Partie de volley

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Quand le vrai Bruno est revenu, il a refusé de me parler me disant qu'il n'étais pas à l'aise et que surtout cela ne me concernais pas. Les paroles de Camilo on maintenant une importance pour moi.
Pour être apprécié je ne te conseille pas de te mêler de la vie des autres.
Mais j'étais tellement curieuse et j'avais envie qu'il soit plus à l'aise. J'ai sans doute pris la mauvaise décision. Oui sans doute.

Quand je suis revenu à la Casita, l'heure du midi amène tout le monde à table pour le déjeuner. Même si la faim ne m'ai pas insupportable je suis le groupe à table. Abuela ne m'avais pas appelée pour me mettre à côté d'elle. Je m'assois à une chaise libre. Ma cousine Ahira se pose directement à mes côtés et souffle.

" Pllfff... et bien tu avais raison c'est une ordure " siffle t-elle.

" Ah ! "

Elle remet ses petits cheveux derrière ses oreilles.

" Dés qu'on est parti il m'a directement dit que j'allais le gêner et que j'avais intérêt à ne pas lui foutre la honte ou le saouler "

Je rit.

" Aha ma pauvre "

" Tait-toi... bon et toi avec... euh tu étais avec qui ? "

" J'étais avec Bruno, un fils à Abuela "

Je n'en dit pas plus.

" Il était sympa "

" Oui "

Au fond il a l'air gentil mais était sûrement trop gêner. Et c'est compréhensible. Mais j'aimerais bien en savoir plus sur lui, il a l'air d'être assez différent de sa famille, ou je ne sais quoi. Je sais, au fond ça ne me concerne pas.

Je sens encore la sensation des bouts de ses doigts dans la chair de ma nuque. Je dois sans doute avoir une trace. Quand je le regarde, Camilo a la tête incline en arrière en avalant l'eau de son verre. Sa gorge fessait des légères vagues, puis ses lèvres se referment, s'aplatît puis se regonfle. Il lâche un petit grognement en reposant le verre du bout de ses doigts avant de lever rapidement ses yeux sur moi, sans bouger la tête.

Je détourne le regard, puis quelques minutes plus tard, je sors de table comme les reste des invités. En débarrassant la table, des mains se plaque sur mes bras, une douleur me brûle le côté droit à cause de Camilo. J'avais peur que se soit lui, mais il s'avère être mon seul cousin, Pag.

" Lili... vient avec nous dehors "

C'est la seule personne m'appelant ainsi. Je rétorque.

" Pourquoi faire ? "

" On va faire un volley avec des gars "

" Un volley ? Avec des gars ? "

De quoi il me parle lui encore ? Ma grimace l'oblige à m'expliquer.

" Bah ce matin on a croisé des garçons qui fessait du volley et on les a proposés de venir ici "

" Mais Pag, tu n'est pas chez toi "

" Dolores m'a dit oui "

Dolores lui a dit oui ? Cela m'étonnerait mais j'ai pas souvenir de connaître Pag en tant que menteur. Je lève les yeux au ciel et soupire. Il me secoue et insiste.

" Aller ! " dit-il d'un sourire.

Je sourie, mais me contente de souffler puis partir en direction de ma chambre avant de partir les rejoindre.

J'arrive a l'extérieur de la Casita avec ma petite sœur Imo. Juste à côté du petit écurie extérieur, un terrain de volley étais installé avec des joueurs. Sans surprise je vois mon cousin Pag, au visage d'ange et des cheveux noir assez long. Des dents parfaitement blanches et des canines assez prononcées. Des garçons que je ne connais pas étais là.

Quand je m'assois je me rend compte que je ne l'ai pas reconnu parce qu'il ne portait pas son poncho, mais Camilo jouait dans la même équipe que Pag. Il riait. Jamais je n'avais entendu son rire. Une voix cassée, chantante.

Ma cousine Ahira, à la vision nocturne, jouait dans le camp adverse. En même temps, vu ce qu'elle m'a dit ce matin sur Camilo, elle n'aurait pas été ravie d'être dans son équipe.

