Boisson infect

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Le dîner a été le repas avec l'atmosphère la plus bizarre que je n'ai jamais vécu.

Fasse à moi, Dolores avec qui on se laissait quelques petits regard assez gênant.
Elle a tout entendue.
Et à sa gauche, son frère, Camilo, qui me fixait quelque fois durant le repas. Des regards qui me lassaient croire qu'il repensais à tout ça. Et moi aussi. Mes pensées ne font que se ressassé son membre dans ma bouche. Je ne devrais pas repenser à ça entouré de toute sa famille et de la mienne dans un moment convivial.

Je ne regrette pas. Je sens encore ses doigts dans mes cheveux, ses grognement qui me donne encore maintenant chaud.

Je ne me reconnais pas à travers ces pensées, je ne sais pas trop quoi en penser. Mais au final, pourquoi ai-je fait cela ? Je n'aime pas Camilo mais le voir si dépassé par les sensations que je lui procurais, j'ai adoré.

Un moment, je fixe sa main sur la table. Bronzée, fine au long doigts, les phalanges et veine ressentent. Je les imagines sur ma joue comme l'autre soir ou sur mon crâne comme tout à l'heure.

Sur ces penser, je débarrasse vite et monte dans ma chambre. Mon père n'était pas là, tant mieux. Je m'allonge dans mon lit, fixe le plafond et repense à tout. Encore, encore, encore encore, encore,encore, encore encore, encore encore, encore,encore, encore encore, encore encore, encore,encore, encore encore, encore encore, encore,encore, encore....

Jusqu'à m'endormir...

Quand je fini par rouvrir les yeux, par un sursaut de je ne sais quoi, il n'y a qu'une place dans ma mémoire et il la rempli totalement. Camilo.

Je déteste penser à lui comme je trouve cela marrant parce que j'ai l'impression que c'est interdit. J'imagine la forme de son visage, sa peau fine qui fait ressortir sa mâchoire. Ses lèvres magnifiquement dessinées , le bout de son nez légèrement relevé. Sa peau bronzée, ses cheveux volumineux, bouclée et doré. En pensant à lui de cette façon, j'ai l'impression d'être folle. Mais celui qui est plus fou de l'autre entre nous deux, c'est bien lui.


Tient donc, je l'aperçois quand je sors me promener au village.
Il parlait à une fille souriante mais vachement plus petite que lui. Camilo était obligé de plier son dos en deux pour la regarder. Mais ils ont sûrement le même âge. Je ne sais pas de quoi ils parlent mais Camilo tient une expression neutre, tandis que cette fille lui sourit au éclat. Il lui pince le menton en lui parlant les sourcils froncé puis tourne la tête et me vois.
Je lui sourit d'un air moqueur puis par mais il n'hésite pas une seconde à laisser en plans la fille pour me voir.

" il y a dix milles années qu'on ne s'est pas parler, tu trouve pas ? "

Il commence à marcher à mes côtés.

" Tu négocie un nouveau coup d'un soir ? " demandé-je amusée.

Il s'exclame.

" Non ! Oh non... Cette fille est seulement venu me voir car je suis un Madrigal et beau "

Je pouffe un rire.

" C'est un peu la raison de toute les filles qui viennent à toi "

" Ahh c'est-à-dire que tu me trouve beau ? "

" Je n'ai pas eu le choix de venir chez vous... et puis de nous deux, c'est toi qui est venu à moi "

" Oh tu devrais être honoré "

" Oh t'inquiète pas pour ça, je m'en suis déjà rendu compte "

Derrière moi, la fille me fusillais du regard. Cela fait rire le garçon à mes côté puis il me demande :

El mondio borraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant