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« Mme Ochako restera deux semaines le temps des examens, pour lui donner la rééducation la plus adaptée pour sa situation. »













« — Merci madame ! s'écria la brunette.

— De rien ma puce, répondit Tohru en souriant. Elle quitta la chambre.

— Quelque chose ne va pas ? Tu n'as pas l'air bien, demanda Izuku à sa femme.

— Non non, c'est bon. » déclara maladroitement Ochako à son mari.

Cela faisait exactement une semaine qu'Ochako s'était réveillée, et bien qu'elle restait sur son lit de fortune, elle ne semblait pas être en forme. Bien sûr elle sortait du coma, évidemment que ça devait être difficile. Mais depuis le deuxième jour, son mari avait remarqué ses nombreux maux de tête, ainsi que la pâleur de sa peau qui battait aisément des records.

Il était inquiet. Mais elle aussi.

Et puis tous les autres venaient souvent lui rendre visite. Résultat, trop de fleurs se trouvaient dans la pièce pour qu'Izuku arrive à contenir ses éternuements, ou bien ses quelques larmes dues à des allergies.

Ochako était comblée, et heureuse de tous ces cadeaux. Mais ils prenaient trop de place. Alors elle avait demandé à ses invités de ne pas lui offrir plus que ce qu'elle n'avait déjà reçu.

« — Tu devrais te reposer, proposa le brocoli.

— Ça fait une semaine que tu me le dis, répondit la brune en ricanant légèrement. »

Malgré tout, elle s'exécuta. Une fatigue impressionnante venait attaquer ses paupières, les faisant lentement tomber. Maintenant, elle dormait à poing fermé.



«  Ça fait quand même du bien de vous voir sains tous les deux. »

Izuku se retourna, pour s'apercevoir que cette voix féminine appartenait à une de ses nombreuses camarades de classe, et maintenant collègue.

« — Yaoyorozu ?

— Et moi, on m'oublie ?

— Todoroki ? dirent les deux jeunes gens en même temps. »

Le bicolore entra calmement dans la salle, pendant que deux paires de yeux le suivaient durant son parcours. Il s'arrêta tout juste à côté de la noiraude, et prit la parole.

« — Combien de temps dureront les examens ?

— Deux semaines.

— Je vois... Tiens, où sont passées les fleurs ? demanda-t-il en scrutant du regard la pièce illuminée de blanc.

— Elle les a jeté, répondit Izuku.

— Hein ?! S'écrièrent les deux compères en même temps.

— Chhhuut ! Je blaguais... Elles sont chez nous... Elle n'a pas voulu les jeter à vrai dire.

— Donc c'était ton idée ? Déduisit Shoto.

C'était juste trop encombrant...

— Mais oui... »


MOURIR POUR REVIVRE | ɪᴢᴜᴏᴄʜᴀOù les histoires vivent. Découvrez maintenant