Avant Ahira et moi étions pratiquement les mêmes personnes. Et puis, vers l'âge de 13 ans, on a commencé à être assez différente. Elle commençait à être vachement plus sociable, vachement plus énergique. Toujours obligé d'être en mouvement. Alors que disons-le, je ne suis pas comme ça.

Moi même je le sais. Alors que même si mon pouvoir me donne la possibilité de parler avec énormément plus de personnes, je me rappellerais toujours de cette petite gamine dans mon ainsi village qui été totalement effrayé par moi. Un jour, elle a appris que je pouvais parler avec les morts, elle a crié, pleuré et courait chez elle en disant que j'étais une sorcière. C'était quelques mois après ma cérémonie. Je n'avais pas envie de faire peur au autre, alors je restais la plus part de mon temps dans ma chambre. Et j'ai toujours cette habitude.

Ma petite sœur s'assoit en tailleur et étal devant ses pieds croisés plein de petites fleurs qu'elle avait cueilli quelques mètres plus loin.

" Tu peux me montrer comment faire une couronne de fleur ? "

Je lui en ai déjà fait plusieurs fois au paravant, mais c'est la première fois qu'elle me demandais de lui expliquer comment faire. J'en prend deux dans mes mains.

" D'accord "

Je commence à faire un troue avec mes ongles dans la fine tige. J'entends Ahira qui m'appelle.

" Lio ! "

Je lève la tête.

" Vient ! "

Elle étais essoufflée, le dos rond mais un grand sourire. Je refuse de la tête. Je vois fasse à elle Camilo hausser les sourcils.

J'avais envie de les rejoindre pour lui cloué de bec, mais j'étais plus occupé à enlacer des fleurs.

Je continue de faire un troue puis mettre l'autre fleur dedans. Puis quand je répète ce gestes plusieurs fois, un cercle se forme. Je le ferme puis le pose sur sa tête. Elle sourie.

" Je la porterais demain "

J'avais déjà oublié, demain c'est sa cérémonie. Je ne pense pas pouvoir être prête et elle non plus ne l'ai pas. Mais si ça peut aider à régler plusieurs choses, nous nous portons volontaires.

Le Madrigal et le Murillo rigolais ensemble. Je me demande bien comment Pag fait pour le supporter, peut-être n'est-il pas pareil avec lui qu'avec nous.

Un garçon inconnu à mes yeux, de l'équipe de Ahira sors. Il remet ses cheveux en place, trempé à cause de la transpiration. Il s'assoit à côté de moi. Qu'est-ce qui me veut ?

" Tu est une Murillo ? "

Il me demandais cela comme-ci je fessait partir d'une famille connu.

" Euh oui "

" Bienvenu à Encanto "

" Merci "

Il est gentil, mais pour moi il est chelou. Comment cela se fait que tout le monde sois en courant ? Enfin je veux dire... nous sommes arrivés hier. Ce garçon avait les cheveux tél que la couleur de la fourrure d'un chevreuil, c'est-à-dire un châtain clair.

" Je serais présent à ta cérémonie demain "

" C'est pas la mienne, c'est celle de ma sœur "

Malgré nos 13 ans d'écart, en deux jours, 2 personnes nous on confondu.

" Ah pardon "

Le garçon reste à côté de moi. Je ne sais pas trop quoi dire ni quoi faire. Alors je fais rien. Je regarde le match. Pag fait une passe à Camilo en tapant la balle sur ses avant bras. Son coéquipier saute et frappe fort et la balle atterrit au sol de l'autre côté. Ils crient de joie.

" Et donc toi tu t'appelle comment ? "

" Lio "

Il avait un léger accent que je ne pourrais pas identifier. Mais assez prononcé pour s'en rendre compte. Ses cheveux étais lisse, bien coiffé, des yeux vert foncé. Il doit sûrement avoir mon âge également.

El mondio borraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant