractère bien trempé fera...